Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

La Bayadère, Mars-Avril 2006
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 12, 13, 14 ... 19, 20, 21  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Jonquille



Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1796

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 2:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Edité par la modération. L'édition ne concerne pas Jonquille directement, mais la citation de la phrase originelle elle-même éditée (ouf!). Merci de votre compréhension, je sais qu'il n'y avait aucune mauvaise intention, et surtout pas de la part de Pierre, mais je préfère prévenir tout dérapage, quitte à être exagérement tâtillon.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre



Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 2:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Jonquille, danser est une épreuve artistique autant que physique. Il serait parfois rassurant de voir des corps soutenus par de la mécanique musculaire moins fragile.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 9:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Restons sérieux. J'attends avec impatience le 4 avril, où j'irai à mon tour voir Isabelle Ciaravola. J'ai eu mauvaise conscience de ne pas me rendre à Bastille hier soir, mais après dix jours de Bayadère intensive plus Teshigawara / Lagraa / Kylian, j'ai craint de ne pas profiter pleinement du spectacle et je me suis accordé une soirée de farniente... Je sais, c'est très mal... Embarassed


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre



Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sous un masque un peu trivial, certes, je veux, par cette remarque très sérieuse, qui ne touche pas que Melle Ciaravola, souligner que certaines danseuses ne doivent pas céder à la dictature des normes physiques imposées par quelque icone du monde de la mode.

D'ailleurs les canons du moment sont moins sévères qu'il y a quelques années et il serait bon pour quelques danseuses de s'en inspirer.


Modérateur : on peut débattre de manière générale sur les canons esthétiques et physiques des danseurs, là il n'y a pas de problème, mais évitons toute remarque ad hominem qui pourrait involotairement s'avérer blessante.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre



Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 11:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ceci étant, précipitez-vous le 4 avril pour retrouver Isabelle Ciaravola en Nikiya.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le débat s'étant déroulé cette nuit alors que je dormais, je n'ai pas pu intervenir suffisament tôt. Je sais qu'il n'y a pas d'intention méchante, mais je vous serais reconnaissant à l'avenir de vous abstenir de commenter de la sorte le physique des danseuses.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pierre



Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 11:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé pour ce dérapage nocture Haydn qui se voulait dépasser le cas particulier d'une danseuse car il touche plusieurs d'entre elles et n'est en rien lié à un débat esthétique. Nous public, venons au spectacle nous émouvoir devant des conventions et codes parfaitement faux. Tout est faux : ce palais de carton, cet éléphant sur roulettes, etc. Le sublime de ces spectacles réside dans l'art des artistes à nous faire croire que tout est vrai par de multiples artifices.

Ces artistes ne doivent pas céder à des dictatures terrestres excessives, inutiles et dangereuses pour nous faire croire qu'ils sont princes, princesses, esclaves ou bayadère d'autant qu'ils sont tous par ailleurs objectivement beaux, forts, intelligents, jeunes...


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 12:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci de votre compréhension Pierre. Et moi, je ronge mon frein en attendant d'aller voir la Ciaravola le 4, où elle dansera avec l'un de ses partenaires "habituels", Karl Paquette.


En ce qui concerne le "physique" des danseuses, les morphologies évoluent au fil du temps, et ce qui était considéré comme idéal à la fin du XIXème siècle serait sans doute perçu comme risible de nos jours.


L'Opéra de Paris a la réputation de sélectionner des ballerines extrêmement sveltes. Maintenant, lors de la venue du Mariinsky au Châtelet en novembre dernier, je n'y ai pas remarqué d'obèses non plus...

Je ne sais pas jusqu'à quel point peut aller la pression qui s'exerce sur les danseuses pour qu'elles contrôlent leur poids. Même à l'Opéra de Paris, il y a quand même des types physiques très différents, des artistes plus ou moins fortement charpentées. Marie-Agnès Gillot a toujours affirmé refuser les privations alimentaires, et revendique même le fait de ne jamais s'astreindre à des régimes. Il y en a aussi d'autres évidemment dont la maigreur excessive peut inquiéter.

Maintenant, il ne faut pas non plus se focaliser sur des considérations esthétiques. Ce qui est important, ce n'est pas tant que les danseurs soient plus ou moins maigres - à chacun ses goûts - mais qu'ils soient en bonne santé et alimentés de manière à préserver cette bonne santé.

