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mizuko
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mizuko
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mizuko
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Posté le: Mar Jan 15, 2013 2:11 pm Sujet du message: |
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[本家より]
モンテカルロ・バレエ 2013年1月~7月の公演予定です。 4月末にマイヨーの新作 Choré、5月中旬にプリンセス・グレース・アカデミー公演、7月中旬に Johannessen、Ekman、Verbruggen による新作、アトリエ公演、そして、英国ロイヤル・バレエの招聘公演もあります。 ツアーは西ヨーロッパのみのようですね。
Janvier - juillet 2013 : calendrier des Ballets de Monte-Carlo
LES SPECTACLES A MONACO
Du 13 au 17 mars 2013 - Atelier des Ballets de Monte-Carlo
« Imprévus »
À plusieurs reprises dans l’année, Jean-Christophe Maillot programmera les « Imprévus » : ces spectacles donnés à l’Atelier, au coeur de la compagnie, permettant de vivre le processus de création à quelques mètres des danseurs. Pour cet « Imprévus », Jean-Christophe Maillot provoque à nouveau la rencontre entre les étudiants en scénographie du Pavillon Bosio (Ecole Supérieure d’Art Plastiques de Monaco) et les danseurs, jeunes chorégraphes des Ballets de Monte-Carlo, une collaboration stimulante qui voit toujours naître des œuvres originales.
Du 25 au 28 avril 2013 – Grimaldi Forum
La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo
Choré
Nouvelle Création de Jean-Christophe Maillot
Du 25 au 28 avril, la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo interprétera au Grimaldi Forum, Choré la prochaine création de Jean-Christophe Maillot. En collaboration avec l’écrivain Jean Rouaud, le scénographe Dominique Drillot et le créateur de costumes Philippe Guillotel, le chorégraphe quitte momentanément l’univers des grands ballets narratifs pour se consacrer à ces pièces courtes et abstraites qui caractérisent tout autant son travail et sa réflexion.
Composé en cinq sections indépendantes, Choré a pour toile de fond l’émergence aux États-Unis des comédies musicales. Cette période, que le chorégraphe fait apparaître moins lumineuse que dans notre imagination, est ici le prétexte pour interroger l’évolution de la danse et tenter d’échapper, c’est une obsession chez lui, à la querelle des anciens et des modernes. De quoi se nourrit la danse ? Jusqu’où peut-elle s’émanciper ? À quel moment réclame-t-elle sa part de beauté, d’humour et de passé pour se sentir encore de ce monde ? L’univers des comédies musicales offre de précieux éléments de réponse et Jean-Christophe Maillot y puise de nombreux ingrédients pour développer la sienne.
Évoquant les déhanchements des hommes primitifs ou encore la danse de Saint Guy chez les fous, les premiers instants de Choré nous rappellent que la danse obéit avant tout à une pulsion. Jean-Christophe Maillot, s’interrogeant sur la nature de celle-ci, se demande si à travers elle nous exprimons notre désir de nous élever dans les airs ou au contraire de mieux nous enraciner dans le sol ? Confronté à la gravitation, le danseur a le choix : lutter contre cette force ou l’épouser - un dilemme qui a longtemps servi, avec l’utilisation des pointes notamment, de ligne de démarcation entre les anciens et les modernes. Jean-Christophe Maillot transpose ce débat dans l’univers des comédies musicales en comparant le style léger et élégant de Fred Astaire au martellement rageur et terrestre de Gene Kelly.
Prolongeant cette divergence originelle, les cinq sections de Choré mettent en scène les grands antagonismes qui agitent de manière récurrente le monde de la danse mais avec lesquels Jean-Christophe Maillot prend plaisir à jouer. Le rôle de la musique, le rapport à l’Histoire, les liens avec le théâtre, le cinéma, la littérature, sont autant d’arènes anciennes qu’il préfère réhabiliter en laboratoire ouvert à toutes les expérimentations. Choré joue la carte de la diversité mais n’est pas pour autant une tentative de conciliation aveugle ou de gommage des différences. Elle fait simplement le constat ironique que les contraintes dont on cherche à se débarrasser sont celles que l’on retrouve le plus surement sur son chemin. Repousser les limites de l’art ne fait que rendre plus lisibles encore les frontières auxquelles on croit échapper.
Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot
Scénographie et lumières : Dominique Drillot
Costumes : Philippe Guillotel
Dramaturgie : Jean Rouaud
Musiques : J-S. Bach (1ere section) / Bertrand Maillot (2e section) / Yan Maresz (3e section) / John Cage (4e section) / Solo de batterie improvisé (5e section)
Du 16 et 17 mai 2013 – Salle Garnier
Académie Princesse Grace
Programme à confirmer
Du 16 au 17 mai, l’Académie Princesse Grace donnera son traditionnel gala de fin d’année dans la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo. Au cours d’un spectacle diversifié qui rassemble des extraits de pièces de Balanchine, Jean-Christophe Maillot ou encore Sidi Larbi Cherkaoui, les élèves de l’Académie exprimeront l’étendue des talents qui leur permettront à l’issue de leur apprentissage d’intégrer une grande compagnie de danse internationale.
Du 5 au 8 juin 2013 - Atelier des Ballets de Monte-Carlo
« Imprévus »
Derniers Imprévus de la saison 2012-2013, l’occasion de découvrir les danseurs de la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo pour 5 représentations de Roméo et Juliette de Jean-Christophe Maillot au cœur de l’Atelier.
Du 27 au 29 juin 2013 – Grimaldi Forum
Monaco Dance Forum et Grimaldi Forum
Compagnie invitée :
The Royal Ballet
Manon
chorégraphie de MacMillian
Avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Direction : Martin Yates
Du 27 au 29 juin aura lieu en Principauté le grand événement chorégraphique de l’été. Le Monaco Dance Forum et le Grimaldi Forum s’associent pour faire venir à Monaco une compagnie mythique : Le Royal Ballet! Les danseurs d’exception viendront présenter au Grimaldi Forum Manon de Kenneth MacMillian, accompagné par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, sous la direction de Martin Yates.
Du 10 au 12 juillet 2013 – Salle Garnier
La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo
Shéhérazade et Vers un Pays Sage chorégraphies de Jean-Christophe Maillot
Avec Shéhérazade et Vers un Pays Sage, la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo vous propose une soirée Jean-Christophe Maillot.
Du 17 au 19 juillet 2013 – Salle Garnier
La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo
Créations de Johannessen, Ekman et Verbruggen
La Compagnie enrichira son répertoire avec 3 créations de Ina Christel Johannessen, Alexander Ekman etJeroen Verbruggen.
Tarifs
Cat 1 : 33 € (individuels) - 26 € (groupes) - 10 € (- de 25 ans) - 26 € (Carte BMC)
Cat 2 : 28 € (individuels) - 22 € (groupes) - 10 € (- de 25 ans) - 22 € (Carte BMC)
Cat 3 : 19 € (individuels) - 15 € (groupes) - 10 € (- de 25 ans) - 15 € (Carte BMC)
Tarification spéciale les 27, 28 et 29 juin (Royal Ballet)
Carré Vip : 160 €
Cat 2 : 110 €
Cat 3 : 80
Balcon 1 : 60 €
Balcon 2 : 35 €
Vente uniquement via www.grimaldiforum.com / +377 99 99 30 00
LES TOURNÉES DE LA COMPAGNIE
Du 18 janvier au 17 février 2013 – Tournée en France et en Suisse
Lac
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
Du 18 au 20 janvier : Reims
Du 26 au 27 janvier : Vichy
Les 30 et 31 janvier : Nevers
Les 16 et 17 février : Fréjus
Le Songe
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
Les 23 et 24 janvier : Fribourg
Le 2 février : Arcachon
Les 7 et 8 mai 2013 – Tournée en Allemagne
Wiesbaden
Le Songe
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
Du 18 au 19 juin 2013 – Tournée en Allemagne
Hambourg
Roméo et Juliette
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
22 juin 2013 – Tournée en Espagne
Grenade
Shéhérazade et [i]Vers un Pays Sage
Chorégraphies de Jean-Christophe Maillot
Du 28 au 29 juin 2013 – Tournée en France
Chateauvallon
Daphnis & [i]Chloé et Shéhérazade
Chorégraphies de Jean-Christophe Maillot
Les 26 et 27 juillet 2013 – Tournée en Espagne
Perallada
Lac
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
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mizuko
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mizuko
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Posté le: Lun Fév 11, 2013 1:10 pm Sujet du message: |
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[本家より]
それと、マイヨーの次なる新作 Choré についてお知らせが来てますので、こちらにも。
Communiqué (service de presse des Ballets de Monte-Carlo)
Choré
Nouvelle création de Jean-Christophe Maillot
avec la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo
Du 25 au 28 avril 2013
Salle des Princes - Grimaldi Forum Monaco
Citation: |
Avec Choré, Jean-Christophe Maillot quitte momentanément l’univers des grands ballets narratifs pour se consacrer à ces pièces courtes et abstraites qui caractérisent tout autant son travail et sa réflexion. Composé en cinq sections indépendantes, Choré a pour toile de fond l’émergence aux États-Unis des comédies musicales. Cette période, que le chorégraphe fait apparaître moins lumineuse que dans notre imagination, est ici le prétexte pour interroger l’évolution de la danse et tenter d’échapper, c’est une obsession chez lui, à la querelle des anciens et des modernes. De quoi se nourrit la danse ? Jusqu’où peut-elle s’émanciper ? À quel moment réclame-t-elle sa part de beauté, d’humour et de passé pour se sentir encore de ce monde ? L’univers des comédies musicales offre de précieux éléments de réponse et Jean-Christophe Maillot y puise de nombreux ingrédients pour développer la sienne.
