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Orphée et Eurydice (Pina Bausch)
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elise



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MessagePosté le: Dim Mai 29, 2005 10:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

MARTINEZ " n'est pas retiré des distributions " mais s'est retiré



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elise
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haydn
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 9:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci de cette précision, Elise.


Le Monde, en sus de l'article déjà mentionné, met en ligne deux autres textes concernant cet Orphée et Eurydice chorégraphié par Pina Bausch, avec notamment quelques réflexions de Brigitte Lefèvre :


Citation:
C'est comme si l'on vous confiait un enfant. Mais Pina savait, avant qu'Orphée et Eurydice n'entre au répertoire, que je serais avec elle, pour elle, quoi qu'il arrive. La première fois que j'ai vu un spectacle de Pina Bausch, il s'agissait de Barbe-Bleue, à la fin des années 1970. Ça a été un choc émotionnel et esthétique inouï. Je n'ai eu de cesse de l'amener à l'Opéra de Paris



L'article de Rosita Boisseau, qui comprend également une mini-interview de Dominique Mercy, est ICI



Le second papier est plus un descriptif de l'oeuvre elle-même :


Citation:
Au creux de cet écrin, la gestuelle de Pina Bausch va s'élancer. Limpide, elle se distingue par des accents puissants du buste, des torsions emportées par les bras fougueux et fluides, si typiques du style de la chorégraphe. La base du mouvement est classique : l'étoile Marie-Agnès Gillot raconte qu'on peut nommer tous les pas créés par Bausch avec le vocabulaire académique. Mais ce mouvement s'effectue dans un élan, un déploiement, un "volume musculaire" , pour reprendre le terme d'Eleonora Abbagnato, qui sont inédits.



L'article complet est ICI


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Azulynn



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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 11:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les photos de la générale sont en ligne sur le site de l'Agence Enguérand : c'est ici !
Wilfried Romoli apparaît sur plusieurs photos, en plus de MA Gillot, Eleonora Abbagnato et de Yann Bridard.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 12:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Azulynn Very Happy


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haydn
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 11:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Premiers souvenirs (évidemment moins pros que ceux de chez Enguerrand...) de cette soirée qui a valu une bonne dizaine de rappels aux danseurs, chanteurs et instrumentistes, ainsi qu'une ovation debout à Pina Bausch :




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haydn
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 11:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Deuxième série :




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haydn
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 11:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Troisième série :




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haydn
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MessagePosté le: Mar Mai 31, 2005 12:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour résumer brièvement la soirée, avant un compte rendu-plus détaillé :


Musicalement, cet Orphée et Eurydice fut d'excellente tenue, avec un Balthasar-Neumann Ensemble très homogène et propre, sous la direction inspirée, mais un peu lente de Thomas Hengelbrock (je ne sais d'ailleurs pas si le chef a été libre de choisir ses tempi ou s'il lui ont été imposés par Pina Bausch). Le choeur était pour sa part absolument remarquable. En ce qui concerne les solistes vocaux, on aura surtout apprécié le timbre clair et léger d'Alexandra Zamojska (Amour), tandis que Charlotte Hennekant était un Orphée émouvant sur le plan dramatique, mais qui s'abandonnait aussi à quelques sons poitrinés dans le grave, pas forcément adéquats, au début de l'ouvrage. Elle est plus à l'aise dans le quatrième et dernier tableau, où le rôle est mieux dans sa tessiture. L'Eurydice de Jaël Azzaretti était pour sa part assez convaincante, et on lui reprochera seulement une diction allemande peu intelligible.

Mais venons-en à la danse.

Si Marie-Agnès Gillot a comme on pouvait s'y attendre été une Eurydice magnifique, si Yann Bridard semble retrouver ses marques et a campé un Orphée à la sensibilité (un peu trop?) à fleur de peau, celle qui aura le plus marqué cette soirée par la finesse, la délicatesse de son art deumeure Miteki Kudo, dont la touchante interprétation du rôle d'Amour restera sans doute gravé dans la mémoire de bien des balletomanes. Chacun de ses gestes était habité d'une poèsie mélancolique, toute de nuances subtiles, de demi-teintes certes douces, mais jamais mièvres. De la très belle danse. On ne peut que déplorer que Mlle Kudo ait, comme quelques autres danseuses talentueuses de sa génération, fait les frais d'une relative mise à l'écart au cours des dernières années, et n'ait pas eu une carrière véritablement conforme à ses mérites.

