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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22092
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pedro
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 208
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Posté le: Dim Mai 22, 2005 4:32 pm Sujet du message: |
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Bonjour les delouchophiles, en fait de DVD viennent de sortir deux nouveautés : Yvette Chauviré / Les Cahiers retrouvés de N.Vyroubova
Markova la légende / Peretti le dernier italien
Distribué par Doriane: www.doriane-films.com
Quant à Lifar rendez vous le 7.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26534
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Posté le: Dim Mai 22, 2005 9:29 pm Sujet du message: |
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Pour les sorties de DVD, Pedro, notre amie Sophia les avait déjà signalées dans le topic spécialement consacré aux vidéos de D. Delouche, et que vous trouverez en cliquant ICI
Je crois que d'autres parutions sont envisagées dans le cours de l'année.
Maintenant, Pedro, peut-être pouvez-vous nous dire si le public aura moyen de découvrir le film consacré à Serge Lifar autrement que le 7, à l'amphithéâtre Bastille, dans la mesure ou, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement, les trois projections auront un caractère privé et ne seront accessibles que sur invitation...?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26534
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Posté le: Lun Mai 23, 2005 10:33 am Sujet du message: |
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Quelques précisions au sujet du film, grâce à Dominique Delouche, qui a eu la gentillesse de nous faire parvenir le générique du film :
Les Films du Prieuré- Dominique Delouche
et
Mezzo
présentent
SERGE LIFAR MUSAGETE
Un film de
DOMINIQUE DELOUCHE
(Douze Moments chorégraphiques)
avec
YVETTE CHAUVIRE NINA VYROUBOVA
SERGE PERETTI CLAUDE BESSY
ATTILIO LABIS CYRIL ATANASSOFF
ISABELLE GUERIN MONIQUE LOUDIERES
MANUEL LEGRIS
Etoiles de l’ Opéra de Paris
DELPHINE MOUSSIN YANN SAIZ ISABELLE CIARAVOLA
STEPHANE BULLION JULIEN MEYZINDI
Danseurs de l’ Opéra de Paris
avec la participation de
JANINE CHARRAT JEAN BABILEE
et de MARCIA HAYDEE
Les chanceux qui pourront assister aux projections du 7 juin prochain verront, dans ce film, quelques documents extraits notamment de :
le Spectre de la Danse (1959)
une Etoile pour l' exemple (1985)
Comme les oiseaux...(1991)
les Cahiers retrouvés de Nina Vyroubova (1995)
Serge Peretti, le dernier Italien (1997)
de Dominique Delouche
Hommage à Claude Debussy (1956))
de Marcel L'Herbier
Symphonie en blanc(1943)
de Claude Lambert
Seront aussi inclus des documents tournés au
Ballet de Nancy, ainsi que des bandes-son tirés d' entretiens radiophoniques avec Antoine LIVIO, et des raretés provenant d'archives personnelles d'Yvette CHAUVIRE, Nina VYROUVOVA, et Attilio LABIS (dans Icare)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26534
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Posté le: Lun Mai 23, 2005 5:22 pm Sujet du message: |
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Dominique Delouche, à qui nous souhaitons la bienvenue sur Dansomanie, a eu quelques difficultés à se connecter et nous fait parvenir par mail un texte de présentation de son film qu'il vient de rédiger, ainsi qu'une photo avec 'Yvette Chauviré dans Les Animaux modèles et qu'il m'autorise très aimablement à publier sur le forum :
Citation: |
SERGE LIFAR MUSAGETE,
Moments chorégraphiques
Est-il nécessaire de présenter Serge Lifar au centième anniversaire de sa naissance?
Non si l'on s'en remêt à sa bio dans le Larousse de la Danse,où si l'on interroge les amoureux du ballet plus que sexagénaires. Pour ma part, je pense en revanche qu'un Mystère Lifar mérite d'être élucidé.
Lifar, au plus haut de son nadir pendant les années noires de l'Occupation a été ébloui par son propre soleil et a bu le poison des louanges et des privilèges offerts par de mauvais prophètes. Citoyen défaillant et créateur de génie, ainsi que l'a stigmatisé Cocteau, Lifar,tel Orphée a été précipité au plus haut de sa gloire dans l'Erèbe,poursuivi et lapidé par la meutes des Ménades.
Lifar est mort à petit feu, étouffé par la Conspiration du silence, cette Némésis à l'usage des poètes. L'artiste a payé avec usure les faiblesses du citoyen fourvoyé.Il avait choisi de ne pas répondre aux coups ni aux outrages,se présentant résigné devant ses accusateurs comme vistime expiatoire,prenant peut-être ses humiliations comme une rédemption et confiné dans un mutisme qui rendait encore plus énigmatique le Cas Lifar.
J' ai connu cet homme blessé en 1959 alors qu'il acceptait de participer à mon premier film sur la danse le Spectre de la Danse. J' ai reconnu en lui de la souffrance,de la dignité et de la générosité.
C'est quinze ans plus tôt que Lifar avait ébloui mon enfance par sa présence apollinienne sur la scène de l' Opéra et par ses ballets, fêtes de l'intelligence.C'était précisément pendant cette Occupation qui lui fut si funeste.
