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Yondering
Inscrit le: 21 Fév 2015
Messages: 24
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 Posté le: Lun Avr 20, 2015 11:54 pm Sujet du message: |
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| haydn a écrit: |
| Ne leur donnez pas de mauvaises idées, vous risqueriez de voir passer votre place à 35 € à 70 € l'an prochain... |
C'est triste Haydn mais on va y arriver à force...
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523
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| Posté le: Dim Mai 10, 2015 10:56 am Sujet du message: |
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Le marché noir devant les théâtres ne date pas d'hier, comme en témoigne cet article paru en... 1910 dans la Revue française de musique, et qu'un lecteur m'a transmis par e-mail :
Marchands de billets
MM. Isola frères, directeurs, de la Gaîté-Lyrique, viennent d'adresser aux membres du Parlement la lettre suivante : " Il est un trafic dont tout le monde se plaint : c'est celui des marchands de billets, qui, en vertu d'une prétendue liberté de commerce, majorent effrontément le prix des places qu'ils achètent aux bureaux de location et qu'ils accaparent, au grand dommage du public obligé de s'incliner devant leurs exigences. Depuis trois ans, au Théâtre-Lyrique, nous avons essayé vainement de lutter contre eux par tous les moyens de répression et d'intimidation. Pendant quelques jours, ils se tenaient tranquilles, mais bientôt ils reprenaient de plus belle." Que faire? La loi est pour eux, contre nous!
Remarquez, Messieurs, que, si nous plaidons ici la cause du Théâtre Municipal, cette cause est aussi celle des théâtres d'Etat, c'est-à-dire de tous les théâtres dont le prix des places est tarifé par autorité supérieure. Que ceux de nos confrères dont l'industrie est privée s'accommodent de l'état de choses actuel c'est leur droit. Ils peuvent à leur gré, étant absolument libres d'agir au mieux de leurs intérêts, augmenter le prix de leurs places quand bon leur semble.Ce droit, nous ne l'avons pas. Nous ne pouvons modifier le tarif accepté par l'Etat ou par le Conseil municipal.
Il n'est pas admissible qu'un industriel puisse légalement vendre à notre porte nos places à un prix supérieur à celui qui nous est imposé et réalisé ainsi un bénéfice immoral dont le public, il est vrai, paye les frais, mais qui jette la défaveur sur nos établissements.
Le pain est tarifé : nul n'a le droit de le vendre plus cher que le tarif légal. Le prix des voitures est fixé également : nul ne peut le majorer sans s'exposer à des poursuites judiciaires. Pourquoi le public qui fréquente les théâtres d'Etat, ainsi que les théâtres dont le prix des places est tarifé par les municipalités, ne serait-il pas de même sorte protégé contre les exploiteurs? Aucun règlement de police ne peut venir à bout des marchands de billets. Le seul qui leur soit applicable est celui qui réprime le racolage sur la voie publique.
Il faut une loi pour les faire disparaître. Le Conseil municipal de Paris l'a reconnu lui-même. Nous demandons qu'un membre du Parlement prenne l'initiative de déposer cette proposition sur le bureau des Chambres, et que le Sénat et la Chambre des députés la votent d'urgence. Cette mesure sera, vous n'en pouvez douter, vivement approuvée par le public. C'est en son nom que nous vous adressons cette demande, avec l'espoir qu'elle sera favorablement accueillie et rapidement exaucée. A Lyon où, tout comme à Paris, les amateurs de théâtre sont exploités par les marchands de billets, une telle réforme serait bien accueillie. Avis aux amateurs.
Revue française de musique, 13 février 1910
Les frères Isola, co-directeurs du Théâtre-Lyrique
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008
Messages: 498
Localisation: Orléans
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| Posté le: Dim Mai 10, 2015 11:21 am Sujet du message: |
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Il faudra attendre encore 9 ans pour qu'une loi interdise de revendre un billet "un prix supérieur à celui fixé et affiché dans les théâtres et concerts subventionnés".
