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La Source [J.G. Bart, ONP, 22/10 - 12/11/2011]
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Joël



Inscrit le: 11 Avr 2010
Messages: 112

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 3:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

paco a écrit:
j'avais cru que le personnage que Mozdock flirtait au IIe acte était Nourreda (sa propre soeur), trouvant super moderne qu'en 1866 on mêle une histoire d'inceste à un ballet... Wink

Ah, il m'a semblé aussi qu'à un moment Mozdock et Nouredda dansaient ensemble, quoiqu'assez chastement. Était-ce Nouredda ou Naïla ? Qui a mal vu ?
paco a écrit:
(grosse déception en ce qui me concerne pour Isabelle Ciaravola, qui est d'ordinaire si engagée).

Alors que je m'attendais à ce que le rôle de Nouredda soit très effacé, j'ai été au contraire très impressionné par Isabelle Ciaravola (que je n'avais vue qu'une seule fois auparavant dans un ballet faisant une soirée complète).
paco a écrit:
La fin, notamment, semblait tomber comme un cheveu dans la soupe, à aucun moment on n'a senti un frisson.

J'ai aussi trouvé que la fin manquait cruellement d'émotions.
(Le public de l'amphithéâtre a même ri quand Naïla est entrée sur scène par en-dessous en prenant l'ascenseur.)


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 9:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les photos de Laurent Philippe, prises sans doute lors de la pré-générale.


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haydn
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Messages: 26523

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 10:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que c'est Paco qui a raison : il était tard quand j'ai rédigé mon commentaire, et de plus, j'étais tellement persuadé qu'Isabelle Ciaravola aurait été bien plus naturellement Naïla que Nouredda. Donc, oui, l'affaire sent un peu l'inceste (ou le Sicilien - chez les Tatares, on n'est plus à ça près - au sang chaud, jaloux des amours de la frangine).

Le coup de la trappe, c'est un gros risque : ces engins ont une fâcheuse tendance à tomber en panne et on ne compte plus les Giselle obligées d'évacuer piteusement la scène par les dégagements... Et comme l'"ascenseur" a semblé marquer une hésitation, il n'en a pas fallu plus pour provoquer l'hilarité du public.







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Aurélie



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MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 10:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

NEOPHYTE a écrit:
C'est sûr que la double douche écossaise Phèdre-Psyché, ça rend méfiante vis à vis des créations de l'Opéra de Paris!
Mais comme les costumes de Christian Lacroix semblent sublimes, en prenant des places proches de la scène, ou en prenant des jumelles, il est peut être possible de se concentrer sur ce qui est sympa!
Je vais attendre les premiers compte-rendus du forum...
Wait and see (peut-être...).

Pareil pour moi, j'attends désormais les commentaires avant de prendre des places, surtout que maintenant il faut faire la queue au guichet... Et comme je trouve que les commentaires pour ce ballet ne débordent pas d'enthousiasme, je vais attendre 2012 pour retourner à Garnier...


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Lanou



Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 352
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 11:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, j'ai été enthousiasmé par ce ballet. La facture classique mérite qu'on s'y intéresse, avec une relative audace autour de la scénographie. Les lumières ne me semblent pas tout à fait désavantager l'ensemble, et les costumes sont vraiment superbes (les caucasiens, le tutu de Naïla...). J'ai été un peu frustré du point de vue de la chorégraphie de Nouredda. Oui, les pas de bourrée, c'est bien gentil mais faire des variations avec des fouettés ou une succession d'arabesques, ça va cinq minutes... Et bien que j'aime habituellement Mlle Ciaravola, les pirouettes avaient, vraiment, du mal à passer.
C'est évidemment très difficile pour une première de donner un avis fini. J'ai trouvé tout cela assez froid. Joliesque, mais froid. Toutefois, avec un fort potentiel de passage dans le répertoire, j'espère que les autres distributions seront plus intéressantes (J'y préfère Mlles Pujol et Ould-Braham de manière globale à Mlle Pagliero, très sûre techniquement, mais rarement transcendée...).
Forcément, rôle pour M. Heymann taillé sur mesure, mais également dans la manière dont il surveille les scènes, perché dans les cordages-lianes, tel un être bienfaisant desexualisé, mais instigateur du bien.
Les caucasiens mériteront un corps de ballet plus en-corps (on va dire que question caractère, on a vu mieux, mais on peut aussi apprécier la pudeur des femmes caucasiennes, jusque dans leur simplicité rutilante).
La suite mardi....


