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La Belle au bois dormant [ONP Bastille 04/12/13 - 04/01/14]
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Aurélie



Inscrit le: 27 Déc 2003
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 3:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils peuvent trembler... Cool


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NEOPHYTE



Inscrit le: 25 Sep 2011
Messages: 1002
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 4:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'aprés son compte Twitter Pierre-Arthur Raveau dansera les Pierres Précieuses :
le 20/12,25/12 et 28/12 avec Héloise Bourdon (dates déjà prévues)
mais aussi le 23/12 et le 27/12 avec Valentine Colasante


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Joelle



Inscrit le: 06 Avr 2013
Messages: 882

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 9:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très bonne nouvelle (pour le 25 !!!)


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 10:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aurélie a écrit:
Et, en passant, qui peut m'expliquer pourquoi Amandine Albisson (tout comme E. Abbagnato) ne touche pas l'épaule de ses camarades guitaristes dans sa diagonale de l'adage à la rose ? C'est nouveau, non ?


Ould-Braham non plus ne le fait pas. Il faut donc croire que ce ne sont pas les danseuses les responsables. Rolling Eyes Lors des trois représentations que j'ai vues, j'avoue que j'ai trouvé cette diagonale, bien ou mal dansée, peu inspirée (le geste d'écouter la musique était à peine esquissé par les danseuses).

Pour le reste, j'ai jeté un oeil aujourd'hui au DVD de 1999, j'avais aussi mes souvenirs de la série précédente du ballet, et il faut quand même dire que les costumes qui ont été refaits cette année (principalement les tutus d'Aurore et des fées, mais je ne suis pas allée au-delà de l'acte I) sont, une fois n'est pas coutume, très supérieurs - et c'est peu de le dire - aux précédents (en qualité, en coloris, en ornementation...), que je trouvais à vrai dire à la limite du supportable.


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Aurélie



Inscrit le: 27 Déc 2003
Messages: 1317
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 11:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si quelqu'un pouvait mener l'enquête, ça m'intéresse ! J'ai remarqué aussi que les courtisans dormaient la tête très droite... Est-ce que tout ça ne serait pas fait pour éviter les accrochages de costumes ? J'espère que je me trompe ! Laughing


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Brunehilde62



Inscrit le: 12 Jan 2012
Messages: 24

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et pourtant dans le programme 2004 et celui de cette année, la photo montre Osta et Ould Braham la main posée sur l'épaule des musiciennes.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, mais dans le programme de cette année, ils ont repris les photos de séries précédentes.


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Alain



Inscrit le: 25 Déc 2008
Messages: 160

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 3:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De même, je suis surpris des photos de répétitions (notamment celle d'Eléonora et Matthieu en penché Six O'Clock qui semble extraite du pas de deux du 3ème Acte...?).
En effet, il y a quelques années, dans le documentaire Rêves d'Etoiles consacré à la Belle de Noureev, un ou une interprète (peut-être E. Platel...) ou répétiteur affirmait que Rudolf détestait les jambes trop hautes dans ce rôle et souhaitait des arabesques à la hauteur (soit 90°) et pas plus, avec le buste "en proue de bateau" je crois que c'était l'expression... Il ne voulait pas de penchés en écart mais c'était avant.. ?!



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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 7:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce soir, changement de distribution : Amandine Albisson et Florian Magnenet remplacent Ludmila Pagliero et Josua Hoffalt.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.operadeparis.fr/saison-2013-2014/ballet/la-belle-au-bois-dormant-rudolf-noureev

Apparemment, pour les autres dates, pas (encore?) de changement.



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Swann



Inscrit le: 23 Mar 2007
Messages: 193

MessagePosté le: Lun Déc 23, 2013 11:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Puisqu'on en est au jeu des 7 différences avec la chorégraphie initiale de Noureev, pouvez-vous me dire pourquoi, dans l'adage à la rose, les danseuses regardent presque bravachement le public après chaque développé à la seconde, alors qu'il me semblait que le regard devait rester timidement de côté sur la main ?


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Ornella



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Localisation: Versailles

MessagePosté le: Mar Déc 24, 2013 11:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Entre autres, j'ai littéralement adoré Amandine Albisson le 21 décembre (au 5e rang !), je suis heureuse qu'elle ait hérité d'une 3e date. Elle me rappelle un peu Aurélie Dupont, j'espère vraiment la revoir. J'ai vu Agnès Letestu dans le public, qui venait sûrement admirer le fruit de son travail avec le couple principal.

Sinon j'ai trouvé le public bien froid (est-ce dû aux dimensions de la salle ?), dans ma "zone" j'ai dû déclencher la vague d'applaudissements à l'entrée d'Aurore ! Ça me choque, ces gens qui ont payé leur place une fortune (parterre) et qui ne daignent pas applaudir ceux qui leur offrent un si beau spectacle.