Évoquant les déhanchements des hommes primitifs ou encore la danse de Saint Guy chez les fous, les premiers instants de Choré nous rappellent que la danse obéit avant tout à une pulsion. Jean-Christophe Maillot, s’interrogeant sur la nature de celle-ci, se demande si à travers elle nous exprimons notre désir de nous élever dans les airs ou au contraire de mieux nous enraciner dans le sol ? Confronté à la gravitation, le danseur a le choix : lutter contre cette force ou l’épouser - un dilemme qui a longtemps servi, avec l’utilisation des pointes notamment, de ligne de démarcation entre les anciens et les modernes. Jean-Christophe Maillot transpose ce débat dans l’univers des comédies musicales en comparant le style léger et élégant de Fred Astaire au martellement rageur et terrestre de Gene Kelly.
Prolongeant cette divergence originelle, les cinq sections de Choré mettent en scène les grands antagonismes qui agitent de manière récurrente le monde de la danse mais avec lesquels Jean-Christophe Maillot prend plaisir à jouer. Le rôle de la musique, le rapport à l’Histoire, les liens avec le théâtre, le cinéma, la littérature, sont autant d’arènes anciennes qu’il préfère réhabiliter en laboratoire ouvert à toutes les expérimentations. Choré joue la carte de la diversité mais n’est pas pour autant une tentative de conciliation aveugle ou de gommage des différences. Elle fait simplement le constat ironique que les contraintes dont on cherche à se débarrasser sont celles que l’on retrouve le plus sûrement sur son chemin. Repousser les limites de l’art ne fait que rendre plus lisibles encore les frontières auxquelles on croit échapper.
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Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot
Scénographie et lumières : Dominique Drillot
Costumes : Philippe Guillotel
Dramaturgie : Jean Rouaud
Musiques : J-S. Bach (1ere section) / Bertrand Maillot (2e section) / Yan Maresz (3e section) / John Cage (4e section) / Solo de batterie improvisé (5e section)
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mizuko
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mizuko
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Posté le: Sam Mai 04, 2013 3:21 pm Sujet du message: |
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[本家より]
初日前のものですが、Nice-Matin にマイヨーのインタビューがあります。
Citation: |
Choré est la deuxième création que vous signez avec l'écrivain Jean Rouaud. Vous êtes toujours plus complices ?
J'aime travailler avec d'autres créateurs, c'est une obsession. Avec Jean Rouaud, nous nous sommes découvert une passion commune pour la comédie musicale. Moi convaincu que le plus grand danseur de tous les temps est Fred Astaire, lui comparant son style aérien au martellement terrestre de Gene Kelly.
Et cette comparaison tient en elle toute la question de la gravitation, fondamentale en danse. Le danseur doit-il résister ou épouser cette force ? Ce dilemme a longtemps marqué la ligne de démarcation entre les modernes et les anciens. C'était un bon point de départ… |
Choré ou l'ode à la danse des ballets de Monte-Carlo, par Christelle Lefebvre (Nice-Matin)
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mizuko
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mizuko
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Posté le: Dim Juin 16, 2013 1:18 pm Sujet du message: |
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[本家より]
7月の公演概要です。 ポスターがユーモアがあっていいですね~。
Du 10 au 19 juillet 2013, Les Ballets de Monte-Carlo interpréteront à l’Opéra Garnier de Monte-Carlo un éventail d’oeuvres qui soulignent une fois de plus la polyvalence et l’excellence des cinquante danseurs de la compagnie.
Du 10 au 12 juillet, le public pourra dans une même soirée redécouvrir Vers Pays Sage et Shéhérazade de Jean-Christophe Maillot. Le premier ballet est un hommage généreux et enthousiaste du chorégraphe à son père Jean Maillot, artiste peintre trop vite disparu. L’énergie que celui-ci a consacrée à sa peinture, et à la vie de manière générale, est le fil conducteur de cette pièce d’une rare physicalité qui a marqué un tournant dans le développement international de la compagnie.
Avec Shéhérazade, Jean-Christophe Maillot nous offre un ballet aux senteurs d’Orient qui trouve dans les ors de la Salle Garnier l’écrin parfait. Épousant les ondulations sans fin de la partition de Rimski-Korsakov, ce ballet tout droit sorti des contes des Mille et une Nuits, nous plonge dans une danse sensuelle et festive - un kaléidoscope d’images qui s’entremêlent langoureusement en une fresque envoûtante et un clin d’oeil aussi à Michel Fokine.
Du 17 au 19 juillet, un programme dense de trois oeuvres différentes donnera l’occasion aux spectateurs d’expérimenter une large gamme d’émotions. Si le facétieux Rondo du chorégraphe suédois Alexander Ekman est une pièce rythmée qui déborde d’énergie et d’inventivité, Blind Willow de la norvégienne Ina Christel Johannessen est une œuvre poétique et poignante qui explore à travers une scénographie en clair-obscur, l’équilibre du corps. Enfin, Arithmophobia, la nouvelle création de Jeroen Verbruggen, également jeune danseur des Ballets de Monte-Carlo, nous plongera dans une réflexion sur la peur des nombres et la fin du monde. L’angoisse du dernier décompte est ici vue à travers le prisme du romantisme et donne lieu à une pièce assez crue mais dont la teneur n’empêche ni l’espoir ni un certain humour.
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Opéra Garnier Monte-Carlo, from 10 to 19 July 2013, Les Ballets de Monte-Carlo will perform a selection of works once again showcasing the multi-talented excellence of the company’s fifty dancers.
From 10 to 12 July, in the space of a same evening, the general public will be able to re-discover Vers Pays Sage and Shéhérazade by Jean-Christophe Maillot. The choreographer’s first ballet, a generous, enthusiastic tribute to his father, the painter Jean Maillot who died young. The energy that the latter devoted to his painting and to life in general is the common thread running through a piece of rare physicality which marked a turning point in the company’s international development.
With Shéhérazade, Jean-Christophe Maillot serves up a ballet with a taste of the Orient in the perfect magnificent gilt setting of the Salle Garnier. The ballet, straight out of the Thousand and One Nights, mirrors the endless undulations of Rimsky Korsakov’s piece, plunging us into a sensual, festive dance – a kaleidoscope of images, interwoven languorously into an enchanting tableau.
From 17 to 19 July, a packed programme of three different works will give spectators the opportunity to experience a wide range of emotions. The multi-facetted Rondo by Swedish choreographer Alexander Ekman is a rhythmic piece bursting with energy and inventiveness, Blind Willow by the Norwegian Ina Christel Johannessen is a poignant poetic work which explores the balance of the body through its light-dark staging. Last but not least, Arithmophobia, the new work by Jeroen Verbruggen, also a young dancer with the Ballets de Monte-Carlo, plunges us into a reflection on the fear of numbers and the end of the world. The anxiety of the final countdown is viewed through a romantic prism delivering a raw piece with its own brand of hope and humour.