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LucyOnTheMoon



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Messages: 984

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Jean-Guillaume Bart a lui-même utilisé cette expression pour qualifier Naïla lors de la rencontre du Studio Bastille. Raison pour laquelle Djemil ne peut pas tomber amoureux d'elle.


Je n'ai pas assisté à la conférence du Studio Bastille, mais lors de la répétition publique ("Rencontres ballet") à l'amphithéâtre Bastille, le chorégraphe a expliqué exactement la même chose.


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Jonquille



Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1796

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 11:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est bien ce qui a été dit, mais alors comment expliquer que le Khan tombe amoureux de Naïla ?

Je suis assez d'accord sur le manque d'engagement des solistes d'hier. Mais je tiens à saluer Nolwenn Daniel qui a su vraiment interpréter le rôle de la favorite délaissée, contrairement à Charline Giezendanner la veille.


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Azulynn



Inscrit le: 13 Nov 2004
Messages: 659

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 12:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Selon Jean-Guillaume Bart, le Khan tombe amoureux de Naïla car elle représente justement l'opposé de toutes les femmes de son harem, séductrices expérimentées et sophistiquées - il est fasciné par son innocence et par ce côté (encore une fois) femme-enfant dont il a effectivement parlé à l'amphithéâtre Bastille.


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 12:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les photos de Laurent Philippe confirment mes craintes : les décors d'Eric Ruf ressemblent à un hommage à Buren et à titre tout à fait personnel, je les trouve affreux, affreux, affreux.........! (comme le disait Papin à Canto dans les Guignols de l'Info il y a un certain nombre d'années)
Eric Ruf comme Cantonna ont plusieurs cordes à leur arc mais ne sont pas aussi performants dans tous les domaines!
Je trouve Eric Ruf un peu "hors-jeu" et pas vraiment en harmonie avec les décidément sublimes costumes de Christian Lacroix.


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3562

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 12:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

NEOPHYTE a écrit:
Les photos de Laurent Philippe confirment mes craintes : les décors d'Eric Ruf ressemblent à un hommage à Buren et à titre tout à fait personnel, je les trouve affreux, affreux, affreux.........! (comme le disait Papin à Canto dans les Guignols de l'Info il y a un certain nombre d'années)
Eric Ruf comme Cantonna ont plusieurs cordes à leur arc mais ne sont pas aussi performants dans tous les domaines!
Je trouve Eric Ruf un peu "hors-jeu" et pas vraiment en harmonie avec les décidément sublimes costumes de Christian Lacroix.


je ne sais pas quand ces photos ont été prises, mais elles ne rendent pas du tout compte de ce que l'on voit en salle. L'éclairage notamment, apparaît ici bien cru, alors qu'en réalité il est tamisé, mordoré, et il est essentiel dans l'atmosphère rendue, notamment au 1er acte.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 1:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, j'étais très curieuse bien entendu de découvrir La Source, mais je ne partais pas convaincue d'avance par le projet, qui marquait d'emblée sa méfiance envers toute idée de restauration (comme s'il fallait réactualiser à tout prix, même les fantaisies les plus décadentes du XIXe siècle, ce qu'était cette Source) : la relecture écolo, le discours sur les femmes d'Orient opprimées, c'est un peu le genre de choses qui me fait lever les yeux au ciel... On est à l'Opéra quoi, pas à Envoyé spécial! Mais passons là-dessus. Je dirais que dans un premier temps, même si l'on était un peu prévenus, le ballet a de quoi dérouter, tout au moins visuellement. On a d'abord l'impression que Bart s'est évertué à gommer tout ce qui rend le ballet du XIXe siècle encore souvent si excitant. En gros, ce ballet ne ressemble en rien à une féerie. Vous vouliez de l'exotisme, du pittoresque, des montagnes caucasiennes et des sources fantastiques, eh bien, vous n'en aurez pas!... On est donc clairement du côté de la relecture post-moderne, théâtre dans le théâtre, intrusion du temps présent dans le grenier du passé, peut-être symbolisé par les ombres sur le sol, avec, pour justifier la chose, le discours intellectuellement très séduisant de Ruf et consorts, que l'on peut retrouver en détail dans l'interview parue dans En Scène. Le spectacle, donc, se déroule entièrement dans la pénombre et dans un décor certes mouvant, mais ultra-minimaliste, fait de cordes et d'un rideau de scène déchiré - c'est un peu comme si l'on assistait à une version concert de La Bayadère ou du Corsaire. Seuls les costumes, magnifiques, de Lacroix, et les ornements de Swarowski, viennent offrir cette plus-value de beauté matérielle qui fait tout le sel du ballet romantique.