Le métabolisme est d'ailleurs très variable aussi selon les individus, et certains ont la chance de pouvoir manger beaucoup sans prendre de poids, et d'autres sont contraints de se surveiller beaucoup plus.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
fabien



Inscrit le: 04 Jan 2004
Messages: 61

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 12:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette soirée ne me laissera pas un souvenir impérissable. Si la prestation de Benjamin Pech a été de bon niveau (on aimerait voir un peu plus de prise de risques) celles de ses deux partenaires n'étaient pas irréprochables. Mélanie Hurel ne maîtrise pas toute la technique du rôle en particulier les tours attitude où dès le troisième elle s'est décalée de 2 m puis a posé le pied. On a l'impression que sa variation est jouée au ralenti. Et puis les fouettés il n'y a pas de panache. Quant à Isabelle Ciaravola. De nombreuses erreurs sont venues perturber sa prestation. Les équilibres ne sont tenus. Les pirouettes avec le voile dans le troisième acte n'étaient pas tenues. Franchement c'est une offense de la comparer à Isabelle Guérin. Le corps de ballet fut impécable dans le troisième acte de même de les trois ombres impériales.
J'admets que cette prise de rôle pour Mlle Ciaravola n'était pas facile mais on est à l'Opéra de Paris. Je doute qu'à la fin des répétitions elle était prête pour ses représentations.
Même les élèves de 10 ans que j'accompagnais m'ont dit à plusieurs reprises, "t'as vu elle encore raté".
Soirée toutefois agréable car c'était la première fois que je voyais la bayadère. Je me doutais que la soirée ne finirait pas par une nomination.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 12:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne prendrai pas position sur la prestation d'Isabelle Ciaravola tant que je ne l'aurai pas vue. Je suis néanmoins surpris de votre sévérité, Fabien. Personnellement, Isabelle Ciaravola est une danseuse que j'apprécie beaucoup, et qui ne m'a que très rarement déçu.

S'agissant d'un remplacement de dernière minute, il faut savoir aussi qu'elle n'a effectivement pratiquement pas eu de temps pour répéter avec Benjamin Pech, qui n'était pas le partenaire qui lui avait été attribué. Donc je pense que de toutes façons, il faut faire preuve d'un peu d'indulgence.

Et si vous n'êtres pas convaincu, Fabien, allez la voir dans Bella figura, à Garnier. Elle y est vraiment extraordinaire, et là, je peux parler en connaissance de cause...

Quant à une nomination, je ne pense pas que c'était à l'ordre du jour, quels qu'aient été les mérites ou les défaillances de la danseuse...


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 1:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On m'envoie gentiment un article paru ce matin dans The Observer et signé Luke Jennings, à propos de la première distribution de La Bayadère réunissant Aurélie Dupont, Hervé Moreau et Dorothée Gilbert.

L'article évoque surtout le combat réel et métaphorique entre le feu et la glace que se livrent Dorothée Gilbert / Gamzatti et Aurélie Dupont / Nikiya. Et pour le journaliste qui semble encore en frémir d'enthousiame, pas de doute, cette soirée était celle de Dorothée Gilbert, dont il compare l'allure au moment des saluts à celle d'un "cobra exultant".

Citation:
As the virtuous Nikiya, Dupont offers a slightly over-sophisticated classical purity. Her lover, Solor, is danced by Hervé Moreau, who is tall and handsome in an off-blond sort of way, and dances with an attractively unforced artistry. Between them, in the first scene, they establish a cool romantic flame, and then on comes Gamzatti. Unlike Dupont, who is comfortably within her technical capabilities, Gilbert is flying by the seat of her tutu. Her technique and her musical phrasing are often stretched to breaking point, but it really doesn't matter because her dancing is so high risk, and her balances so recklessly sensual, that you just can't look away. Between variations she bathes the audience in a gaze of such frank sexual complicity that the air shivers.

The brighter that Gilbert burns, the icier the étoile's response. At Nikiya's death scene Dupont strives for tragic pathos, but her efforts are undercut by the fact that her rival, far from guiltily averting her eyes as most Gamzattis do, is openly sniggering. In Act 3, Solor's dream, Dupont grinds out her steps with stony precision. The moral victory and the technical edge are hers, but the night is Gilbert's, and as the younger woman runs out for her curtain call and meets the roar of the Paris crowd, she throws back her chin and sways like an exultant cobra. Thrilling stuff, and absolutely within the cut-throat spirit of 19th-century St Petersburg.