La loi de 1919
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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013
Messages: 577
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| Posté le: Dim Mai 10, 2015 4:16 pm Sujet du message: |
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| Ritournelle a écrit: |
L'opération Tous à l'Opéra aura lieu les 9 et 10 mai cette année.
Au programme de l'ONP, on trouve notamment une séance de travail avec les danseurs (sur réservation) et des projections du programme Balanchine / Millepied à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille. |
Le JT de France 2 a diffusé hier soir un extrait de la répétition des Enfants du Paradis dirigée par Florence Clerc avec Eve Grinsztajn et Yannick Bettencourt. (à partir de 1:15)
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Stefania
Inscrit le: 15 Fév 2015
Messages: 106
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| Posté le: Dim Mai 10, 2015 10:46 pm Sujet du message: |
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J'y étais et j'étais justement assise derrière la spectatrice entourée de jeunes enfants qu'on voit dans le reportage! D'ailleurs, les journalistes ont interrogé les spectateurs AVANT la répétition: leur enthousiasme est donc anticipé! Mais je ne vais pas faire de mauvais esprit car je me doute qu'il n'aurait pas été très pratique de les retenir pour recueillir leurs impressions après. Evidemment, dans le reportage l'attention se dirige en priorité vers la portion la plus jeune du public pour illustrer les propos sur le caractère tellement populaire de l'Opéra : çà me donne envie de leur mettre la grille tarifaire sous le nez mais à vrai dire je ne connais pas les prix des billets pour les matchs de foot...
Sinon, je suppose que les commentaires sur la séance elle-même se feront plutôt dans le fil consacré aux Enfants du Paradis ? Sauf peut-être une remarque d'ordre général: j'ai assisté aujourd'hui à la répétition publique de l'Atelier Lyrique conduite par Philippe Jordan et j'ai tout de même eu l'impression que la séance de travail était portée par un niveau d'exigence ou d'engagement plus fort. Difficile de fonder exactement mon impression mais j'aurais aimé éprouver le même enthousiasme hier qu'aujourd'hui. Si d'autres participants du forum ont assisté aux deux séances...
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523
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| Posté le: Mer Juin 10, 2015 9:03 am Sujet du message: |
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France-Musique met ce matin en ligne un article assez complaisant sur les supposés bons chiffres réalisés par les spectacles de danse dans les salles parisiennes et les grandes villes de province ("les objectifs du MXCVIIème plan quinquennal ont été dépassés de 550%"), mais on y apprend, ou du moins on a la confirmation de certaines choses dont on se doutait bien :
| Citation: |
Que ce soit le Théâtre national de Chaillot, l'Opéra de Paris ou la Maison de la danse de Lyon, tous observent une tendance optimiste depuis quelques années. La danse semble plaire à un public varié, de tous âges et de différentes origines sociales, contrairement à la musique classique.
Exemple avec l'Opéra de Paris, le temple du ballet classique mais aussi de la chorégraphie contemporaine. La saison dernière, plus de 800 000 places ont été vendues pour 168 représentations d'opéra et 163 de ballet, mais avec une proportion de 40% pour la danse. Proportion qui est en constante augmentation ces dernières années.
A l'opéra de Paris, l'âge moyen du public de la danse est de 43 ans contre 47 ans pour le public de l'opéra. Un écart significatif qui peut s'expliquer en partie par la venue de nombreux enfants pour les grands ballets classiques donnés traditionnellement en fin d'année.
Les études statistiques montrent aussi que les afficionados de la danse sont plus jeunes et encore plus groupies que ceux de l'opéra. Le seul nom d'un danseur à l'affiche peut suffire à doper les ventes. Et puisque chaque spectacle connait un effet de rotation au niveau de ses danseurs afin qu'ils puissent se reposer, certains spectateurs vont même jusqu'à acheter plusieurs places pour différentes représentations d'un même ballet afin d'être sûr de voir leur danseur favori.