Du 10 au 12 juillet à 20h30
Salle Garnier- Opéra de Monte-Carlo
Vers un Pays Sage et Shéhérazade
Chorégraphies de Jean-Christophe Maillot
Vers un pays sage
Scénographie Jean-Christophe Maillot, Dominique Drillot
Costumes Jean-Christophe Maillot, Jean-Michel Lainé
Lumières Dominique Drillot
Musique John Adams
Image d’après le tableau original de Jean Maillot
Première 29 décembre 1995, Monte-Carlo
Durée 28 mn
Créé en 1995, Vers un Pays sage est un ballet fondamental dans l’oeuvre de Jean-Christophe Maillot, au point que la presse a désigné cette pièce - toujours plus belle au fil du temps - comme un chef d’oeuvre. Cette chorégraphie qui a fait le tour du monde a marqué de manière emblématique l’identité artistique des Ballets de Monte-Carlo. Également inscrit au répertoire du Royal Danish Ballet, du Stuttgart Ballet et de la Compagnie Grenade, Vers un Pays sage sera par ailleurs interprété en juillet 2013 à Paris par le Ballet National de l’Opéra de Vienne. Jean-Christophe Maillot a crée Vers un Pays Sage en hommage à son père Jean Maillot, artiste peintre trop vite disparu. Passionné et boulimique de travail, ce coloriste réputé a signé près de 260 tableaux, décors et costumes d’opéra. L’énergie qu’il a consacrée à sa peinture, et à la vie de manière générale, est le fil conducteur de ce ballet d’une rare physicalité. Vers un Pays Sage se cale sur la musique effrénée de John Adams et ne laisse en effet aucun repos aux danseurs. Il leur donne pour défi celui de parvenir au bout de ce ballet, d’en franchir la ligne d’arrivée. Jean-Christophe Maillot a ainsi évacué le moindre temps mort pour mieux célébrer la vie, à l’image d’un père qui a brûlé pour elle une quantité d’énergie presque insolente.
En mettant brusquement fin à son existence, la mort s’est adressée à ceux qui sont restés, leur demandant s’il valait mieux vivre en étant prudent ou en étant gourmand. Vers un Pays Sage est une ode à la gourmandise de Jean Maillot. Être gourmand ne signifie pas pour autant céder à la facilité. Le chorégraphe a reçu de son père l’idée qu’il fallait faire preuve d’autant de rigueur et d’application dans le travail que dans le débordement des cadres qu’on nous impose. Être scrupuleux, méthodique et exigeant mais toujours en vue de s’affranchir des limites. Vers un Pays Sage traduit en mouvement cette conviction en imposant aux danseurs un rythme d’une intensité difficilement tenable en même temps qu’il leur offre le moyen de se dépasser. Au-delà de cette notion d’effort libérateur, le ballet nous révèle également la joie d’être ensemble et rend ainsi hommage à l’idée de solidarité que Jean Maillot plaçait au sommet de ses valeurs. Les danseurs tournoient, se livrent à de nombreux portés et viennent à bout d’équilibres précaires grâce aux liens qui les unissent et au soutient qu’ils s’apportent mutuellement.
À la fin du ballet, tandis que le calme revient sur scène, un tableau de Jean Maillot apparaît pour dérober à notre regard un couple de danseurs. Ses couleurs nous rappellent l’amour du peintre pour les tons indéfinissables, les mélanges, les complémentarités et les teintes particulières. Ces mêmes teintes, qui ont dirigé les choix de lumière de Dominique Drillot pour ce ballet, sont les dernières qu’utilisa le peintre lors de son ultime exposition intitulée Pays Sage…
In 1995 Jean-Christophe Maillot created Vers un Pays Sage in tribute to his father, the painter Jean Maillot, who died at a young age. The renowned passionate, workaholic colourist produced nearly 260 paintings, scenery and opera costumes. The energy that he devoted to his painting and life in general, is the common thread running through this ballet piece of rare physicality. Vers un Pays Sage is based on the frenetic music of John Adams. It does not allow the dancers the slightest respite. He sets them the challenge of reaching the end of the ballet… making it over the finish line... Quite simply Jean-Christophe Maillot has eliminated the slightest down time to celebrate life in all its glory, like his father who burned so brightly with an outrageous amount of energy. Ending his life brusquely, death addresses those still alive, asking if it is better to live a life half-lived or with zest. Vers un Pays Sage is an ode to Jean Maillot’s appetite for life. However, an appetite for life does not in any way mean merely coasting along. The choreographer takes up his father’s idea that it is necessary to devote as much rigor and application to work as possible in order to break out of the boxes imposed upon us. Scrupulous, methodological and demanding but always striving to move outside the comfort zone, Vers un Pays Sage translates this conviction into movement - imposing an intense rhythm on the dancers that is hard to sustain, offering them the means of excelling themselves in the process. A range of companies such as the Royal Danish Ballet, Stuttgart Ballet and Vienna Opera National Ballet have already taken up the challenge and included the piece in their repertoire.
Beyond its notion of liberation through effort, the ballet also reveals the joy of togetherness, paying tribute to the idea of solidarity central to Jean Maillot’s value system. The dancers twirl and swirl about, perform a great number of exerting lifts and pull off precarious balancing feats thanks to the bonds which unite them and the mutual support that they provide each other.
At the end of the ballet, calm returns to the stage and a painting by Jean Maillot appears, stealing our gaze away with a pair of dancers. Its colours remind us of the painter’s love of indefinable tones, blends, complementarities and specific hues. Said same hues, which have informed Dominique Drillot’s lighting design for the ballet, are the last ones the painter would use during his final exhibition entitled Pays Sage…
Shéhérazade
Chorégraphie de Jean-Christophe Maillot
Musique Nicolaï Rimski-Korsakov
Décors et costumes Jérôme Kaplan
Eléments de décors d’après Léon Bakst
Lumières Dominique Drillot
Première 26 décembre 2009, Monte-Carlo
Durée 45 mn
Plus qu’un hommage aux Ballets Russes, cette vision de Shéhérazade que nous offre Jean-Christophe Maillot résonne davantage comme des retrouvailles entre le chorégraphe et les êtres, fictifs ou réels, qui nourrissent son univers artistique depuis trente années de carrière. Parmi tous les personnages qui peuplent les tiroirs de ses souvenirs, la belle Shéhérazade aura souvent dansé devant les yeux du chorégraphe mais le véritable tête-à-tête avec la princesse des Mille et une Nuit aura longtemps été différé.
En 1994, Shéhérazade croise une première fois le chemin de l’artiste peu après son arrivée aux Ballets de Monte- Carlo. Son second programme, dédié aux Ballets Russes, fait déjà intervenir l’épouse du terrible sultan Shahriar et Jean-Christophe Maillot contracte à cette occasion le virus des collaborations artistiques. Suite à ce premier Ballet, vécu aussi comme un merveilleux choc esthétique, plus aucun de ses spectacles ne se fera désormais sans la participation de quelques complices peintres, scénographes ou écrivains. Quinze ans plus tard, Jean-Christophe Maillot, plongé au coeur de la célébration nationale du Centenaire des Ballets Russes, s’offre enfin le plaisir de retrouver la princesse Shéhérazade pour un ballet aux senteurs d’Orient. Certes, les décors de Léon Bakst et la chorégraphie de Michel Fokine ne sont jamais bien loin, mais c’est surtout du côté de Rimski-Korsakov et sa musique symphonique entêtante qu’il faut chercher le véritable point d’ancrage de ce nouveau ballet. Le compositeur ne souhaitant pas que Shéhérazade soit dansée, la compagnie des Ballets Russes avait attendu sa mort pour mettre la main sur sa partition et la chorégraphier, en l’amputant au passage de son troisième mouvement. Mais fasciné par les ondulations sans fin de cette musique qui roule et enfle au gré d’une houle imprévisible, Jean-Christophe Maillot a repris l’intégralité de la partition du compositeur russe et nous plonge dans une danse sensuelle et festive - un kaléidoscope d’images qui s’entremêlent langoureusement en une fresque envoûtante - une pièce hybride et étrange où l’original s’enchâsse dans la modernité pour accoucher d’un spectacle voluptueux et féérique. Souvenons- nous avec émoi que Rimski-Korsakov acheva sa partition en juillet 1888, quelques semaines après la naissance de sa fille, Marie, près du lac Tchermenetz, dans un décor et une euphorie indescriptibles. Peut-être est-ce là que se concentre l’essence de sa musique qui, refusant toute narration, toute image précise, propose « des motifs qui passent et se répandent dans toutes les parties du morceau, se faisant suite et s’entrelaçant ».
