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haydn
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 Posté le: Mer Sep 26, 2007 10:35 pm Sujet du message: Soirée Bournonville le 12/10 à Paris (auditorium St-Germain) |
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August Bournonville
Ambassadeur de l’Ecole française
August Bournonville (1805-1879), fils du maître de ballet français Antoine Bournonville, est né à Copenhague. Il entre à l’école de danse du Théâtre royal danois pour y être formé par son père et par Vincenzo Galeotti. De 1824 à 1830, il parfait sa formation à Paris auprès de Pierre Gardel et Auguste Vestris et y débute à l’Opéra en 1826. Puis il retourne à Copenhague comme premier danseur, puis chorégraphe et maître de ballet de 1830 et 1877.
Bournonville reste fidèle à la grâce et à la légèreté du style français qu’il enseigne sa vie durant. Ses ballets sont encore dansés et s’inscrivent dans une tradition ininterrompue.
Cette séance exceptionnelle retrace le style de la période romantique avec des documents rares, voire inédits.
La soirée sera présentée par le Dr. Erik Aschengreen, Professeur émérite de l’Université de Copenhague.
Avec des extraits de La Sylphide (1836), Napoli (1842), Le Conservatoire (1849), La Kermesse à Bruges (1851), Les Corps des volontaires du roi (1871), De la Sibérie à Moscou (1876) et ses « Ecoles », dont le point culminant est Le Pas de la Vestale.
Nous verrons à l’écran de grands interprètes et notamment Margrethe Schanne, Toni Lander Marks, Kirsten Simone, Ib Andersen, Erik Bruhn, Peter Martins, Niels Kehlet, Flemming Ryberg et parmi les étoiles d’aujourd’hui, Gudrun Bojesen, Caroline Cavallo et Thomas Lund.
Et nous aurons l’honneur d’accueillir parmi nous pour la soirée Dinna BJØRN, directeur artistique du Ballet national de Finlande ainsi que Flemming RYBERG, aujourd’hui danseur principal de caractère et professeur au Ballet royal danois.
Soirée réalisée en partenariat avec la Société Auguste Vestris
et grâce à l’aimable assistance et collaboration de Danmarks Radio.
Vendredi 12 octobre 2007 à 19h30
Auditorium Saint-Germain – 4 rue Félibien Paris 6e
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements/Réservation au 01 46 34 68 58
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sophia
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haydn
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haydn
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007
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| Posté le: Jeu Oct 11, 2007 12:05 am Sujet du message: |
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Serait-il possible d'avoir un petit rappel sur les DVD de chorégraphies de Bournonville existants? Je pense qu'il ne doit pas y en avoir tant que ça...
Et une caractérisation rapide de ce qui fait l'essence de son style serait particulièrement utile avant ces manifestations...
Merci beaucoup à ceux qui voudraient s'y essayer!
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haydn
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| Posté le: Jeu Oct 11, 2007 2:39 pm Sujet du message: |
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Pour les DVDs existants de Bournonville, le tour est malheureusement très vite fait :
Les deux enregistrements sont d'ailleurs excellents.
Le Ballet Royal du Danemark avait enregistré en VHS de nombreux titres dans les années 1970, mais qui n'ont pas pu être réédités pour d'obscures raisons de droits.
Par ailleurs, je crois que la Kermesse à Bruges devrait paraître prochainement, toujours avec le Ballet Royal du Danemark.
Sinon, dans beaucoup de compilations, on arrive a trouver le fameux Pas de deux de la Fête des fleurs à Genzano, notamment avec A. Cojocaru et J. Kobborg . Il y a aussi un enregistrement historique avec Erik Brühn et Rudolf Nouréev :
Erik Brühn est magnifique en James (extraits de la Sylphide), en revanche, dans La Fête des fleurs à Genzano, justement, Nouréev n'est pas du tout dans son élément et, il faut bien le reconnaître, assez calamiteux.
Il convient également de mentionner le DVD d'exercices qui accompagne la publication des leçons de Bournonville ("Bournonville school") réalisé à l'occasion du Festival Bournonville 2005 à Copenhague :
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haydn
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olivier
Inscrit le: 12 Mar 2006
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| Posté le: Jeu Oct 11, 2007 3:46 pm Sujet du message: |
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| haydn a écrit: |
Les deux enregistrements sont d'ailleurs excellents.
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Modestement je ne peux qu'abonder dans votre sens. Ces deux DVD figurent depuis longtemps au premier rang de ma petite collection de vidéos de ballet. Admirable danseuse à la grâce lutine et stellaire, Lis Jeppesen est particulièrement éclatante de beauté dans la Sylphide.