Autre prestation impressionnante ce soir, celle du danseur coréen Yong Geol Kim, qui, aux côtés de l'intouchable Wilfried Romoli, fut un "forgeron de l'Enfer" d'une force d'évocation proprement terrifiante.

N'oublions pas non plus de mentionner une Emilie Cozette évanescente, fine, dans l'allégorie de la Paix (troisième tableau), un Stéphane Phavorin toujours aussi bon acteur.

Dans le corps de ballet, Christelle Granier s'est distinguée par un louable engagement physique et un jeu d'une grade expressivité.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Mai 31, 2005 2:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et hop, un peu de rab' :












A noter que les musiciens du Balthasar Neumann Ensemble, eux, sont tous restés dans la fosse jusqu'au dernier rappel.


Cela dit, la version utilisée de la partition d'Oprhée et Eurydice est une aberration musicologique.

D'une part, elle a été sévèrement "bricolée" par Pina Bausch (beaucoup plus qu'on voudrait bien le faire croire dans le programme), avec notamment la suppression des deux dernières scènes du 3ème acte, et la réintroduction, après la seconde mort d'Eurydice, du choeur des furies qui ouvre normalement le second acte.

D'autre part, la version allemande retenue ne correspond à rien du tout. En fait, il y a eu deux version "officielles" d'Orphée et Eurydice, celle en italien, avec le livret de Calzabighi, écrite pour Vienne en 1764, et celle en français, avec le livret de Moline, composée à Paris en 1774.

Les deux versions ont chacune fait l'objet d'une traduction allemande. La version allemande retenue par P. Bausch semble se baser partiellement sur celle de Rellstab, qui est elle-même une traduction assez fidèle du livret français de Moline (et non du livret italien de Calzabighi)!

Là où les choses se compliquent encore un peu plus, c'est que dans la version italienne de 1764, la partie d'Orphée est écrite pour un castrat. Dans la version française de 1774, et dans la traduction allemande qui s'en est suivie, Orphée est confiée à un ténor, ce qui devrait logiquement être le cas chez Pina Bausch. Or celle-ci, sans doute par volonté de mettre en avant l'ambiguité sexuelle qu'elle voit dans le personnage d'orphée, choisit tout de même une voix de femme pour la "doublure" chantante du danseur. Et là, on en arrive à la version de Berlioz, adaptation réalisée par le compositeur français en 1866, qui conserve le texte français mais transpose à nouveau la partie d'Oprhée pour une mezzo-soprano, car il voulait confier le rôle à Pauline Viardot. Vous me suivez toujours?

Berlioz ne s'est d'ailleurs pas contenté de cette transposition, et a aussi apporté quelques modifications à l'orchestration, principalement en ce qui concerne les parties de trombones et de cors, qu'il a singulièrement renforcées. Et certaines de ces modifications "romantiques" (notamment dans l'introduction du choeur des furies, cf. supra), ont semble-t-il aussi été retenues pour le spectacle de Pina Bausch. En revanche, les parties de timbales que Gluck avait écrites, tout comme l'ouverture, ont elles carrément disparu de la circulation, à moins que je n'ai vraiment les oreilles très bouchées.

Dans ces conditions, faire venir un orchestre qui joue sur instruments anciens, histoire de faire "authentique", relève quelque peu de l'imposture... Rolling Eyes




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haydn
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MessagePosté le: Mar Mai 31, 2005 5:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui voudraient approfondir la question du mythe d'Orphée, de sa mise en musique par Gluck et des diverses versions évoquées de cet opéra, je conseille l'excellent dossier pédagogique réalisé par des professeur de l'Université de Lausanne, et que vous pouvez télécharger au format PDF en cliquant sur l'imagette ci-dessous :




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Katharine Kanter



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Mar Mai 31, 2005 5:46 pm    Sujet du message: "Fuerchtet euch nicht ?" Répondre en citant

For three Weeks-Without-End, the Bausch rendering of "Orfeo and Euridice" is on at Garnier,.

This writer attempted to watch the performance last night. Boredom limit reached by the end of Act I, and I left.

The dancing, such as it is, was excellent (although M. Bridard was even odder, perhaps, than the play calls for, and odder still than we have become used to over the years) questions remain.

