Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
fandorine
Inscrit le: 29 Avr 2012 Messages: 379
|
|
Revenir en haut |
|
NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1067 Localisation: PARIS
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
Posté le: Mar Déc 17, 2013 11:38 pm Sujet du message: |
|
|
Elle l'avait même dansé deux fois, je crois bien, à l'époque.
|
|
Revenir en haut |
|
sophie75
Inscrit le: 08 Déc 2012 Messages: 5
|
Posté le: Mar Déc 17, 2013 11:43 pm Sujet du message: |
|
|
Casting de rêve:
Ma place en poche depuis un moment, je m'attendais aussi à voir Mathieu Ganio aux côtés d'Eléonora. Et surprise (agréable pour ma part): Myriam Ould Braham/Mathias Heymann, Valentine Colasante/François Alu.
Qu'importent les raisons de ce changement, c'est une formidable soirée qui s'est déroulée.
Le grand écran rend parfaitement le spectacle. Les expressions sont plus palpables et aucun détail ne peut nous échapper.
Saluons au passage le cran des interprètes qui travaillent "sans filet". Non pas seulement pour le public de l'Opéra, mais en direct dans toute la France. Et aux vues des prises de risques (notamment celles de Mathias Heymann), l'aspect "show must go on" de cette soirée m'a rendue très enthousiaste.
D'ailleurs je n'étais pas la seule. L'ambiance dans la salle était bien plus décontractée qu'à l'Opéra. Un public enjoué qui parle (un peu), qui rit (parfois), mais surtout applaudit et ovationne, chose improbable au cinéma...
Le prologue me met en joie comme d'habitude.
Dans les fées, Eve Grinsztajn nous fait une belle démonstration de technique et d'élégance.
Puis... Quel beau deuxième acte... Mathias Heymann nous donne à voir, un prince épatant de virtuosité. Il a sa personnalité bien sûr (et Mathieu doit être aussi très "classe" en prince), mais, très sincèrement, je n'ai jamais vu plus beau dans ce rôle. (pourtant vu et revu avec de grands noms jeunes retraités).
Il impressionne à chacune de ses apparitions et on ne peut que "danser" avec lui...
Myriam Ould Braham tient aussi sa place, même si je la crois capable d'encore mieux. Elle incarne, en effet, une très belle princesse, et se marie très bien avec son prince. Je la trouve touchante et, nul doute que ses prochains spectacles seront plus aboutis.
Le troisième acte finit de nous subjuguer. Mathias encore...
Mais aussi l'autre duo de choc de la soirée: Valentine Colasante et François Alu.
Pour François Alu, de vrais bras d'oiseau, et un fameux ballon qui met en valeur une batterie aiguisée. Et un petit bonus dans la coda. (sept tours c'est ça?).
Il reste encore à canaliser cette énergie qu'on appelle "jeunesse fougueuse"...
Valentine Colasante, joue une princesse au jeu de jambes précis, tout en nuance, et nous offre de beaux moments en équilibres suspendus.
C'est aérien et raffiné. J'ai aimé la fraîcheur de ce couple "jeunes talents".
Dans le pas de cinq Sabrina Mallem domine le trio. Le duo Aurélia Bellet et Yannick Bittencourt fonctionne bien.
Les chats, incarnés par Aubane Philbert et Daniel Stokes sont drôles, avec une mention spéciale pour elle qui allie charme et vivacité.
Et pour finir, je m'en voudrais de ne pas citer Stéphanie Romberg dans la fée Carabosse, bien "méchante", qui met son talent dramatique en valeur dans ce rôle.
Le tout donne une soirée très réussie, après laquelle on a envie de remercier l'Opéra pour cette initiative. (avec, en prime, le pop corn à la main. J'ai craqué...)
|
|
Revenir en haut |
|
ElenaK
Inscrit le: 24 Avr 2013 Messages: 817
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 4:51 am Sujet du message: |
|
|
haydn a écrit: |
On n'était plus vendredi 13 hier soir pour la retransmission TV du "digest" de La Belle au bois dormant, mais c'était tout comme (pourtant, on n'était pas non plus le 1er Avril)...