With his version of Scheherazade Jean-Christophe Maillot offers us more than a homage to the Ballets Russes. His version of the Persian tale resonates more like a reunion between the choreographer and all the others, real or imaginary, who have come to life over the past thirty years in his artistic universe. As a choreographer, Maillot has long been fascinated by the the infinite variations of the beautiful Scheherazade that haunt his creative imagination.
But, just as the princess of the Thousand and One Nights deferred the story’s end, he too has meandered before coming to a conclusion. In 1994, shortly after Jean-Christophe Maillot arrived in Monte-Carlo, he engaged his first encounter with Scheherazade in the course of a program dedicated to the Ballets Russes. It was at this time that he also caught the virus of artistic collaborations. After this ballet, which he experienced as a marvelous esthetic shock, Maillot never again mounted a performance without integrating the participation of accomplices, whether painters, set designers or writers. Fifteen years later, Maillot, plunged into the heart of the celebration of the Ballets Russes Centennial, now allows himself the satisfaction of creating an entire ballet redolent of oriental splendor. The sets by Leon Bakst and the choreography by Michel Fokine may well be in the back of Maillot’s mind, but the true anchor of this new ballet is the intoxicating symphonic music of Nikolay Rimsky-Korsakov. The composer never wished for this music to serve for dance. The Ballets Russes waited for his death before choreographing this score, and on the way amputating its third movement. But Jean-Christophe Maillot was fascinated by the hypnotic undulations of this music that rolls and roils according to its own unpredictable wind ; he has taken the whole of the Russian composer’s composition and plunged us into a sensual and festive dance - kaleidoscopic images languorously melting into a captivating fresco‚- an odd and hybrid piece in which the strange and the original are fitted into the most modern idiom to born into a voluptuous and magical spectacle. We are moved to remember that Rimsky-Korsakov put the final touches on this composition in July 1888, just a few weeks after the birth of his daughter, Marie, near Cheryemenyetskoye Lake, undoubtedly a euphoric moment in an idyllic landscape. Certainly this is one way to interpret his music, as it refuses all narrative discourse, and proposes ‚ «motifs that meander and spill over into all the parts of the music, until they intertwine beguilingly.»
Du 17 au 19 juillet à 20h30
Salle Garnier- Opéra de Monte-Carlo
Blind Willow
Chorégraphie d’Ina Christel Johannessen
Rondo
Chorégraphie d’Alexander Ekman
Arithmophobia
Chorégraphie de Jeroen Verbruggen - CRÉATION
Blind Willow
Chorégraphie d’Ina Christel Johannessen
Scénographie Kristin Torp
Assistante Pia Hammer
Costumes Kristin Torp
Lumières Samuel Théry
Musique Ryoji Ikeda, Alva Noto, Tommy Janssen, Dakota Suite, Murcof, Hannu
Première 21 décembre 2012, Monte-Carlo
Durée 30 mn
Le saule aveugle est le titre d’un livre de Murakami.
Un saule aveugle n’existe pas. Le saule que nous connaissons est surtout le saule pleureur (qu’utilisent souvent ceux qui cherchent de l’eau). « Un saule aveugle semble petit à l’extérieur, mais il a des racines incroyablement profondes », explique Haruki Murakami. « En fait, après un certain point, il s’arrête de grandir et pousse de plus en plus vers le bas. Comme si l’obscurité le nourrissait ». L’image des yeux bandés que j’utilise dans cette création est tirée de la mythologie grecque. Il s’agit de Thémis qui symbolise la loi divine et naturelle, l’ordre et la justice. Elle est représentée comme une femme belle, parfois aveugle avec un bandeau sur les yeux. Elle tient une balance dans une main et une épée dans l’autre. Une image similaire a été utilisée pour la déesse romaine Lustitia. Le bandeau représente l’objectivité dans la mesure où la justice est, ou devrait être, rendue de manière objective, sans crainte ni faveur, indépendamment de l’identité, de l’argent, du pouvoir ou de la faiblesse. Une justice aveugle et impartiale...
J’ai commencé à travailler sur ce thème au printemps. En même temps, nous avons connu en Norvège le procès pour ce meurtre terrible qui a coûté la vie à tant de gens. 77 jeunes personnes ont été tuées par un seul homme. Un cas simple pour la justice? L’homme a revendiqué avoir agi selon ses convictions mais les psychologues n’ont pu s’entendre pour déterminer s’il était fou ou responsable. Était-il trop malade pour être condamné à la prison? Au bout du compte, il a été jugé en tant que personne normale.
Je voulais faire une création poétique.
La danseuse dans Blind Willow qui choisit de se bander les yeux le fait peut-être pour ne pas voir ou pour filtrer ce que son environnement lui montre. Il est trop difficile de rester objectif, d’affronter la vérité. Peut-être veut-elle laisser ces choses dans l’inconscient? Les échelles, la balance dans les mains de la justice sont des thèmes qui me permettent d’approfondir la notion d’équilibre. Dans les différents duos qu’ils exécutent, les danseurs travaillent sur l’équilibre du corps. Un détail lié au contact d’une main, un mot, un regard... Comment cela agit sur notre équilibre ? Voilà ce qui est important pour moi.
Ina Christel Johannessen
“A blind willow looks small on the outside, but it’s got incredible deep roots”, she explained. “Actually, after a certain point it stops growing up and pushes further and further down into the grown. As if the darkness nourish it”. Haruki Murakami The blind or blindfolded image I use in the creation is from Greek mythology, Themis was the personification of divine or natural law, order, and justice. Her name means justice. Themis was depicted as a beautiful woman, sometimes blind with a bandage over her eyes, and holding a pair of scales in one hand, a sword or in the other. A similar image was used for the Roman goddess Iustitia (Justitia or Lady Justice) The blindfold represents objectivity, in that justice
is or should be meted out objectively, without fear or favor, regardless of identity, money, power, or weakness; blind justice and impartiality...
I started with this theme in the spring, at the same time as we in Norway had the trial of the terrible murder case, when 77 young people were killed and shot by one person. A simple case for justice? Yes, but still he believes he did the right thing! And the psychologists could not agree if he was insane to do and say so. Was he too sick to be sentenced to prison? Finally, he was judged as normal.
I wanted to make a poetic creation.
The dancer in “Blind Willow” who choose to blindfold herself is perhaps more denying to see or to be, wanting to make a filter to the surroundings. It is too difficult to stay objective, to see the truth, does she wants to stay in the unconscious? The scales, libra, in Lady justice hands is also a theme I have worked with : the balance. In the different duets the dancers are investigating and challenging the balance in the body. The detail in the touch of a hand, a word, a gaze;- how may that pull us off balance or back on balance, THAT is important for me.
Ina Christel Johannessen
Rondo
Scénographie, Costumes Alexander Ekman
Lumières Tom Visser
Musiques Montage d’Alexander Ekman
utilisant des oeuvres de W.A. Mozart, J.S. Bach et Xavier Cugat
Première 21 décembre 2012, Monte-Carlo
Durée 25 mn
Hymne aux pulsations qui agitent notre corps, Rondo d’Alexander Ekman est un ballet résolument joyeux qui fait le grand écart entre le Tap dance et la danse sur pointe. La créativité de ce ballet facétieux explore le besoin primaire de la danse chez l’homme. Dans un premier temps, celui-ci s’est redressé et a découvert la marche… d’abord chaotique et hésitante. Puis, la succession de nos deux pas ayant gagné en continuité, la marche est devenue ce rythme binaire lancinant qui sous-tend nos déplacements. Et si la danse était née de ce tempo surgi au fond de nous-mêmes… de ces pas martelés indéfiniment et appelant tout le corps à produire saccades et déhanchements? À moins qu’il ne s’agisse des battements de notre cœur…
Dans Rondo, ce n’est pas la musique qui invite à la danse mais bien le rythme. Dès le lever de rideau, cinq danseurs produisent individuellement un segment rythmique à l’aide de leurs corps et de quelques accessoires. Puis, les additionnant les uns aux autres, ils créent une chaîne de bruits qui déclenche cet ensemble de pas et de figures désignés par le terme «chorégraphie». Toute la suite du ballet est une succession de séquences où les danseurs rivalisent d’imagination et d’habileté pour produire ce rythme et l’incarner. L’art de la danse est ici festif. Les Ballets de Monte-Carlo semblent s’être métamorphosés en un gigantesque piano mécanique afin de répondre aux attentes du chorégraphe suédois réputé pour son humour et sa créativité.