For example, the Paris Opera Ballet is amongst the world's five or six leading ensembles of classical dancers. A number of the motions (I should not dignify them with the name of steps) Bausch has our Gang go through in "Orfeo", strike one as downright harmful to the bod'. For example, the female arm and shoulder is fragile. It is not meant to be hung by. Why are we doing this ?

Secondly, where is the actual dance bit? Wigmanesque groupings of men in flesh-coloured bathing trunks (could someone find a swimming pool for the lads ? Their poor tortured footsies will need refreshment), and girls in see-through nighties wandering about in a Wigmanesque State of Mind may be movement, but it sure ain't dance.

Fakery and flummery. Given the full resources of a major theatre.

Now, for those who thought that ol'Pina was avant garde, allow the aged elephant to draw to your kind attention that there is NOTHING more Establishment than Bausch. Nothing.

Whenever one sees someone being wined and dined by Stanford University, one does wonder. There is a place at Stanford called the Centre for Advanced Study in the Behavioural Sciences. If you want to look it up on the Internet, type it in American spelling, viz., Center for Advanced Study in the Behavioral Sciences. It is somehow linked to the Wissenschaftskolleg Berlin.

Here we have Pina at Stanford, giving a Presidential Lecture, no less, at Stanford University.

Quote from a California publication,
"October 20th 1999 Stanford
The first speaker in the Autumn Quarter series of the Presidential Lectures and Symposia in the Humanities and Arts, Bausch drew a standing-room-only audience to Roble Dance studio on Monday evening, Oct. 18 (....) She was greeted, with a kiss on each cheek, by President Gerhard Casper, a fellow member of Pour le mérite, one of Germany's highest civilian orders. Casper previously had written Bausch a handwritten note on the official letter that invited her to participate in the lecture series.

"Fuerchtet euch nicht ?"

As it so happens, I am a perfervid admirer of the German nation, and German music and letters. I do not buy German-bashing. Pina Bausch, however, belongs to a tiny fraction of German so-called "cultural" life, that it is difficult, indeed impossible with the best will in the world, to admire.

Because it reminds one of something. Something very conscious, and very unpleasant.

Lest someone dare accuse me – yet again - of makin' it all up, here is Janice Ross, Lecturer at the Stanford University Drama Department on the Presidential lectures,

"In a dance like Café Müller, a vision of the kind of gritty working class cafe Bausch's parents used to run in Germany, physical exchanges are repulsively brutal: A man repeatedly slams a woman into a wall, and she obliges him by doing the same, grabbing him about the waist and hurling him at the wall with such violence that he can only cushion the impact by throwing out his hands and his feet ahead of him at the last minute. Long before British sculptor Damion Hurst was displaying butchered animals preserved in formaldehyde, Bausch was pioneering something close to the dance equivalent - the body under physical and emotional assault suspended in time and space by the framing device of the stage."

At a loss as to how to should interpret that, let us put our ear to the horse's mouth:

"You can see it like this or like that. It just depends on the way you watch." Pina Bausch.

Thanks Pina.

Janice Ross continues,

"For Bausch, the individual's experience is the critical component and is expressed in bodily terms, thus creating a new type of body language.

"By doing this, the role of the body is redefined from one in which it disappears into the function of creation and is objectified, as is typical in ballet and most dance, to one in which it becomes the subject of the performance. Each dancer's body tells its own story based on what it has experienced."

Now, what CAN this all mean, Gang ?

It means that the body, that lump of mortal flesh, is the SUBJECT of Bausch's so-called "dances". And what you can do to that body.

In the classical dance, the body is simply the instrument through which thought expresses itself, exactly like a violin.

For those of you out there interested in epistemology, it ain't the same thing.

And so Janice Ross continues,

"There are many other recurrent themes but none has drawn more attention, at least in the United States, than the frequent depiction of violence, especially against women. Bausch makes clear that she is no champion of violence but that it must be portrayed for the audience to feel the suffering and anger it engenders. She has often been called a feminist but refuses to be labelled as such, and denies that there is any social or political agenda to her works."

Tell us another, Pina. No social or political agenda ? I should have thought that frightening and demoralising people, and turning them into voyeurs is rather a hefty political agenda.