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suzy



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Messages: 190
Localisation: liers belgique

MessagePosté le: Mar Déc 24, 2013 1:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis étonnée de ne pas voir des éloges concernant Ludmila Pagliero. J'ai eu le bonheur de pouvoir assister à La Belle le 21 décembre à la Bastille et je peux vous dire qu'elle m'a transporté près des étoiles. Elle était magnifique, splendide, parfaite. J'ai vraiment été heureuse de la voir sur scène. Merci à Elle. Very Happy


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Mar Déc 24, 2013 1:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'en avais dit le plus grand (et je n'étais pas le seul) bien lorsque je l'ai vue le 8 décembre, Suzy :

http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=6486&postdays=0&postorder=asc&start=135

haydn a écrit:
Je ne sais pas si Ludmila Pagliero et Josua Hoffalt auront gagné un ticket de cinéma dans l'affaire, mais cet après midi, nous avons eu droit à une très belle représentation. Il arrive que sur les matinées sans enjeu, les danseurs se relâchent un peu, mais là, il n'en a absolument rien été.

Les choses ont bien commencé : un prologue qui, pour une fois, ne distillait pas l'ennui : un splendide septuor de fées, très homogène, s'est penché sur petite Ludmila-Aurore, encore au berceau, et lui a porté bonheur pour les trois actes à suivre.

J'ai personnellement particulièrement apprécié Fanny Gorse, rayonnante en Fée Violente, mais toutes ses complices méritent des éloges. Marion Barbeau était une demoiselle Canari gazouillante et virevoltante, pleine de charme.

Aussi bien entourée, la jeune princesse ne demandait qu'à grandir et à s'épanouir. Le rideau pouvait se lever sur le premier acte.

D'emblée, Ludmila Pagliero est apparue en confiance : sourire rayonnant (ce qui n'est pas forcément dans son habitude), bel aplomb, parfaite sûreté technique. Là, plus question de choisir entre Bourbons et Grimaldi, c'était champagne pour tout le monde. Le tonus de la danseuse étoile s'est d'ailleurs communiqué au corps de ballet (pourtant cette fois principalement constitué de très jeunes artistes), qui est demeuré excellent, plein de vitalité et impeccablement ordonné jusqu'à la fin de la représentation.

Dans l'Adage à la rose, les équilibres n'étaient pas tenus particulièrement longtemps, mais ils étaient propres et stables. Les arabesques penchées étaient vraiment penchées - même si on est à l'Opéra de Paris, et qu'il n'est pas question d'aller embrasser le plancher, ou presque, à la manière de la Zakharova. Pour ça, rendez-vous le 29 décembre. Le quatuor des princes (Indien, Africain, Russe, Inca) était quant à lui dominé par Yannick Bittencourt, avantagé il est vrai par un physique approprié au rôle.

Illusion due à l'énergie déployée par Mlle Pagliero? Les tempi m'ont paru moins étirés qu'à la première. La danseuse argentine est en tout cas très rapide dans la giration, et ses déboulés sont vraiment fulgurants.

Josua Hoffalt a été un prince digne de sa promise. Il n'a certes pas la noblesse de Mathieu Ganio (M. Hoffalt ne se définirait sans doute pas lui même comme un "danseur noble" au sens strict) : dans le deuxième acte, la grande variation est exécutée de manière un peu plus prosaïque, sans cette élégance souveraine qui caractérise son collègue. En revanche, il était plus à l'aise techniquement, et dans le troisième acte, l'autre grande variation, avec le fameux manège, a été interprétée par Josua Hoffalt avec davantage d'énergie et de panache. Il est vrai aussi que M. Hoffalt bénéficiait d'une partenaire fiable, avec laquelle il formait un couple joliment assorti.

On attendait évidemment beaucoup de François Alu dans l'Oiseau bleu. Il n'a pas déçu, et sa démonstration spectaculaire a été bien applaudie. Dans le même rôle, Mathias Heymann reste toutefois intouchable, en raison d'une part de sa plus grande légèreté, et d'autre part, de son aptitude à dissimuler l'effort, comme savait si bien le faire un Emmanuel Thibault. On pourrait faire la même remarque au sujet de Valentine Colasante, irréprochable sur le plan technique - ce qui témoigne au passage d'un solide travail en répétition - mais qui ne possède pas le caractère filigrane, aérien de Myriam Ould-Braham.

Aubane Philbert et Daniel Stokes se sont taillés un joli succès auprès du public, jeune et moins jeune, dans le "Pas de deux du chat botté et de la chatte blanche". Daniel Stokes campe un matou que l'on imagine né du crayon d'un Tex Avery, plus pervers et sournois que celui d'Allister Madin. Aubane Philbert répond avec un humour désinvolte à toutes les sollicitations du Tibert en quête de chair fraîche.

Le Pas de cinq des pierres précieuses était dominé par le trio émeraude-saphir-rubis de Marie-Solène Boulet, Héloïse Bourdon et Sae Eun Park. Florimond Lorieux possède un joli ballon et une silhouette très affinée, mais les réceptions des sauts étaient ici ou là entachées de petites approximations. Quant à Aurélia Bellet, son grand jour sera le 3 janvier, lorsqu'elle posera sur sa tête le diadème de princesse.