«Rondo, c’est essentiellement du rythme. Le rythme dans tous ses aspects : des pointes qui frappent aux baguettes de tambour qui grattent les percussions, et aux danseurs qui respirent. Le rythme m’a toujours fasciné… Qu’est-ce que le rythme? Et comment y réagissons-nous? Ce fut une très grande joie de créer cette pièce avec les danseurs. Je n’aurais jamais imaginé demander à quelqu’un de courir littéralement sur un piano ou de frapper les touches du clavier avec ses pieds. Je remercie toutes les personnes qui ont fait partie de ce processus, et j’espère que vous apprécierez Rondo.»
Alexander Ekman
Rondo by Alexander Ekman is a love letter to the beats of our body movements – an upliftingly joyful ballet spanning tap dance and pointe ballet. This multi-facetted ballet piece is a creative exploration of man’s primal urge to dance evident from the first moment that we stand on two feet and take that first chaotic, hesitant step. Then, as soon as we manage to put one foot in front of the other in a continuous manner, walking becomes a pulsating binary rhythm which underlies our movements. What if dance was born out of this tempo rising from deep inside us… from our beating steps, urging our entire body to jerk and our hips to sway? Or maybe it’s our heart beat…?
In Rondo, it’s rhythm not music that invites us to dance. As soon as the curtain rises, five dancers perform an individual rhythmic segment with the help of their bodies and a few accessories. Then, stringing them all together, they create a chain of noise which triggers the whole combination of steps and moves we refer to as «choreography». The entire ballet that follows is a succession of sequences in which the dancers attempt to outdo each other in imagination and skill to produce and embody rhythm. The art of dance has a festive feel. Les Ballets de Monte-Carlo will be transformed into a gigantic mechanical piano to meet the demands of this Swedish choreographer renowned for his humour and creativity.
«Rondo is all about rhythm. Rhythms in all ways, from point shoes banging to drum sticks scratching to dancers breathing. Rhythm has always fascinated me... What is Rhythm? And why do we respond to it? It has been a great joy creating this piece together with the dancers. Never thought I would ask someone to literally run on a piano or bang its keys with their feet. I thank everyone who has been a part of this process and hope you will enjoy Rondo.»
Alexander Ekman
Arithmophobia
Scénographie Jeroen Verbruggen assisté de Tina Alloncle (étudiante à l’ESAP de Monaco)
Costumes Jeroen Verbruggen assisté de Jean-Michel Lainé et Leslie Bourgeois
d’après les peintures de Jean Rustin
Lumières Samuel Théry
Musique Symphonie N°10 de Mahler recomposée par Matthew Herbert
Premier mouvement Adage (pour la série Recomposed de Deutsche Grammophon)
Vidéo Gregory Sebbane
Durée 30 mn
Souffrance liée à la peur des nombres, l’arithmophobie devient dans le ballet de Jeroen Verbruggen une réflexion sur le temps qu’il nous reste à vivre. Le jeune chorégraphe, également danseur au sein des Ballets de Monte-Carlo, traite de ce thème sans que la situation tourne nécessairement au drame ou au désespoir. Paniquer est inutile car la fin du monde est de toute façon déjà acquise si l’on fait la somme de toutes les petites catastrophes quotidiennes. Chacun des huit danseurs présents sur scène porte ainsi en lui une histoire personnelle qui individuellement n’est pas d’une noirceur absolue. C’est en additionnant celle-ci aux autres que le spectateur se rend compte que quelque chose dysfonctionne collectivement.
Pour illustrer l’hypothèse d’un univers bientôt sans l’homme, Jeroen Verbruggen a puisé dans plusieurs écrits, notamment l’Apocalypse de Saint Jean, et les a unifiés dans une scénographie pleine de surprises. La 10e symphonie «inachevée» de Mahler a été adaptée à cette occasion par l’artiste électro Matthew Herbert. Quant aux costumes, ils sont inspirés de la figuration crue du peintre Jean Rustin et offre une lecture du corps, choquante pour certains, poétique pour d’autres.
Jeroen Verbruggen se défend de délivrer un message sombre à travers sa danse : «Malgré la gravité du sujet, Arithmophobia est un clin d’oeil à l’Acte blanc du ballet romantique – cet acte souvent insouciant où les choses sont légères. La fin du monde, c’est mourir tous ensemble et au même moment. C’est tout de même plus réconfortant que d’effectuer le voyage tout seul»
In Jeroen Verbruggen’s ballet arithmophobia, or suffering associated with a fear of numbers, becomes a reflection on the remaining time we have to live. The young choreographer cum dancer with the Ballets de Monte-Carlo, approaches the theme in a way which avoids gloom and doom. Panicking is pointless as we all know that if we add up all the minor daily catastrophes we see all around us the end of the world is inevitably nigh. Each of the eight dancers on stage carries a personal story which individually is not all black. By adding this to the others the audience realises that there is a collective malfunction.
To illustrate the hypothesis of an imminent universe devoid of humans, Jeroen Verbruggen has drawn inspiration from a range of written works, in particular the Apocalypse of Saint John, unifying them into a staged performance full of surprises. Mahler’s 10th “unfinished” symphony has been adapted for the occasion by electronic artist Matthew Herbert. Costumes are inspired by the crude representation of painter Jean Rustin which offers an interpretation of the body that some may find shocking, others poetic.
Jeroen Verbruggen refrains from delivering a sombre message in his dance work: “In spite of the serious nature of the subject matter, Arithmophobia is an allusion to the ‘Acte blanc’ in romantic ballet – an often carefree act in which everything is light. The end of the world will mean everyone dying together at the same time. A more comforting thought than travelling through life alone”.
TARIFS
INDIVIDUEL / GROUPES / JEUNES - DE 25 ANS
série 1 : 33 € / 26 € / 10 €
série 2 : 28 € / 22 € / 10 €
série 3 : 19 € / 15 € / 10 €
RÉSERVATIONS SPECTACLES
Par téléphone : Atrium du Casino : (00) 377 98 06 28 28
Sur Internet : www.balletsdemontecarlo.com / www.fnac.comPoints
Billetterie : - Atrium du Casino de Monte-Carlo
du mardi au samedi de 10h à 17h30.
Dans les magasins FNAC et CARREFOUR.
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14951 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Juin 16, 2013 1:19 pm Sujet du message: |
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[本家より]
英国ロイヤル・バレエは、日本公演の前、6月27~29日ににモンテカルロで 『マノン』 を上演します。
Les Ballets de Monte-Carlo et le Grimaldi Forum sont aujourd’hui heureux et fiers de s’associer pour proposer au public un spectacle de grande envergure interprété par l’une des plus prestigieuses compagnies internationales. Le Royal Ballet occupe une place particulière dans le coeur de la Principauté car à l’origine de cette compagnie mythique se trouve Ninette de Valois, immense danseuse issue des Ballets Russes pour qui Monaco fut l’atelier créatif. La grande soliste confiera plus tard qu’elle y a appris auprès de Diaghilev tout ce qu’il y avait à savoir sur l’art de diriger une compagnie de ballet. C’est également elle qui donna sa chance au jeune Kenneth MacMillan en l’intégrant au sein de l’école de danse et lui permit de devenir plus tard le chorégraphe emblématique de la compagnie. Aujourd’hui, L’Histoire de Manon nous est présentée sur la scène du Grimaldi Forum, accompagnée par nos amis de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Cette pièce, qui symbolise l’excellence du Royal Ballet, vient s’inscrire dans la réflexion que nous menons tous ensemble pour faire de Monaco un lieu phare de l’art chorégraphique et de ses disciplines voisines.