And here is what Miss Ross writes about a lovely little piece on rape,

"American critics have been troubled by the frequent display of violence, especially against women. The title of "Fürchtet Euch nicht!" (Don't Be Afraid!), for instance, is taken from the words sung by a smooth-talking man who rapes every woman within his reach. German critics and dancers point out that violence is a reality of present-day living and is regularly depicted in the movies, TV and elsewhere, so why not in dance?"

Yeah. As our American friends say, 24/7 T&A, with blood, not milk, in our tea.

Don't know what 24/7 T&A means ? Look it up on the Internet.


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haydn
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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2005 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'Agence France-Presse souligne le succès remporté par Orphée et Eurydice lors de la première, lundi soir :


Citation:
Un peu moins de 2000 personnes applaudissant debout, ont donné, lundi soir, au Palais Garnier leur aval à l'entrée au répertoire du Ballet de l'Opéra de Paris, de l'émouvante version "opéra dansé" imaginée par l'Allemande Pina Bausch pour l'"Orphée et Eurydice" de Gluck.



La dépêche de l'AFP est consultable sur Voilà en cliquant ICI


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2005 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas forcément beaucoup de temps pour en parler longuement, mais je tiens à dire quand même quelques mots sur ce spectacle que j'ai pu voir hier soir avec la distribution de la première. A vrai dire, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais là, j'ai été subjuguée. Rarement un spectacle m'aura autant plu et ému... L'opéra de Glück est déjà sublime, et même si c'est une aberration musicologique, je le trouve très beau chanté en allemand. Difficile ensuite d'isoler la chorégraphie de la musique et du mythe dont elles s'inspirent toutes deux, car tout se tient, l'unité est parfaite. En ce qui concerne les interprètes, Yann Bridart dans le rôle d'Orphée ne m'a pas forcément convaincu, il jouait par trop l'air du martyr chrétien, mais bon... En revanche, Marie-Agnès Gillot en Eurydice (elle ne danse pas tant que ça en fait) et plus encore Miteki Kudo en Amour sont parfaites (ah, la variation d'Amour dans le premier tableau!!!...). Le corps de ballet présente une belle unité, on y remarque quand même Eleonora Abbagnato et Charlotte Ranson qui ont des rôles de solistes sur d'autres représentations. Les trois forgerons sont aussi de très beaux rôles très bien interprétés. Sur les quatre tableaux qui composent l'ouvrage, j'ai une petite préférence tout de même pour le second et le troisième, la descente aux Enfers à proprement parler, particulièrement saisissants.
Bref, je conseille vraiment à tout le monde d'aller voir "Orphée et Eurydice" de Pina Bausch, c'est un pur chef d'oeuvre.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mer Juin 01, 2005 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur l'orchestre, je n'y connais rien, mais il est vrai que c'est très lent; c'est un peu normal, il faut bien adapter le tempo à la danse. Cette lenteur ne m'a pas gênée tellement le spectacle m'a happée, envoûtée...etc. Les choeurs sont très beaux, quant aux trois chanteuses, ce ne sont probablement pas les voix du siècle (je crois que celle qui interprète Orphée n'est pas extraordinaire, les deux autres m'ont semblé bien meilleures), mais franchement, je n'y allais pas pour ça. C'est un "spectacle total" et il faut entrer dans l'ensemble et non isoler les différents éléments de la représentation (idem pour Bridart un peu en retrait).


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haydn
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Messages: 26517

MessagePosté le: Mer Juin 01, 2005 2:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Apparemment Rosita Boisseau, la critique du Monde, n'a pas été aussi envoutée que Sophia ; si elle a beaucoup apprécié Marie-Agnès Gillot, elle est plus réservée sur les autres interprêtes. Soit dit en passant, la critique semble un peu bâclée, et l'on ne peut que s'étonner que pas un mot ne soit dit sur Miteki Kudo, par exemple...


Citation:
Visiblement encore sous le choc des répétitions avec Pina Bausch, le corps de ballet vit la pièce comme en retrait, peut-être pour ne pas céder à une dramatisation excessive. Quelques jours de chauffe et la prise de possession de la gestuelle de la chorégraphe, déjà repérable dans son extension maximale du corps, devrait atteindre son but : une émotion brûlante qui consume les corps de l'intérieur. Lentement, irrémédiablement.



L'article du Monde est ICI


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