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004
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Localisation: Paris
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| Posté le: Jeu Oct 11, 2007 7:56 pm Sujet du message: |
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| nabucco a écrit: |
Et une caractérisation rapide de ce qui fait l'essence de son style serait particulièrement utile avant ces manifestations...
Merci beaucoup à ceux qui voudraient s'y essayer! |
Je suis extrêmement loin de pouvoir répondre à ce genre de questions, mais m'y confronte néanmoins pour mettre à l'épreuve de la réflexion ce qui m'intéresse chez Bournonville.
Il y a une part très développée de la pantomime, bien plus que chez Petipa ou le reste des chorégraphies du XIX ème siècle qu'il nous reste, ce qui fait que nombre de danseurs, d'un certain âge, donc, qui ne dansent plus de manière effective participent aux ballets par la part nécessaire et vitale de la pantomime chez Bournonville. De même, les enfants sont intégrés dans la vie de la compagnie par des danses qui leurs sont consacrés. Les ballets me semblent ainsi plus respectueux de la nature humaine et de son évolution, intégrant tous les humains dans une véritable fresque vivante, et non la beauté immaculée de cygnes beaux, jeunes, de même taille. J'en ressens même en poussant un peu, une certaine joie de vivre en regardant une danse si évidente.
De même, Bournonville a intégré intelligemment les pas de caractère, ce qui était loin d'être évident en le resituant dans l'époque, où un demi siècle auparavant on dansait encore sur des sujets aussi sérieux que Jason et Médée, Télémaque dans l'île de Calypso, Psyché, Pygmalion, etc...
enfin, il me semble primordial de stipuler que le salut du danseur masculin vient de Bournonville, et en moindres proportions de St Petersbourg. Dès 1830, à Paris, pour des raisons...économiques, les cours ont été réduits de moitié purement et simplement; et si une danseuse désirait travailler plus, elle devait trouver une augmentation dans les coulisses, chez un monsieur au haut de forme...et donc, chez les hommes, Juste Perrot, Mabille et Lucien Petipa tiraient leur épingle du jeu, et un parlementaire avait suggéré de cesser d'entretenir de couteux danseurs et à les remplacer par des "conducteurs d'omnibus" payés au lance pierres. autant dire que la décadence de l'opéra n'a fait que commencer... Point de tout cela au Danemark, où le répertoire s'est transmis depuis la création...
Techniquement, je suis totalement inculte en la matière, mais nombre de différences sont évidentes, j'espère que certaines personnes développeront, c'est sincèrement intéressant. Pour ma part, je constate de manière non exhaustive, les pirouettes prises sur le cou de pied, et non au genou, les bras différents, de même que l'épaulement ( plus développés, de manière générale, en dehors de nos frontières) et la plus pertinente des coordinations bras jambe, qui passe par le centre du corps, d'où tout doit partir (et non, les danseurs, ce n'est pas que des pieds et des jambes, malgré tout ce qui est inculqué aux petits français!).
Voilà en vrac ce que cela m'inspire, il y a très certainement beaucoup à rajouter.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Jeu Oct 11, 2007 9:48 pm Sujet du message: |
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Par rapport à ce qu'a déjà dit Lanou, et en vrac, quelques remarques également sur que m'évoque spontanément Bournonville:
Le monde de Bournonville est essentiellement un monde solaire, caractérisé par ce que les Danois appellent la "joie de vivre". Cette dimension solaire, si éloignée du monde russe, qui a presque toujours quelque chose à voir avec, sinon le tragique, du moins une forme de mélancolie (et c'est ce qui fait sa beauté propre, admirable ô combien), est particulièrement perceptible dans ce fabuleux fantasme qu'est Napoli, véritable rêverie colorée du Nord sur le Sud. Même La Sylphide de Bournonville n'est pas vraiment tragique à mon sens (la fin est plutôt morale).
A propos du "style Bournonville", en effet, les ports de bras sont très particuliers (là aussi, à l'opposé des ports de bras russes, qui signifient toujours un ailleurs..., un envol, une élévation...), très "rationnels" pourrait-on dire, mais ils existent, associés à un travail particulier du haut du corps, très épaulé, ce qui fait à la fois la difficulté, et la beauté, de cette danse. Dans les chorégraphies de Bournonville, j'ajouterai - et c'est peut-être là sa plus grande spécificité - qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre la danse féminine et la danse masculine (inutile de souligner ici ce qui distingue de ce point de vue ce style de celui des Russes, visible notamment à travers les ballets de Petipa, qui sont un hymne à la ballerine): par exemple, les femmes sautent - et les sauts sont nombreux - autant que les hommes, il y a beaucoup de pas tacquetés également - comme on peut le voir de manière plus générale dans le style romantique - ce qui rend cette danse très technique, très virtuose. Elle exige des danseurs à la fois force et élégance.