On n'en est pas moins séduit par la réussite - paradoxale peut-être - du spectacle, y compris dans son relatif dénuement scénographique (et les lumières a priori ratées finissent même par se rendre intelligibles). Bien sûr, on peut déplorer quelques incohérences dramatiques et dramaturgiques (toujours rien compris à la transition dans l'acte II entre le premier et le second tableau), et des personnages insuffisamment dessinés (le Khan m'a paru très pâle, trop peu présent dramatiquement, par un refus peut-être excessif de la pantomime, Nouredda, délaissée par la chorégraphie et l'action, même si elle se retrouve souvent en scène ; à cela s'ajoute le problème d'une distribution qui ne marque pas suffisamment clairement l'opposition entre les deux femmes), mais dans l'ensemble, la réussite chorégraphique est telle que toutes ces broutilles de spectateur blasé apparaissent finalement bien secondaires (en même temps, il aurait été ridicule de faire d'un ballet imparfait du XIXe siècle un ouvrage miraculeusement parfait du XXIe siècle). La réussite du ballet, je crois, tient d'abord à la chorégraphie de Jean-Guillaume Bart, jamais ennuyeuse, jamais conventionnelle, conjuguée à une partition musicale delibo-minkusienne toujours plaisante. Dans un autre style, on a le même plaisir qu'avec les reconstructions de Vikharev : découvrir des enchaînements de pas oubliés, qui prouvent l'infinie richesse de ce langage classique si souvent asséché, appauvri, voire enlaidi par la postérité. Bart renoue là avec un certain classicisme, développé au travers d'une mosaïque (cohérente) de styles (et ce côté "auberge espagnole" est parfaitement mis en scène), très loin des tourments de Noureev - sans parler de ceux de Patrice Bart - et de ce néo-classicime universel, devenu le summum du conventionnel, dont Les Enfants du Paradis de Martinez nous ont récemment donné une image particulièrement ennuyeuse (avec un intertexte qui de toute façon m'intéresse beaucoup moins que celui de Bart). La chorégraphie est riche de références à l'histoire du ballet (merci Corsaire, merci Bayadère, merci Giselle et autres Sylphide, merci Balanchine...), mais cette réutilisation ne sombre jamais dans un formalisme un peu vain, dans le simple clin d'oeil ludique (un peu marre des clins d'oeil ludiques...), encore moins dans la parodie ou dans cette détestable dérision qui sévit partout aujourd'hui. C'est un pastiche savant, raffiné, mis au service d'une histoire, mais surtout d'une poésie - celle de l'orientalisme conjuguée à celle du merveilleux nordique. On s'écarte ainsi du pur exercice d'école ou de style, que n'évitent pas toujours les ballets de Lacotte. Sans bric-à-brac d'époque, sans céder au plaisir du kitsch décoratif, Bart rend un vrai et bel hommage au romantisme par la seule force du style et d'une danse toujours à l'écoute de la musique. Rien que pour cette honnêteté, son travail n'aura pas été vain. Autre motif de satisfaction, il n'a pas cherché à faire porter aux danseurs de l'Opéra un ballet qu'il n'auraient pas su porter et qui aurait pu engendrer quelques comparaisons douloureuses. Certes, on pourrait rêver de danses de caractère plus vivantes et passionnées que ce qu'on voit, mais dans l'ensemble, il a su jouer intelligemment la carte de l'intimisme, qui n'exclut pas l'extrême virtuosité - dans un esprit plus français que russe, - et c'est très bien ainsi -, plutôt que de s'abandonner au grand spectacle oculaire et pyrotechnique, difficile à assumer pour l'Opéra. Ce ballet est à tous égards une chance pour la troupe, même si malheureusement je n'ai pas eu l'impression que celle-ci était exactement sur la même longueur d'onde que le ballet et le chorégraphe lors de cette première.