Apparemment, des images captées en réalité lors de la pré-générale et non lors de la représentation du 11 décembre ont été intercalées dans le film... |
En assistant à la représentation du 11 décembre, de ma place au milieu du treizième rang, j'ai pu voir deux caméras orphelines installées sur les côtés du parterre proche sans personne derrière.
Ça a été ma première connaissance avec cette production de la Belle au bois dormant en live. En regardant l'enregistrement de 2004, je trouvais que certaines scènes (l'entrée des fées dans le prologue en particulier) surchargées en corps de ballet paraissaient un peu chaotiques. Heureusement, ça passe mieux en salle qu'en vidéo. Pourtant, la multitude de nuances et de couleurs dans les costumes et les décors somptueux associée aux éclairages pas très intenses (s'est étrange, mais j'ai souvent cette impression à l'Opéra Bastille) ne facilite pas la perception de la danse. Si cette version de Noureev contient certains éléments réussis (par exemple, ici, la scène de réveil est une véritable illustration du conte de Perrault, à tel point que l'on peut se rappeler du texte oublié depuis l'enfance; les nymphes qui forment un manège autour d'Aurore qui danse dans le deuxième acte...), il y a aussi de nombreuses incohérences, qui apparaissent inévitablement quand on cherche à modifier le sujet comme dans sa Cendrillon ou la structure d'un chef-d'œuvre comme ici sans oser/prendre la peine d'aller jusqu'au bout de la transformation. On voit souvent ces incohérences dans les tentatives des metteurs en scène de moderniser les sujets des opéras classiques ou de mettre des accents trop personnels ce qui n'est pas étonnant car chaque intervention dans le sujet d'un opéra demeure très délicate, vu que l’on ne peut pas jeter une seule parole de la chanson. Les chorégraphes sont plus libres dans leur travail d'une œuvre classique. C'est pour ça que ces incohérences dramaturgiques qui résultent de leurs interventions sont vraiment regrettables. Noureev a privé la Fée des Lilas de sa danse, mais n'a pas supprimé sa partition ni suffisamment modifié pour créer à la place un nouveau personnage. Comme résultat, on a une septième fée qui a usurpé la variation de la Fée des Lilas, mais qui n'a ni de nom, ni de cadeau à offrir à la princesse, ni même de vocation si ce n'est pas la tentative contreproductive de jouer avec les muscles face à la Fée Carabosse. Cela peut expliquer pourquoi les noms des autres fées ont été aussi remplacés par les numéros.
Le divertissement du troisième acte a été réduit à seulement deux couples de personnages des contes de Charles Perrault ce qui n'est pas suffisant. Si Noureev avait gardé les personnages de ne serait-ce que trois contes différents, on aurait pu considérer que l'idée d'Ivan Vsevolojski a été préservée et les personnages de "tous les contes de Perrault" sont venus célébrer le mariage d'Aurore et Désiré, mais dans son état actuel le divertissement a perdu tout son sens. Il n'est pas évident de comprendre à quel titre ces drôles d'invités sont venus au palais royal et pourquoi ce sont ces quarte personnages qui ont été choisis plutôt que d'autres. Dans la rédaction de Sergueev, qui a toujours cours au Mariinski depuis 1952, Cendrillon n'a pas de variation, mais elle participe au défilé des personnages des contes de Charles Perrault avec tous les autres : la Princesse Florine et son Oiseau bleu, le Petit Chaperon rouge et le loup, les chats et même l'Ogre avec le Petit Poucet et ses frères.
Sinon, mon plus grand reproche est que les "coutures" entre les variations rajoutées et le reste de la chorégraphie sont trop visibles. Ça concerne particulièrement la variation de l'Or et la variation de Désiré sur la musique de l'entracte. Je trouve que la chorégraphie de cette dernière n'est pas à la hauteur de la musique. Ce n'est peut-être pas pour rien que Tchaïkovski et Petipa ont décidé d'introduire un long entracte musical avec le solo du violon suivi d'un entracte symphonique entre deux tableaux du deuxième acte ?