Sylvie Biancheri
Directeur Général du Grimaldi Forum
General Manager of the Grimaldi Forum
Jean-Christophe Maillot
Chorégraphe-Directeur des Ballets de Monte-Carlo
Director-Choreographer of the Monte Carlo Ballets
MANON, PAR-DELÀ LE BIEN ET LE MAL
En 1974, L’Histoire de Manon est loin d’être le premier ballet scandaleux dans l’histoire de l’art chorégraphique. Les Ballets Russes avaient défrayé la chronique bien avant et les filles de mauvaise vie, à l’image de Marguerite, étaient chose connue dans le répertoire classique. Pourquoi Manon a donc tant choqué une partie de l’opinion alors qu’au même moment le public plébiscitait l’oeuvre de MacMillan ? Une des raisons est sans doute la crudité avec laquelle le chorégraphe met en scène le sordide des situations les plus misérables. Ce ballet montre sans détours que le vice n’est pas une affaire de morale mais de pauvreté. Dès le début, Manon est lavée de ses péchés puisque l’environnement dans lequel elle vit autorise tous les moyens pour s’en échapper. L’époque choisie par MacMillan pour situer son ballet n’est pas anodine. Nous sommes à la veille de la Révolution Française, à un moment où la corruption et la dépravation ont atteint leur paroxysme. Du plus misérable au plus noble, nul ne semble pouvoir échapper à l’abîme, et dans ce contexte, Manon n’est qu’une femme de plus parmi les victimes d’une pauvreté d’une rare violence. Précisément, le ballet de MacMillan est particulièrement violent. Il n’élude pas la violence et ne se contente pas non plus de l’évoquer. Au contraire, il la montre, souvent dans son expression la plus simple, afin que personne ne puisse l’ignorer ou se réfugier dans un hypothétique second niveau de lecture. Les prostituées retroussent leurs jupons, les pauvres s’entretuent pour quelques pièces jetées au sol, le puissant abat à bout portant celui qui l’a spolié, le chef de caserne viole les détenues qu’il trouve à son goût. Kenneth MacMillan a toujours soutenu que la danse classique n’avait d’intérêt que si on en étirait le vocabulaire académique pour créer davantage de sens.
Une des grandes qualités de L’Histoire de Manon est bel et bien cet équilibre parfaitement dosé entre la technique classique et la rudesse du récit. Cette danse académique, MacMillan ne lui laisse aucun moment de répit, il ne la quitte pas des yeux. Elle qui aime tant papillonner et s’adonner à la futilité, il la ramène à terre et la livre à la morsure du réel. Chaque scène conserve sa part de souillure, de drame, de gâchis social. Du lever au tomber de rideau, personne n’est innocent. Ainsi, les rares moments où les deux amants se retrouvent seuls pour se jurer un amour éternel sont immanquablement salis, soit par l’irruption de Lescaut qui vend sa soeur au plus offrant, soit par Monsieur G.M. qui piétine ce monde avec un cynisme effroyable. L’effet de tant de noirceur est d’une efficacité redoutable. Chaque mouvement prend une force qu’il aurait été impossible d’atteindre avec une intention narrative plus assagie. On pense évidemment au début de l’Acte III, à ces femmes déportées à la Nouvelle-Orléans qui s’effondrent dès leur arrivée au port. MacMillan met alors la danse au service de la fragilité et produit une vision chorégraphique de l’épuisement. On pense également, au début de l’Acte II, à cette soirée dans l’hôtel particulier de Madame où Lescaut, saoul au point de ne pouvoir tenir sur ses jambes, éprouve toutes les peines du monde à exécuter quelques pas de danse et ne peut porter dignement sa partenaire. Cette fois, MacMillan recherche clairement le trait d’humour et de fait, malgré la tristesse de la situation où s’expose une débauche qui n’a au fond rien de comique, on rit de bon coeur.
L’Histoire de Manon serait-il donc un ballet amoral et irrémédiablement sombre ? Non, car dans cette société sans scrupules, un personnage incarne l’espoir, c’est Des Grieux. Il est le seul à croire encore en la force d’un amour supérieur aux bassesses de ce monde perverti. Son âme est encore vierge et à sa première apparition, il n’est encore qu’un étudiant plongé dans la méditation d’un de ses nombreux livres. Sa connaissance du monde est donc essentiellement littéraire. Souvent on le voit écrire, comme si les mots pouvaient secourir. Lui aussi pourtant commettra, au nom de son idéal amoureux, les plus graves délits. Des Grieux trichera, volera et tuera. Mais Des Grieux survivra et MacMillan signe à travers ce personnage fragile mais néanmoins vivant, l’un des plus beaux exemples d’archarnement face à l’adversité.
MANON, BEYOND GOOD AND EVIL
In 1974, L’Histoire de Manon was far from being the first scandalous ballet in the history of choreographic art. Russian Ballets had already made front-page news long before and girls of loose morals, in the image of Marguerite, were well known in the classical repertoire. Why then did Manon shock some commentators so much while, at the same time, the public was so keen on MacMillan’s work? Without a doubt, one of the reasons was the crudeness with which the choreographer puts on stage the sordidness of the most miserable situations. This ballet explicitly shows that vice is not a matter of morals but of poverty. From the beginning, Manon washes away her sins as the environment she lives in allows any means used to escape from it. The timeframe chosen by MacMillan to set his ballet is not trivial. It is set on the eve of the French Revolution, at a time when corruption and depravity reached a paroxysm. From the most miserable to the most noble, nobody seems to be able to escape the abyss and, in this context, Manon is simply another woman among the victims of a peculiarly violent poverty. Precisely, MacMillan’s ballet is particularly violent. It does not elude violence and is not satisfied by simply evoking it. On the contrary, it shows it, often in its simplest expression, so that no one can ignore it or take refuge in a hypothetical second level of reading. The prostitutes roll up their skirts, the poor kill one another for a few coins thrown on the ground, the powerful kill those that rob them at close range and the police chief rapes detainees he fancies. Kenneth MacMillan has always maintained that classical dancing has no appeal unless academic vocabulary was stretched to create more meaning.
One of the great qualities of L’Histoire de Manon is indeed this perfectly dosed balance between classical technique and the roughness of the story. MacMillan never gives a moment’s rest to academic dancing, he does not takes his eyes off of it. Dance, which loves to flutter and indulge in futility, is taken back down to earth by him and given a piece of reality. Each scene keeps its part of defilement, drama and social waste. From the moment the curtain rises and until it drops, no one is innocent. This way, the rare moments when the two lovers find themselves alone to swear eternal love to each other are inevitably dirty, be it by Lescaut’s interruption as he is selling his sister to the highest bidder or by Monsieur G.M. who tramples on this world with terrifying cynicism. The effect of such darkness is formidably efficient. Each movement takes on a force that would have been impossible to achieve with more chastened narrative intentions. At the beginning of Act III, the public obviously thinks about the women deported to New Orleans who collapse from their arrival at the port. This way, MacMillan puts dance to the service of fragility and produces a choreographic image of exhaustion. At the beginning of Act II, the public also thinks about the evening at Madam’s individual hotel when Lescaut, drunk to the point of not being able to stand, struggles greatly to perform a few dance steps, unable to carry his partner with dignity. This time, MacMillan is clearly looking for a feature of humour and fact, despite the sadness of the situation that exposes debauchery that, deep down, is not funny at all, and we laugh heartily.
Then, is L’Histoire de Manon an amoral and incurably sombre ballet? No, because, in this unscrupulous society, a character embodies hope, Des Grieux. He is the only one who still believes in the power of a love that is above the vileness of this perverted world. His soul is still virgin and, when he first appears, he is still simply a student lost in thoughts about one of his many books. His knowledge of the world is thus essentially literary. He can often be seen writing, as through words were able to provide relief. However, he will also commit the most severe crimes in the name of his love ideal. Des Grieux will cheat, steal and kill. But Des Grieux will survive and MacMillan shows one of the most beautiful examples of resiliency against adversity through this fragile but vivid character.
Argument
ACTE I
Scène 1
La cour d’une auberge près de Paris
Les actrices, les gentilhommes et les demi-mondaines de Paris fréquentent la cour de l’auberge. Parmi eux se trouvent Des Grieux (un jeune étudiant), le riche Monsieur G.M. et Lescaut, qui est là pour retrouver sa soeur Manon, en route pour entrer au couvent. Une calèche arrive avec à son bord Manon et un gentilhomme âgé qu’elle attire grandement. Lescaut le remarque et entraîne le gentilhomme dans l’auberge pour trouver un arrangement avec lui au sujet de Manon. Celle-ci reste dehors et rencontre Des Grieux. Ils tombent amoureux et décident de s’enfuir pour Paris à l’aide de l’argent qu’elle a volé au vieux gentilhomme. Ce dernier et Lescaut sortent de l’auberge après avoir fait affaire et constatent avec désarroi que Manon a disparu. Monsieur G.M. dit à Lescaut que lui aussi est intéressé par Manon et, en raison de la richesse du prétendant, Lescaut promet de trouver Manon et de la persuader de l’accepter en mariage.