L'intégralité de l'article


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Mar 19, 2006 4:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez, la suite des photos du 17/03



Deuxième série



Vanessa Legassy / Emilie Cozette / José Martinez / Sarah Kora Dayanova



Emilie Cozette



Emilie Cozette



Agnès Letestu



Danielle Doussard / Jean-Marie Didière



Emilie Cozette



Agnès Letestu















Myriam Ould-Braham



Myriam Ould-Braham



Agnès Letestu / José Martinez



Myriam Ould-Braham



Dorothée Gilbert





Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2006 10:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un autre article consacré à La Bayadère par Marc Haegeman, qui a vu les représentations des 11 et 12 mars, sur DanceviewTimes: http://www.danceviewtimes.com/2006/Winter/11/pobbayadere.html

Marc Haegeman aime beaucoup Aurélie Dupont en Nikiya et retouve dans sa prestation, tout particulièrement dans l'acte des Ombres, les qualités qu'il avait tant appréciées chez elle dans Le Lac des cygnes: style, technique, sensibilité, classicisme:

Citation:
With her unerring sense of style and strong, yet never obtrusive technique Dupont easily struck an enviable balance between the sensitivity needed for the first Acts and the classical exactitude and detachment required for the Kingdom of the Shades. Dramatically as well as theatrically it all made perfect sense. Her character was complete, her dancing always ravishing, but nowhere as much so as in the Shades Act.


En revanche, s'il trouve Hervé Moreau prometteur et partenaire sûr, il pointe son manque de force et d'autorité face à ses deux partenaires féminines et pour lui, il n'a pas encore révélé les qualités d'une étoile:

Citation:
in his late twenties, tall and with movie star good looks, he carries the promises but didn’t as yet reveal the qualities of an étoile in his second performance with Dupont on March 11. A reliable partner, his presence was far too tender and meek to kill tigers and face two determined women. And all euphoria surrounding his nomination set aside, his solo dancing that night remained underpowered and he didn’t convey the feeling of security and authority naturally expected from bearers of this title.


Marc Haegeman a aussi vu la seconde distribution. Il loue les qualités dramatiques de Clairemarie Osta, notamment dans le premier acte, mais il la trouve moins convaincante dans l'acte des Ombres en raison d'une technique moins sûre que celle d'Aurélie Dupont. Quant à Benjamin Pech, il se révèle très convaincant, d'une présence extrêmement forte et le journaliste souligne à la fois ses qualités de partenaire (bien qu'il ne le trouve pas très bien assorti à Clairemarie Osta) et sa danse propre.

Citation:
Clairemarie Osta in a second performance was fine from a dramatic viewpoint, but, small-scaled and technically less confident than Dupont, didn’t quite convince as a Shade. She was in her element in the opening scenes, appearing a more playful than sensual Nikiya, head over heels in love with Benjamin Pech’s Solor, and in her solo where she beautifully emphasized the Oriental colouring of the arm movements.

Benjamin Pech, also one of the recently nominated étoiles of the company, but already seen as Solor in 2001, was a lot more convincing overall, even if temperamentally he isn’t the best match for the soft-grained Osta. Pech is an energetic but elegant demi-caractère dancer, boasting a much stronger presence than Moreau. A responsive partner, he danced cleanly and forcefully when required.


A propos de Gamzatti, il écrit de Dorothée Gilbert qu'elle n'a pas encore la trempe d'une parfaite Gamzatti. Le personnage est bien campé dans la scène de confrontation avec Nikiya, mais le succès de la variation du second acte vient plus de sa présence scénique que d'une technique avec laquelle elle en fait trop. Quant à Mélanie Hurel, qu'il trouve plus princesse que Gilbert, il a bien aimé la scène de confrontation, mais il souligne ses défaillances dans le second acte:

Citation:
Dorothée Gilbert, 22, was just recently promoted to première danseuse. She's an eye-catcher of a ballerina, all brilliance and exuberance making her destined to be tomorrow’s star. Immensely popular with the Parisian audience she nonetheless as yet lacks the aplomb to be a complete Gamzatti. The character came out well, resulting in a stirring and aptly theatrical mime duel with Dupont, but she carried off the classical showpiece of Act 2 more with her stage presence than with her overstretched technique.

Mélanie Hurel, in the second cast, is more experienced and found even more details in the role, making a redoubtable rival to Osta’s Nikiya. More a princess than Gilbert and hard as nails, again, the mime duel was excellently handled even if the opening moments were not entirely on the music. Unfortunately her dancing in the 2nd Act was below par, lacking all fluidity, confidence and technical polish. After the Grand Pas Hurel seemed to have lost the character and the interaction with Pech’s Solor while they watch Nikiya dance—I have fond memories of Elisabeth Platel and Agnès Letestu, both Gamzattis who nearly stole the show during Nikiya’s solo—was disappointingly uneventful.