Je trouve que l'obsession de Noureev de saturer la chorégraphie en rajoutant plein de détails et de difficultés techniques donne le résultat plus proche du style rococo que du classicisme épuré de Petipa.
En ce qui concerne les interprètes de la soirée du 11 décembre, le corps de ballet était à la hauteur de la réputation d'une compagnie prestigieuse qui est l'ONP. J'espère que cette tendance va perdurer.
La prestation d'Eleonora Abbagnato a été conforme aux critiques déjà émises à son sujet sur ces pages. Je ne l'ai jamais vue auparavant dans le répertoire classique et ne serais pas contre de la revoir dans un autre ballet, mais pas dans le rôle de la princesse Aurore. Pour ce rôle, sa danse manque non seulement d'académisme, mais aussi de légèreté, sensée d'exprimer la vivacité et l'insouciance offertes par les fées Fleur de farine et Canari (ce n'est pas parce que l'auteur de cette version les a privées de leur noms que l'on doit oublier ce qu'elles sont, la musique et la chorégraphie y sont pour ça). De ma place, je n'ai pas vu s'il y a eu beaucoup de tremblements et d'hésitations lors de l'adage avec quatre chevaliers, bien que j'aie aperçu quelques vacillements, mais plus l'équilibre en attitude durait, plus son genou descendait. Comparant avec les images diffusées sur France 3 samedi dernier, je constate qu'il n'y a eu aucun progrès, plutôt même l'inverse, avec en plus les bras peu soignés dès l'entrée d'Aurore et toujours les mêmes mouvements nerveux de la tête inappropriés. Et même si, vers la fin du spectacle, les choses tendaient à s'améliorer pour Eleonora Abbagnato, je crains que les spectateurs, dont moi, aient déjà fait leurs appréciations à son sujet. Et au-delà de la danse, il y a eu un détail qui tue : la coiffure bicolore qui ressemble à une perruque mise de travers.
Quant à ses partenaires du premier acte, je trouve le prince russe assez grotesque : trop farouche et d'une arrogance outrancière. Il était comique lorsqu'il fixait les pieds de la princesse endormie avec la même expression hautaine (le pauvre, les pieds c'est tout ce qu'il a eu le droit de tenir alors que ses concurrents ont été mieux servis).
Mathieu Ganio a certainement toutes les qualités pour incarner un prince parfait : noble, élégant, racé; mais ce soir-là il peinait sur les réceptions des sauts, notamment, des tours en l'air de la variation du deuxième acte sur la musique de l'entracte. Pourtant, c'est après cette variation que le public s'est réveillé définitivement et ne tarissait plus de bravos. Mais là où l'ambiance a frôlé l'hystérie c'est lors du pas de deux de la princesse Florine avec l'Oiseau bleu brillamment interprétés par Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann.
Parmi les fées de la prologue, c'est l'interprète de la première variation - la Fée Candide - Héloïse Bourdon (j'espère que les noms sur la feuille de distribution sont dans le bon ordre car étant rarement assise près de la scène à Paris je n'arrive pas trop à reconnaître les visages et le site de l'Opéra n'y contribue pas, mais il me semble que dans les titres de l'enregistrement 2004 les noms des interprètes de la première et sixième variations soient inversés) qui a suscité ma plus grande admiration. Pour une fois, je n'ai pas eu à consulter le programme pour me rappeler que c'est la fée de la tendresse et de la bonté. Héloïse Bourdon a su parfaitement transmettre le caractère de ce que son personnage a offert à la jeune princesse. Les autres fées ne déméritaient pas non plus, seulement vers la fin de leur "défilé" il y a eu quelques problèmes. D'abord, Sabrina Mallem - la Fée du courage (Violante) - est tombée des pointes en terminant la diagonale finale de sa variation, ensuite la fée numéro 6 (Ève Grinsztajn), qui danse la partition de la Fée des Lilas, n'a pas su terminer les grands fouettés. En fait, ces chiffres attribuées aux fées ne serait-ce pas un clin d'œil au système de numérotation des arrondissements qui peut étonner, voire choquer, certains Russes ?