Scène 2
Les appartements de Des Grieux à Paris
Des Grieux écrit une lettre à son père mais Manon l’interrompt en lui déclarant son amour. Des Grieux sort poster la lettre et, en son absence, Lescaut arrive avec Monsieur G.M. Manon cède aux avances de ce dernier. Lorsque Des Grieux revient, Lescaut le persuade qu’il y aura beaucoup de richesses pour tous si lui, Des Grieux, donne son aval à la liaison entre G.M. et Manon.
Entracte
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ACTE II
Scène 1
Une fête à l’hôtel particulier de Madame
Manon arrive à la fête organisée par Monsieur G.M. et est à l’évidence déchirée entre la richesse de son compagnon et son amour pour Des Grieux, qui est toujours là avec Lescaut. Des Grieux tente de persuader Manon de partir avec lui mais elle lui répond que le moment n’est pas propice et ne le sera que lorsqu’il aura soutiré plus d’argent à Monsieur G.M. aux cartes. Des Grieux est pris en train de tricher, et lui et Manon s’enfuient à toutes jambes.
Scène 2
Appartements de Des Grieux
Manon et Des Grieux se déclarent une nouvelle fois leur amour réciproque, mais Monsieur G.M. arrive avec la police et Manon est arrêtée pour prostitution. Lescaut est tué dans la lutte qui s’ensuit.
Entracte
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ACTE III
La Nouvelle-Orléans
Scène 1
Le port
Le geôlier du bagne attend l’arrivée des condamnés de France. Manon a été déportée aux Amériques en tant que prostituée et Des Grieux l’y a suivi en prétendant être son mari. Le geôlier porte maintenant son intérêt sur Manon.
Scène 2
La chambre du geôlier
Le geôlier a arrêté Manon mais lui offre de la récompenser dans l’espoir qu’elle quitte Des Grieux pour vivre avec lui. Des Grieux fait irruption et tue le geôlier.
Scène 3
Le marais
Manon et Des Grieux se sont enfuis dans le marais de Louisiane. Elle a renoncé à toutes ses ambitions passées de richesse et de splendeur par amour pour Des Grieux. Alors qu’ils fuient leurs poursuivants, Manon s’effondre et meurt dans les bras de Des Grieux.
Synopsis
ACT I
Scene 1
The courtyard of an inn near Paris
Actresses, gentlemen and the demi-monde from Paris frequent the courtyard of the inn. Among them are Des Grieux (a young student), the wealthy Monsieur G.M. and Lescaut, who is there to meet his sister Manon on her way to enter a convent. A coach arrives bringing Manon and an Old Gentleman who has been very much attracted to her. Lescaut notices this and takes the Old Gentleman into the inn to come to an arrangement with him over Manon. Manon remains outside and meets Des Grieux. They fall in love and decide to escape to Paris with the help of the money that she has stolen from the Old Gentleman. Lescaut and the Old Gentleman come out of the inn, having made a bargain, and to their dismay see that Manon has disappeared. Monsieur G.M. tells Lescaut that he too is interested in Manon and, because of G.M.’s wealth, Lescaut promises to find Manon and persuade her to accept him.
Scene 2
Des Grieux’s lodgings in Paris
Des Grieux is writing a letter to his father but Manon interrupts by declaring her love for him. Des Grieux goes to post the letter and in his absence Lescaut arrives with Monsieur G.M. Manon yields to G.M.’s advances. When Des Grieux returns, Lescaut persuades him that there will be great wealth for all of them if he, Des Grieux, will sanction the liaison between G.M. and Manon.
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ACT II
Scene 1
A party at Madame’s hôtel particulier
Manon arrives at the party given by Monsieur G.M. and is clearly torn between the wealth of her companion and her love for Des Grieux, who is there with Lescaut. Des Grieux tries to persuade Manon to leave with him but she tells him that the time is not right and will be only when he takes more of Monsieur G.M.’s money at cards. Des Grieux is caught cheating and he and Manon rush away.
Scene 2
Des Grieux’s lodgings
Manon and Des Grieux once again declare their love for one another, but Monsieur G.M. arrives with the police and Manon is arrested as a prostitute. In the ensuing struggle, Lescaut is killed.
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ACT III
New Orleans
Scene 1
The port
The Gaoler of the penal colony awaits the arrival of the convicts from France. Manon has been deported to America as a prostitute and Des Grieux has followed her there by pretending to be her husband. The Gaoler now turns his interest towards Manon.
Scene 2
The Gaoler’s room
The Gaoler has arrested Manon but offers her rewards in the hope that she will desert Des Grieux and live with him. Des Grieux breaks in and kills the Gaoler.
Scene 3
The swamp
Manon and Des Grieux have escaped into the swamp of Louisiana. All her former ambitions of wealth and splendour have been renounced for her love of Des Grieux. While eluding their pursuers, Manon collapses and dies in Des Grieux’s arms.
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Infos - réservations :
Tél : +377 9999 3000
www.grimaldiforum.com
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Textes, traductions, informations et photos : service de presse des Ballets de Monte-Carlo / Grimaldi Forum
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14951 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Juin 16, 2013 1:21 pm Sujet du message: |
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[本家より]
キャストについての情報は出てないみたいなんですが、Haydn さんが広報から受け取ったモンテカルロ公演に参加するプリンシパルとソリストのリストを紹介してくださってます:
Carlos Acosta
Gary Avis
Leanne Benjamin
Ricardo Cervera
Helen Crawford
Mara Galeazzi
Bennet Gartside
Nehemiah Kish
Brian Maloney
Roberta Marquez
Steven McRae
Itziar Mendizabal
Laura Morera
Marianela Nuñez
Christopher Saunders
Thiago Soares
Eric Underwood
Edward Watson
Thomas Whitehead
3日間ですが4公演で、このリストから想像するに、主演カップルはベンジャミン×アコスタ、マルケス×マクレー、ヌニェス×ワトソンの3組ですかね。
・・・と思ったら、マーラ・ガレアッツィが29日にマノンを踊ることを twitter で発表しているそうなので、ガレアッツィ×キッシュを追加して、4組、ですね。
ベンジャミンとガレアッツィは、今シーズン限りで引退です。 お二人とも日本公演には参加しますよ!
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14951 Localisation: tokyo
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Posté le: Sam Sep 14, 2013 2:10 pm Sujet du message: |
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[本家より]
ちょっと先に貼り付けておきます~。
Citation: |
CASSE-NOISETTE
Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Interprété par : l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Direction : Nicolas Brochot
Scénographie : Alain Lagarde
Costumes : Philippe Guilllotel
Argument : Jean-Christophe Maillot et Jean Rouaud
Jean-Christophe Maillot a finalement accepté... « Casse-Noisette » reviendra bien à Monaco après treize ans d’absence et de sollicitation intense de la part du public. Mais qu’on ne s’y trompe pas… C’est un ballet entièrement revu qui sera présenté cet hiver au Grimaldi Forum. Racontant les rêves d’une petite fille qui deviennent réels grâce à la magie, « Casse-Noisette Compagnie » fait écho à la propre expérience de Jean-Christophe Maillot, arrivé il y a 20 ans en Principauté. Le Chorégraphe Directeur des Ballets de Monte-Carlo y a créé un univers où tout devient possible et où la danse peut venir à bout des antagonismes les plus irréductibles.
Lorsqu’en 1992 Jean-Christophe Maillot crée au Centre Chorégraphique National de Tours Casse-Noisette Circus, il ignore le destin que ce spectacle connaîtra huit ans plus tard à Monaco. En 2000, l’œuvre née à Tours sera reprise en grand format sous le chapiteau de Fontvieille à l’occasion du Jubilé de S.A.S. Le Prince Rainier III. Pendant un mois, Casse-Noisette Circus fera salle comble et consacrera définitivement le chorégraphe en Principauté. Par quels moyens Jean-Christophe Maillot a su toucher aussi « déraisonnablement » le cœur du public tout en sachant tenir à bonne distance les règles efficaces mais formatées du divertissement ? On pourrait décrypter à l’infini mais en vain les raisons d’un tel succès. Il est des spectacles pour lesquels la magie opère et résiste à la dissection.