Quant à la pantomime, je dois dire qu'on ne la ressent pas du tout comme quelque chose d'ennuyeux (il faut dire que les danseurs danois sont vraiment formés à cette discipline), entre deux moments de danse. Elle est très musicale et acquiert finalement autant d'importance que la danse dans le ballet. C'est une sorte d'"oeuvre d'art totale" avant l'heure!
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laurence
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| Posté le: Sam Oct 13, 2007 9:14 am Sujet du message: |
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Je voulais simplement remercier la Cinémathèque de la Danse et la société Auguste Vestris de cette soirée intéréssante à plus d"un titre: des enfants spectateurs cotoyaient des étoiles spectatrices Jean Babilé Michael Denard et sans doute beaucoup d'autres... la qualité des archives qui ont su des plus anciennes 1890 aux plus récentes démontrer l'harmonie la pureté le merveilleux travail du corps léger de la danse quand il devient recherche d'équilibre (travail du centre coordination évidente des bras et des jambes élevation) mais aussi équilibre et symétrie du masculin et du féminin équilibre aussi dans cette volonté de donner une place au mime et de retrouver l'essence d'une joie certaine dans des pas de danses de caractère
J"ai compris toutà coup pouquoi Noureev admirait ce qui était pour lui la terre inconnue...
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haydn
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| Posté le: Sam Oct 13, 2007 10:52 am Sujet du message: |
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Il y avait effectivement beaucoup de personnalités du monde de la danse qui s'étaient retrouvées hier soir à l'auditorium Saint-Germain pour cette projection de documents historiques concernant les ballets de Bournonville :
Jean Babilée et Michael Denard, comme vous l'avez dit Laurence, mais aussi Jean-Guillaume Bart, Emmanuel Thibault, Francesca Zumbo, Ethéry Pagava, René Sirvin, Dominique Delouche et quelques autres encore, ainsi que Flemming Ryberg, ancien Principal et actuel "danseur de caractère" au Ballet Royal du Danemark, ainsi que Dinna Bjorn, ex-Pricipale du Ballet Royal du Danemark et présentement directrice du Ballet National de Finlande.
C'est l'historien danois Erik Aschengreen qui a officié en tant que Maître de cérémonie.
M. Aschengreen a ouvert la séance en rapportant une anecdote : Bournonville est né la même année (1805) que Hans Christian Andersen, le célèbre écrivain danois ; ce dernier espérait faire carrière en tant que danseur, mais une mauvaise conformation des pieds l'en a empêché. Il n'en est pas moins devenu l'un des meilleurs amis d'August Bournonville.
Erik Aschengreen a ensuite rappelé que sur une cinquantaine de ballets de Bournonville, seuls 8 ou 9 sont aujourd'hui encore dansables dans leur intégralité, et sont demeurés sans interruption notable au répertoire du Ballet Royal du Danemark, ce qui garantit la continuité de la tradition d'interprétation.
Les plus anciens documents cinématographiques concernant les ballets de Bournonville ont été réalisées entre 1903 et 1909.
Aux alentours de 1900, un photographe danois, Elfeld, a construit une caméra de prise de vue artisanale, qu'il a ensuite utilisé pour filmer les danseurs du Ballet Royal du Danemark. Ces films sont des documents importants, mais qu'il convient de considérer avec prudence.
Erik Aschengreen souligne qu'Elfeld utilisait une caméra où la pellicule était entraînée par une manivelle, et que l'"opérateur" avait une fâcheuse tendence à accélerer le mouvement de l'engin en même temps que croissait le tempo de la danse... Par ailleurs, ces films ont ensuite été oubliés durant près d'un demi-siècle, et lorsqu'on les a retrouvés, ils étaient fortement détériorés ; les reconstitutions réalisées dans les années 1960 comportent donc d'importantes lacunes.
En 1979, ces films ont été sonorisés à l'initiative du pianiste danois Elvi Henriksen, qui a enregistré les musiques correspondant aux pas de danse fixés sur la pellicule.
Ont été projetés des extraits de :
Les Volontaires du Roi à Amager, La Sylphide, Napoli, Troubadour (Le Trouvère) et De la Sibérie à Moscou avec Valborg Borchsenius, Ellen Price, Hans Bech, Richard Jensen et Gustav Uhlendorff.