Lifar avait apporté à l'Opéra de Paris quand il y entra en 1929 la philosophie du Ballet de son maître Diaghilev.C'est dire qu'il y a tout révolutionné:
La Danse, enfin suffisante à soi-même et non plus art de divertissement, intermède (d'entremets) du spectacle lyrique.
Il a promu le ballet en Art total, lieu de rencontre du peintre, du musicien,du librettiste et du danseur.
En matière d' écriture, il a bousculé,basculé les angles droits de Petipa et inventé des figures qui sont rentrées dans le langage courant de la chorégraphie. Lifar a créé, modelé comme dans la glaise une nouvelle race de danseurs et de danseuses.C'est son coté musagète.Nos actuels danseurs sont ses héritiers,qu'ils le sachent ou non.
Et Lifar a même transformé le public. Au spectateur jadis frivole, il a inculqué la ferveur et la passion.
On l'a compris le cinéaste de la danse que je suis devenu petit à petit doit quelque chose à Serge Lifar en cette année du centenaire.
J'avais recroisié ses ballets après sa mort dans plusieurs des films que j'ai consacrés à la danse, tentative d'anamnèse toujours reprise,jamais achevée,étalée sur plus de trente ans de réalisations. Ces témoignages se présentent sous forme de transmission de chorégraphies de la bouche et du geste de ceux et celles qui les avaient inspirées, les Chauviré, Vyroubova, Peretti.... Ce sont ces morceaux que j'ai recueillis pour une sorte de Suite Lifarienne ou "Moments chorégraphiques" qui forme le sous-titre de mon film.
Dominique Delouche
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pedro
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 208
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Posté le: Mer Mai 25, 2005 11:19 am Sujet du message: |
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On aura reconnu sur la photod'Yvette Chauviré Serge Lifar,'lion amoureux"des ANIMAUX MODELES.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22092
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elise
Inscrit le: 29 Sep 2004 Messages: 150
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Posté le: Ven Juin 10, 2005 4:16 pm Sujet du message: |
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Merci à Dominique DELOUCHE Ce cinéaste de grand Talent nous a encore une fois offert un film plein de souvenirs , de belles phrases , de superbes moments de transmission
Son Emotion à l'issue de la projection était tellement entière, sincère , Merci
Grâce à CHAUVIRE, VYROUBOVA, CHARRAT , BESSY , BABILEE, plus encore de LABIS, ATANASSOFF, PERETTI , on a pû vivre quelques instants du Maitre
On a pû retnir des points clés que beaucoup connaissent mais qui sont agencés avec beaucoup d'amour par le cinéaste
Pour exemples :
- les mains de LIFAR, leur puissancenous dit Chauviré , sa " courtoisie princière" pous dit le cinéaste
- ouverture de sa classe d'adage,
-son exil à MonteCarlo
- Chauviré (nommée Etoile en 1931 par LIFAR)qui défend LIFAR
- Babilée qui découvre LIFAR à 12, 5 ans qui nous dit " LIFAR c'est un infinité d edétails, LIFAR , c'était LIFAR, c'était un slave qui dansait classique"
-rappel du lexique lifarien
c'est Isabelle CIAVARROLA qui en fait une belle démonstration
- sa danse "lesbika" interprétée par Chauviré et Charrat , aux cotés de Algaroff, Khalioujny et Skouratoff
- MIRAGES ( 1944 ) transmis à Loudière et Legris par Chauviré et Atanassoff
- son retour d'exil ( 1949 )
- VYROUBOVA " l a petite russe de Meudon " remplacante de l'irremplacable( Chauviré) dans GISELLE
- LE FAUNE ( 1932 ) de lIFAR avec la suppression des nymphes, de la grappe de raisin l'invention des accessoires,
- COCTEAU / LIFAR : " chaque fois que je vois LIFAR danser, je vois du sang, la Danse retrouve son caractère sublime et religieux au lieu d'être un Art ridicule "
_________________ elise
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26534
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Posté le: Ven Juin 10, 2005 4:34 pm Sujet du message: |
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Merci Elise de ce commentaire, et pardon pour les difficultés techniques qui ont du vous empêcher de poster ce matin. J'aurais aimé pouvoir rendre-compte moi même de cette projection consacrée à la mémoire de Serge Lifar, mais je pouvais difficilement me partager entre Copenhague et Paris. J'espère que Dominique Delouche, qui nous lit, me pardonnera cette infidélité et vous saura gré de votre message, Elise.
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elise
Inscrit le: 29 Sep 2004 Messages: 150
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Posté le: Ven Juin 10, 2005 4:44 pm Sujet du message: LE CINEASTE |
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J'aurais aimé ,Haydn , que vous puissiez assiter à cette Invitation pour le Bonheur de ces Images et l'Intensité de l'Emotion du cinéatse ,
Raconter comme cela sur un intenet ce qu' on a vu et ressenti est parfois tellement vide de sentiments, de sens , on a tellement d emal à rendre vivant un sentiment , un mouvement,
Le film est certes une composition d emorceaux déjà existants mais il donne à rêver , le cinéaste s'exprime lui m^me alors que dans ses précédents ouvrages, il laissait complètement la parole à la Danse
_________________ elise
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eurydice
Inscrit le: 16 Avr 2005 Messages: 226
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