Un indice pourtant… À la veille de sa nomination en tant que Chorégraphe Directeur des Ballets de Monte-Carlo, Jean-Christophe Maillot signe pour la compagnie un autre ballet qui va entériner sa prise de fonction : L’Enfant et les Sortilèges. Le thème qui relie Casse-Noisette à ce ballet créé à quelques mois d’intervalles est évident : un enfant ne se satisfaisant pas du monde bâclé des adultes crée son propre univers. Depuis toujours Jean-Christophe Maillot se nourrit de l’enfance. En témoignent le cinéma noir et blanc de Jacques Tati qu’il vénère, l’univers des contes qu’il revisite inlassablement ou encore la famille nombreuse d’artistes qui l’entoure à chaque nouvelle création. Jean-Christophe Maillot se situe au-delà de la nostalgie qui est l’aveu que nous avons capitulé et laissé confisquer nos rêves. Lui est l’enfant qui refuse le paradis perdu après lequel nous courrons toute notre vie et c’est bien souvent en interrogeant celui que nous avons été que le chorégraphe atteint aussi vite le cœur du public.
Fils d’un peintre qui réalisa de nombreux décors de théâtre, Jean-Christophe Maillot a grandi parmi les toiles, les châssis, les cordes et les poulies. Il a donc su très tôt que les personnages fictifs pouvaient basculer dans la réalité. La petite Clara du Casse-Noisette le sait bien elle aussi. Comme elle, Jean-Christophe Maillot a croisé un puissant magicien en arrivant à Monaco. Sa rencontre avec S.A.R. la Princesse de Hanovre lui a permis de créer pour la compagnie plus de 30 ballets et de donner vie à des centaines de rôles.
Casse-noisette Compagnie raconte ce rêve éveillé. Les personnages emblématiques créés par Jean-Christophe Maillot tout au long de sa carrière traversent cette pièce dont la scénographie truffée d’astuces permet d’ouvrir la malle du chorégraphe et de faire surgir sur scène ses meilleurs amis et ses meilleurs démons. |
ツアー予定についてですが、今シーズンはモスクワ、上海、バルセロナ、カリフォルニア、ニューヨーク、ロンドン、パリやリヨンもあります。
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14951 Localisation: tokyo
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Posté le: Sam Sep 14, 2013 2:12 pm Sujet du message: |
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[本家より]
モンテカルロの広報室から届いた 2013-2014 シーズンのプレスリリースです。
12月には、「On the Edge」 と題したディアナ・ヴィシニョーワの公演があります。 ダブルビルで、どちらもヴィシニョーワに新しく振り付けられた新作。 カールソンの 「Woman in a room」 とマイヨーの 「Swithch」 です。
それと、12月と言えば・・の 『くるみ割り人形』 が13年ぶりに上演されるそう。 しかし、再演ではなく、新しくマイヨーが振り付けるのだそうです。
さらに、これらより先にあるのが、プリンセス・グレース・アカデミーによる 「Soirée Surprise」。 オーガナイザーを務めるのは Luca Masala で、マイヨーの芸術監督としての20周年を記念してマイヨーのレパートリーに即した演目となるみたいですが、しかし、プログラムは秘密なんだそうです。
LES BALLETS DE MONTE-CARLO
Les prochains rendez-vous d’octobre 2013 à janvier 2014
Cette année, les Ballets de Monte-Carlo s’apprêtent à vivre une saison particulière… En effet, Jean-Christophe Maillot nommé Chorégraphe-Directeur en 1993, fête ses 20 ans à la tête de la compagnie. La programmation proposée au public en décembre 2013 reflète plus que jamais sa vision artistique et l’ambitieux projet qu’il développe depuis deux décennies à Monaco pour promouvoir la danse.
LES SPECTACLES A MONACO
Les 25 et 26 octobre 2013
- Atelier des Ballets de Monte-Carlo«Imprévus» par l’Académie Princesse Grace
11 décembre 2013
- Atelier des Ballets de Monte-Carlo
Spectacle de l’Académie Princesse Grace
14 et 15 décembre 2013
– Salle Garnier
Monaco Dance Forum
Savion Glover Solo in Time
18 et 19 décembre 2013 – Salle Garnier
Monaco Dance Forum
Dania Vishneva «On the Edge»
Woman in a room, création de Carolyn Carlson
Switch, création de Jean-Christophe Maillot
26 décembre 2013 - 5 janvier 2014
– Grimaldi Forum
La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo
Casse-Noisette Compagnie, création de Jean-Christophe Maillot
Citation: |
Dans un premier temps, c’est la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo qui sera le théâtre des festivités.
Le 11 décembre 2013, l’Académie Princesse Grace proposera une Soirée Surprise, organisée par Luca Masala, autour du répertoire de Jean-Christophe Maillot à l’occasion de ses 20 ans à la tête des Ballets de Monte-Carlo. Le principal intéressé ignore tout du contenu et ordre a été donné de ne rien dévoiler... Le répertoire de Jean-Christophe Maillot, que l’on qualifie souvent « d’inclassable », a la particularité d’être au carrefour d’influences variées et a jeté de nombreux ponts entre la danse classique et la danse contemporaine. Pour les élèves de l’Académie Princesse Grace qui ambitionnent d’intégrer des compagnies professionnelles de tout type, ce répertoire est un outil pédagogique précieux dans la mesure où il exige d’eux une grande polyvalence et fait appel à leur technique autant qu’à leurs qualités d’interprète.
Les 14 et 15 décembre 2013, le Monaco Dance Forum a l’immense plaisir de proposer au public Solo in time, une performance époustouflante de Savion Glover. Considéré comme l’un des plus grands danseurs de claquettes au monde, Savion Glover fait résonner le fer de ses souliers dans l’Opéra Garnier et nous offre un mariage parfait et furieusement enthousiaste entre le Tap Dance et le Flamenco.
Les 18 et 19 décembre 2013, toujours dans le cadre du Monaco Dance Forum, l’Opéra Garnier servira d’écrin à une rencontre au sommet entre grands danseurs et chorégraphes d’exception.
Lors d’une soirée intitulée « On the Edge », La danseuse étoile du Mariinsky Diana Vishneva, acclamée sur les plus grandes scènes internationales, interprétera Woman in a room, un solo créé pour elle par Carolyn Carlson. Puis elle interprétera aux côtés de Bernice Coppieters et Gaëtan Morlotti, Switch, une création de Jean-Christophe Maillot pour les trois artistes.
Du 26 décembre 2013 au 5 janvier 2014, le temps fort de la saison aura lieu au Grimaldi Forum avec Casse-Noisette Compagnie, la nouvelle création Jean-Christophe Maillot.
Son Casse-Noisette Circus avait vu le jour sous chapiteau à l’occasion du Jubilé du Prince Rainier III, grand amateur de cirque et de danse. Ce nouveau Casse-Noisette Compagnie, interprété par les 50 danseurs de la Compagnie et accompagné par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, fait écho à ce fameux spectacle plébiscité il y a plus de dix ans mais il ne le reprend pas.
Ce nouveau spectacle grand format raconte l’histoire de Clara qui voit ses rêves se réaliser grâce à la magie. Le ballet évoque ainsi directement la propre histoire de Jean-Christophe Maillot qui, arrivant à Monaco en 1993, rêvait lui aussi de créer un univers artistique. Comme la jeune Clara, il a croisé un puissant magicien : sa rencontre avec S.A.R. la Princesse de Hanovre, témoin et actrice principale de l’art chorégraphique à Monaco, lui a permis de créer pour la compagnie plus de 30 ballets et de donner vie à des centaines de rôles.
Casse-noisette Compagnie raconte ce rêve éveillé et exprime le souhait du chorégraphe de rendre ainsi hommage à celle qui l’a rendu possible. Les personnages emblématiques créés par Jean-Christophe Maillot tout au long de sa carrière traversent ce ballet et racontent la belle histoire du chorégraphe, toujours en cours d’écriture... |
LA CARTE «BALLETS DE MONTE-CARLO» Saison 2013 / 2014
La Carte Ballets de Monte-Carlo à 50 € vous propose cette saison :
• Un tarif réduit sur toutes les représentations de la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo et du Monaco Dance Forum et de l’Académie Princesse Grace.
• Une invitation aux Imprévus, soirées spectacles conviviales
dans l’Atelier de création des Ballets de Monte-Carlo.
• De recevoir le programme des activités des Ballets de Monte-Carlo à votre domicile
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14951 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Oct 06, 2013 2:13 pm Sujet du message: |
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[本家より]
カロリン・カールソンがヴィシニョーワに振り付ける Woman in a room、モンテカルロでは12月18、19日にダブル・ビル <<On the Edge>> の一演目として上演されるのですが、その前の12月12、13日にフランス北部、ベルギーとの国境近くのルーべ Roubaix にある劇場 le Colisée de Roubaix で披露されるそうです。
http://www.coliseeroubaix.com/27_soiree-carolyn-carlson.html
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