Suivaient un bref extrait de Napoli (acte III) avec Margrethe Schanne et Inge Sand, filmé vers 1960, puis un documentaire tourné en 1979, On dancing Bournonville, dans lequel on pouvait voir Flemming Ryberg faire travailler Le Conservatoire aux jeunes élèves de l'école du Ballet Royal du Danemark, Erik Bruhn ainsi que Hans Brenaa, qui enseignait une scène de pantomime et un pas de deux de La Kermesse à Bruges à Mette-Ida Kirk et Ib Andersen.
La soirée continuait par des fragments de ballets de Bournonville filmés par la télévision danoise dans les années 1960-1970 :
Les Volontaires du roi à Amager (1976) avec Henning Kronstam et Anne Marie Vessel-Schlüter (actuelle directrice de l'Ecole du Ballet Royal).
Le Conservatoire (1978) avec Ib Andersen et Flemming Ryberg.
"L'École du mercredi" (cours Bournonville, 1967) avec Peter Martins.
La Sylphide (1977) avec Sorella Englund et Flemming Ryberg.
Napoli, Acte III (1969) avec Eva Evdokimova, Eva Kloborg, Vibeke Roland, Kirsten Simone et Niels Kehlet.
En préambule à la seconde partie de la soirée, Erik Aschengreen a rappelé que les "classes" de Bournonville ont été la seule méthode d'enseignement utilisée au Ballet Royal du Danemark entre 1890 et 1930, ce qui a assuré la préservation du style après le décès du chorégraphe. Plus tard, des méthodes russes ont été introduites, mais sans pour autant abandonner les "classes" de Bournonville.
Erik Aschengreen tente ensuite de caractériser brièvement ce "style Bournonville" :
- importance primordiale du phrasé, calqué sur celui de la musique ; dans les épaulements, la tête doit toujours suivre la direction de la jambe en mouvement.
- les bras bas ; le statisme du haut du corps contraste avec la vélocité de la batterie.
Suit la projection des 22 exercices du mercredi, enregistrées en 2005, avec Gudrun Bojesen, Caroline Cavallo, Mads Blangstrup, Thomas Lund et Kristoffer Sakurai.
A l'occasion du bi-centenaire Bournonville, la totalité des "classes" de Bournonville (du lundi au samedi) a d'ailleurs été filmée et publiée en DVD.
Pour conclure, venait la projection de deux versions du "Pas de la Vestale" qui ferme la classe dite du samedi :
Toni Lander Marks et Flemming Flindt en 1967, puis Gudrun Bojesen et Thomas Lund en 2005.
Erik Aschengreen rappelle à cette occasion l'histoire de ce pas de deux célèbre :
Initialement, il avait été chorégraphié par Pierre Gardel, pour être inséré dans le premier acte de l'opéra La Vestale, de Gaspare Spontini, à l'Opéra de Paris, en 1807 ; Bournonville l'avait lui-même dansé à cinq reprises entre 1828 et 1832, avec Lise Noblet pour partenaire. Auguste Bournonville a emporté cette chorégraphie avec lui lorsqu'il a été nommé directeur du Ballet Royal du Danemark, et l'a intégrée à sa méthode d'enseignement.
Dernière édition par haydn le Sam Oct 13, 2007 7:52 pm; édité 2 fois |
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dominique delouche
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| Posté le: Sam Oct 13, 2007 11:09 am Sujet du message: |
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| Programmation exemplaire de ce que pourrait renouveler la Cinémathèque de la Danse sur le thème des Ecoles chorégraphiques. A Moscou, il y a des trésors de documents sur la période soviétique à la filmothèque du Bolchoï. A Londres la BBC confie tous les ans en août à Jane Pritchard des archives précieuses qu'elle présente en Semaines sur la Danse au National Film Theater. Le public d'hier soir était nombreux, jeune et enthousiaste. Il en redemande.
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haydn
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
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| Posté le: Lun Oct 15, 2007 10:48 am Sujet du message: |
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A propos du pas de La Vestale, un peu avant Bournonville, à l'Opéra:
Marie Taglioni a fait ses débuts à Paris, sur la scène de l’Opéra, le 23 juillet 1827, dans le pas du Sicilien, qu’elle dansait avec son frère Paul, puis de manière plus significative encore, le 3 août, dans ce fameux pas de deux de La Vestale inséré dans l’opéra de Spontini, baptisé Le Prix de la Danse, et qu’on pouvait considérer comme une sorte de test ou d’épreuve de virtuosité pour les danseurs.
Ce pas de deux, dans la chorégraphie que nous en a laissée Bournonville et comme en témoignent les films avec Toni Lander/Flemming Flindt ou Gudrun Bojesen/Thomas Lund, dure en effet pas moins 6 minutes, ce qui est évidemment considérable, presque inhumain, et doit accumuler un bon nombre des difficultés de la danse...
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