Si j'ai modéré plus haut mon enthousiasme, c'est justement en raison d'une distribution de solistes que j'ai trouvée absolument sans magie et qui, de surcroît, ne m'a pas paru être à la hauteur d'une première, et encore moins d'un film destiné à être diffusé mondialement. Comme si le ballet - signe d'une vraie réussite pour Bart - pouvait tenir et s'apprécier pleinement, indépendamment même de ses interprètes du jour. Technique pas toujours propre ni flamboyante (eh oui, c'est dur le classique! on n'en fait plus tous les jours...) et investissement modéré dans la danse et l'action pour résumer. Il faut bien sûr en excepter Mathias Heymann, exceptionnel de bout en bout, littéralement sur une autre planète, on n'en attendait pas moins de Zaël. Comme Myriam Ould-Braham que l'on va bientôt découvrir en fée Naïla, il est absolument dans son élément dans ce rôle d'elfe bondissant et joueur, qui tire toutes les ficelles de l'action, dans un esprit proche du Puck du Songe d'une nuit d'été. Une incarnation pleine d'esprit, une présence lumineuse et souriante, servie par une technique de rêve. Dans le rôle de Nouredda, Isabelle Ciaravola ne manque peut-être pas de présence en belle héroïne caucasienne, mais la chorégraphie, bien moins intéressante du reste que celle confiée à Naïla, ne sert pas vraiment son style néo-classique : elle paraît notamment bien à la peine dans les parties de caractère de l'acte I, qui nécessitent un autre type de danseuse, plus affûtée des pieds et du bas de jambe. Mais la déception est au fond surtout venue du couple principal, d'une platitude totale, sans le charme ni la poésie que l'on serait en droit d'attendre. Oui, la technique est assurée du côté de Ludmila Pagliero, mais ce qu'offre le rôle est avant tout d'ordre stylistique (plus qu'interprétatif, là, il faut bien avouer que c'est un peu le vide intersidéral) et il y a comme un hiatus entre son tempérament terre-à-terre et ce qu'exige le rôle, un romantisme évanescent et mutin dans la droite ligne du personnage de la Sylphide. Quant au corps de ballet, son travail reste très perfectible : placements hésitants et approximatifs dans les ensembles de Nymphes et autres Odalisques, bras souvent désordonnés, danses de caractère peu investies, même si là-dessus il ne faut peut-être pas attendre de métamorphose radicale d'ici la semaine prochaine.




Dernière édition par sophia le Dim Oct 23, 2011 3:00 pm; édité 1 fois
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Ailey



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MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 2:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais il me semble que les beaux costumes de Lacroix et les pierreries ne sont supportables que parce que la lumière est douce et le décor sans éclat (mais pas banal). Cela permet à l'impression de mystère de ne jamais faiblir et quant à l'exotisme et au pittoresque, Lacroix y a pourvu! Pour ma part je l'en félicite mais plus ce serait trop!



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Ailey
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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 4:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un peu bêtement peut-être, je m'attendais à un premier acte dans un décor végétal, l'intrigue démarrant avec la source et le personnage de Naila en découlant....!
Le harem du Khan, lui, dans mon imagination, a un côté mille et une nuits!
donc je ne comprends pas la symbolique des cordes.
Les cordes sont fabriquées avec du chanvre, mais là les feuilles ont disparu.
A moins que ce soit un peu comme le 3ème acte de la Bayadère et que l'on soit dans un rêve aux vapeurs de narguilé....
et que Christian Lacroix soit le seul à ne pas avoir fumé!


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Joël



Inscrit le: 11 Avr 2010
Messages: 112

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

NEOPHYTE a écrit:
donc je ne comprends pas la symbolique des cordes.
Les cordes sont fabriquées avec du chanvre, mais là les feuilles ont disparu.

Dans la description du décor d'origine par Nuitter (citée dans le programme du spectacle, p. 46), on lit : "Au fond, des flancs d'un rocher, s'échappe un filet argentin d'une source ; autour de la source, des plantes verdoyantes fleurissent ; des lianes grimpantes s'enroulent aux branches des arbres, d'où elles laissent retomber des grappes de fleurs ". Ce sont manifestement ces lianes grimpantes qui ont inspiré le décorateur Éric Ruf. Ces lianes sont des cordages qui rappellent ceux qui apparaissent sur le rideau en trompe-l'œil de l'Opéra (comme le rappelait il me semble Jean-Guillaume Bart lors de la rencontre d'il y a dix jours).


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NEOPHYTE



Inscrit le: 25 Sep 2011
Messages: 1002
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Dim Oct 23, 2011 5:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est juste une impression, mais il me semble que le processus de création des différents intervenants a permis de respecter les idées de chacun.
Mais du coup l'ensemble n'est peut-être pas très cohérent.
La vision assez classique de Jean-Guillaume Bart semble se marier parfaitement avec les costumes de Christian Lacroix.
Eric Ruf semble avoir traité dans le passé du thème de la mélancolie des jeunes filles (les belles endormies du bord de Seine) et sa vision du romantisme est peut-être différente de celle d'un danseur classique familier de la Sylphide ou de la Bayadère.
J'aimerais bien qu'Eric Ruf explique lui-même pourquoi il a choisi les cordages comme thème de ses décors, je n'ai peut-être vraiment rien compris.


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