Lors du divertissement du troisième acte, les trois pierres précieuses (Héloïse Bourdon, Laura Hecquet, Sabrina Mallem) ont laissé une très bonne impression par la qualité de leur danse et par leur synchronisme, à ma mémoire, assez rare chez les demi-solistes de l'Opéra. Mais à ma plus grande satisfaction, ce soir-là, ça a été presque le cas de tout le monde. Seul le duo Or-Diamant (Yannick Bittencourt-Valentine Colasante) n'a pas trop fonctionné en manquant de netteté, notamment dans les réceptions. Mais si Yannick Bittencourt a su se rattraper à mes yeux lors de sa variation, Valentine Colasante m'a déçue par sa façon de danser, "massive" et "pesante" comme l'a si bien décrite Florestiano à l'occasion d'une autre représentation. [édité par la modération]. Pour le reste, le troisième acte a été plutôt dominé par le couple Heymann – Ould-Braham.
Sinon, au sujet des jeunes spectateurs de l'Opéra, au début du premier acte, au moment où on met les carcans sur les tricoteuses, j'ai entendu un enfant pleurer, mais il s'est vite consolé. 
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
|
Revenir en haut |
|
Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 2:04 pm Sujet du message: |
|
|
Je ne sais pas si l'info a déjà été postée sur le site (j'ai regardé mais n'ai rien vu), mais Amandine Albisson a récupéré une deuxième date en tant qu'Aurore pour le vendredi 27 décembre avec F. Magnenet comme partenaire.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 2:07 pm Sujet du message: |
|
|
Non, merci Joelle  |
|
Revenir en haut |
|
Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 2:22 pm Sujet du message: |
|
|
Je serais volontiers allée la voir dans ce rôle, mais j'ai déjà pris des places pour cette date au Théâtre de la Ville pour la Giselle de Mats Ek par le Ballet de Lyon.
Dernière édition par Joelle le Mer Déc 18, 2013 9:14 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 2:49 pm Sujet du message: |
|
|
Suite au forfait Abbagnato/Ganio, les nouvelles distributions sont les suivantes :
20 décembre : Ould-Braham / Heymann
21 décembre (14h30) : Albisson / Magnenet
21 décembre (20h) : Pagliero / Hoffalt
23 décembre : Pagliero / Hoffalt
25 décembre : Ould-Braham / Heymann
26 décembre : Pagliero / Hoffalt
27 décembre : Albisson / Magnenet
28 décembre : Ould-Braham / Heymann
29 décembre : Zakharova / Hallberg
31 décembre : Ould-Braham / Heymann
2 janvier : Zakharova / Hallberg
3 janvier : Bellet / Chaillet
4 janvier : Ould-Braham / Heymann
|
|
Revenir en haut |
|
julie
Inscrit le: 04 Fév 2004 Messages: 30 Localisation: dunkerque
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 3:20 pm Sujet du message: |
|
|
C'est le respect de la hiérarchie, oui, comme Amandine Albisson a été promue Première danseuse. Rien ne dit d'ailleurs qu'elle ne sera pas brillante elle non plus! Et c'est un peu normal que les danseuses promues soient distribuées, sinon, à quoi bon les promouvoir?  |
|
Revenir en haut |
|
Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 3:32 pm Sujet du message: |
|
|
Ganio n'a vraiment pas de bol. Faire deux fois les frais d'erreurs de casting manifestes (après D. Gilbert en Sylphide, cette Aurore d'E. Abbagnato), cela fait décidément beaucoup en 6 mois !
|
|
Revenir en haut |
|
chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1990
|
Posté le: Mer Déc 18, 2013 3:55 pm Sujet du message: |
|
|
Je me rappellle ma déception en été, au moment de la reprise de La Sylphide (mais ce n'était pas M. Ganio lui-même qui a été alors blessé? Ou je suis trop naïve?), et je pense à celle de mes compatriotes qui ont (eu) des places pour les 16, 23 et 27, et qui avaient attendu de le voir sur scène.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié Mlle Albisson dans le rôle de la Sylphide pour la deuxième fois, donc justement avec M. Magnenet.
|
|
Revenir en haut |
|
|