Parmi les seconds rôles, on notera également le Duc à la sévérité toute prussienne de Bruno Bouché, d'une expression parfaite de la scène de la partie de chasse, le Catalabutte truculent de Pascal Aubin, et la Carabosse furibarde de Nolwenn Daniel, à qui on ne connaissait pas de tels talents d'actrice.

Pour ne rien gâcher du plaisir d'une représentation où l'on a ressenti frissons et émotions, l'orchestre de l'Opéra s'est montré en excellente forme, avec des bois aux coloris toujours aussi délicats. Comme signalé plus haut, la direction de Fayçal Karoui m'a paru plus allante que le soir de la première, mais peut-être était-ce dû à l'atmosphère générale très joyeuse qui se dégageait de la scène. Après une cure de Lexomil, cette bonne dose de Prozac était la bienvenue.


Cerise a écrit:
Bien qu’inscrite depuis plus d’un an sur ce forum que je lis avec grand intérêt, je n’ai pas encore pris le temps de commenter l’une des nombreuses représentations auxquelles j’ai eu la chance de pouvoir assister depuis un an.
La première sera donc pour cette Belle du 8 décembre, que j’attendais comme un cadeau de Noël ! Et je n’ai pas été déçue : je ne reviendrai pas sur la splendeur des décors, des costumes, sur la musique de Tchaïkovski… Tout cela est peut-être un peu pompeux, mais que c’est beau et propice au rêve !
Le corps de ballet m’a semblé très en place et je salue tout particulièrement la prestation des danseuses, car la chorégraphie de Noureev est loin d’être aisée.
Dans le prologue des fées, j’ai particulièrement apprécié les prestations de Lydie Vareilhes, que j’avais également beaucoup aimée lors du concours de promotion, très précise et assurée, et de Marion Barbeau, parfaite dans le rôle de la Fée Canari, pétillante, musicale et très élégante. Laura Hecquet avait également une très belle présence en scène, avec un très belle fluidité de bras qui ne gâchait rien.
Ludmila Pagliero campait une très belle Aurore : c’est indéniablement une très grande technicienne et une très belle danseuse, faite pour ce genre de rôle virtuose. J’ai eu grand plaisir à revoir Josua Hoffalt après un an d’absence ; je me suis laissée emporter par son adage du deuxième acte, alors même que j’avais à l’esprit la magnifique interprétation de Manuel Legris, difficilement égalable dans son morceau de bravoure. Sa danse et son interprétation m’ont semblé d’une très grande élégance et d’une très belle justesse et j’ai hâte de le voir dans d’autres rôles.
Enfin, pour ce qui est du troisième acte, je ne m’arrêterai que sur le duo de l’Oiseau bleu ; j’ai bien du mal à être objective en ce qui concerne François Alu, mais j’ai encore une fois été impressionnée par la beauté de ses sauts et surtout de ses réceptions, la justesse de sa danse et de son partenariat avec Valentine Colasante, très gracieuse et sûre dans un rôle également très exigeant techniquement. J’avoue que ce qui me séduit le plus chez François Alu, au-delà de sa technique très assurée, c’est bien la générosité de sa danse, le plaisir qu’il semble avoir à se produire en scène et à partager ces moments avec le public : le voir sur scène est toujours un grand moment de bonheur !
Je suis désolée de m’être autant étendue, alors même que cette représentation avait déjà donné lieu à de longs comptes rendus, mais je voulais vraiment partager mon enthousiasme, qui m’aura sans doute été communiqué par un plateau qui manifestait un véritable plaisir de danser.



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Garance39



Inscrit le: 22 Déc 2012
Messages: 54

MessagePosté le: Mer Déc 25, 2013 10:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Garance39 a écrit:
Pour ma part, je ne suis pas une spécialiste du ballet même si je vais régulièrement en voir mais j'ai beaucoup apprécié la superbe représentation que nous ont offerte Ludmila Pagliero et Josua Hoffalt aussi bien jeudi 5 que dimanche 8!! Ludmila m'a véritablement impressionnée: sa danse est radieuse, harmonieuse et moelleuse, une danse qui tour à tour est éclatante de bonheur, espiègle, pleine de la fraîcheur de la jeune princesse de 16 ans qu'elle incarne, remplie de joie de vivre. Josua Hoffalt possède un maintien noble et se sort des difficultés technique avec brio même si on sent encore un certain manque de confiance en lui. François Alu m'a beaucoup plu dans l'oiseau bleu, ce danseur possède de bien belles qualités, le public ne s'y est pas trompé d'ailleurs il lui a réservé un triomphe. Un petit bémol pour l'orchestre quand même, qui certes assure vaillamment toutes les représentations mais qui a eu quand même quelques petits couacs dimanche 8 avec quelques belles fausses notes et un couac à la fin du PDD final pour les solistes où j'ai eu quelques instants de frayeur. Toutes mes excuses pour ce si long message mais je souhaitais vous livrer un peu mes impressions. J'ai hâte d'être à mardi 10 pour une autre Belle!!!


J'en avais parlé moi aussi... je l'ai vue plusieurs fois et chaque fois j'étais très impressionnée !!!


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