Dans les trio des Ombres, c'est Fanny Fiat qu'il a préférée pour sa musicalité, sa légéreté, la beauté de son placement, bref un superbe moment de danse classique:

Citation:
The three shades were strongly cast with either première danseuses or sujets. This didn’t prevent some of the variations looking like technical competition numbers, as with Emilie Cozette in the slow variation. Mélanie Hurel was fine in the second variation, yet it was the always remarkable Fanny Fiat in the final variation—in most other stagings it comes 2nd—who stood out by her musicality, lightness and beauty of placement. A superb moment of classical dancing.


Dans le reste de la distribution, M.Haegeman signale l'excellent quatuor Fanny Fiat, Alexandra Cardinale, Pauline Verdusen, Juliane Mathis, et l'appropriation du rôle de l'Idole dorée par Emmanuel Thibault. Il évoque les deux interprètes du Rajah, Jean-Marie Didière et Laurent Novis, soulignant les problèmes que peut poser une salle aussi grande que celle de l'Opéra Bastille pour rendre compte de leur jeu raffiné. Il n'a pas été en revanche convaincu par le Grand Brahmane de Richard Wilk.
Enfin, les qualités du chef d'orchestre, Pavel Sorokin, sont louées.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
segolene



Inscrit le: 28 Juil 2005
Messages: 22

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2006 11:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Critique dans l'Express du 16 mars dernier :

Citation:
"C'est un rêve d'orient un peu kitsch, avec décors éblouissants et costumes chatoyants. [...] Le 3 mars 2006, la première de cette nouvelle série fut magnifiquement dansée par Aurélie Dupont, la prometteuse Dorothée Gilbert (22 ans) et Hervé Moreau, qui fut, à cette occasion, nommé étoile. Une super-production somptueuse, que seul, en France, l'Opera de Paris est désormais capable de monter et de danser."


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
doudou



Inscrit le: 03 Mai 2005
Messages: 1128
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Lun Mar 20, 2006 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques impréssions des Bayadères de Vendredi et Samedi.

Nous avons retrouvé une couronne de 32 Ombres pour le final du troisième acte samedi. Wink

La prestation d'Agnès Letestu était très bonne ce vendredi et ceci malgrè sa blessure. Elle est toutefois autant Princesse que Bayadère et celà écrasait un peu Emilie Cozette, plus assurée techniquement que Mélanie Hurel mais un peu pale dramatiquement. José Martinez fut irréprochable techniquement avec un jeu convenable mais moins engagé sur le plan théatral que Benjamin Pech le lendemain.

Benjamin Pech a certes eu de légers problèmes d'ajustement avec Isabelle Ciaravola mais vu les circonstances c'est normal. Il n'est pas toujours parfait dans certains pas mais il campe un personnage d'un certain relief. Mélanie Hurel avait moins de trac que Dimanche mais reste techniquement fragile. C'est dommage car elle joue très bien. Pour ma part j'ai bien aimé la prestation d'Isabelle Ciaravola nonobstant des petites difficultés inhérentes à certains accessoires et à une prise de rôle précipitée. Le personnage est moins royal que celui déssiné par Letestu, elle est plus victime et c'est sans doute plus juste par rapport au propos dramatique. Mais je comprends qu'on puisse préféré une interprétation ou la Bayadère est une danseuse "sacrée" plus proche du statut de la fille du Rajah et donc une rivale plus marquée. Je pense que dans de meilleure conditions Melle Ciaravola devrait confirmer sa pleine possession du rôle.

Sur les deux soirées le trio des Ombres (identique) fut de très haute tenue. Jean Marie Didière a une présence remarquable dans le Rajah mais Laurent Novis ne démérite pas. Alessio Carbone est une Idole dorée de haut vol mais je reste sous le charme d'Emmanuel Thibault dont le "manièrisme" va merveilleusement à ce rôle.

Le corps de ballet reste tout à fait bon dans l'acte des ombres mais flotte un peu dans les deux premiers actes.

Quelques remarques sur la danse Manou. La qualité de la danse de Myriam Ould Braham est remarquable et d'une minutie extrème mais j'avoue être plus en phase dans ce rôle spécifique avec le jeu de Sandrine Marache. Il me semble que dans ce pas, c'est ce jeu de comédie qui doit être privilégié sur la stricte qualité de la danse. Sandrine Marache a une expérience que n'a pas (encore) Myriam Ould Braham et c'est l'illustration que la danse c'est aussi du théatre. Celà n'enléve rien à la gloire de la cadette (véritablement remarquable en deuxième ombre) mais démontre (à mes yeux du moins) que le poids des ans qui rend parfois la danse moins facile peut être équilibrée par l'art du théatre.




Dernière édition par doudou le Lun Mar 20, 2006 12:30 pm; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 12, 13, 14 ... 19, 20, 21  Suivante
Page 13 sur 21

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com