L'autre particularité à l'Opéra de Paris, c'est le nombre important d'étrangers qui achète des places pour les spectacles de danse. Un public volatile puisqu'il ne vient qu'une fois mais dont la proportion - 16% des places vendues pour le ballet la saison dernière - est en constante augmentation ces dernières années. Et ce sont les japonais qui remportent la palme des touristes les plus présents à l'Opéra, et surtout au Palais Garnier.
"Nous avons un important effet de théâtre, explique Myriam Daudet, directrice des relations avec le public et du marketing à l'Opéra de Paris. Un touriste qui vient à Paris et qui visitera le Palais Garnier aura l'envie d'assister à un ballet plus qu'à un opéra". En effet, la barrière de la langue, malgré le surtitrage, décourage de nombreux étrangers, alors que la danse est universellement compréhensible. |
De quoi pousser les marqueteux à "optimiser" encore un peu plus les recettes, à augmenter le prix des places, en clair. Et que la proportion d'étrangers dans le public soit en constante augmentation peut aussi vouloir dire que le public français, lui, n'a plus les moyens de s'acheter des places (un peu comme ce qui s'est passé au Bolchoï, avec les Russes, chassés du théâtre par les tarifs excessifs, au profit de touristes fortunés).
La bonne santé de la fréquentation des spectacles de danse (France-Musique) |
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005
Messages: 1128
Localisation: PARIS
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013
Messages: 882
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Mer Juin 10, 2015 10:36 am Sujet du message: |
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| C'est très nouveau que les médias évoquent cette question (il faut dire que la direction précédente entretenait toujours l'idée qu'une étoile est égale à une autre étoile et que peu importe qui danse pourvu que la marque ONP soit là), mais le phénomène reste tout de même très minoritaire, sinon épsilonesque, à Paris et ne détermine pas à ce point - ou pas encore - le remplissage de la salle.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009
Messages: 1157
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| Posté le: Dim Juil 12, 2015 2:17 am Sujet du message: |
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"Selon l’article L.121-21-8 du Code de la Consommation qui prévoit que le droit de rétractation ne peut être exercé pour les activités de loisirs fournies à une date ou à une période déterminée, l’achat d’un abonnement, de billets ou de bons à l’unité, ne peut faire l’objet d’un droit de rétractation."
Mais pourquoi l'Opéra de Paris m'écrit-il cela par mail suite à un spectacle que je viens de réserver ? Que s'est-il donc passé pour qu'on en arrive là ? 😕
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009
Messages: 1157
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| Posté le: Dim Juil 12, 2015 2:21 am Sujet du message: |
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| Petite question pratique que je pose ici dans la mesure où le topic est uploadé : Un ballet de Christopher Wheeldon dansé par le Dutch National Ballet au London Coliseum, on met ça où ?
Dernière édition par marc le Dim Juil 12, 2015 2:24 am; édité 1 fois |
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523
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| Posté le: Dim Juil 12, 2015 9:11 am Sujet du message: |
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Pour parler de la Cendrillon de Wheeldon avec le Het Nationale Ballet (Dutch National Ballet si vous préférez), c'est ici :
Nouvelles du Het Nationale Ballet (Dutch National Ballet)
En ce qui concerne le mail sibyllin que vous avez reçu de l'Opéra de Paris, il faut savoir que la loi Hamon, devenue en cours de route la loi Macron, qui a été adoptée vendredi aux forceps à coup de 49.3, prévoit, pour les achats en ligne, un délai de rétractation de 14 jours. Je présume que l'Opéra cherche à se prémunir de petits malins qui demanderaient le remboursement de leur billet si, par exemple, un changement de distribution intervenait dans ce laps de temps, ou si, de manière plus malhonnête, l'acquéreur n'avait pas réussi, dans l'espace des 14 jours, à revendre son billet (avec bénéfice, s'entend...) à un tiers - une "assurance tous risque" pour les trafiquants du marché noir, en quelque sorte.
Le texte complet de l'article L-121-21 du Code de la Consommation régissant ce droit de rétractation se trouve ici :
Article L121-21 - Droit de rétractation applicable aux contrats conclus à distance et hors établissement
L'alinéa 8 de cet article définit un certain nombre d'exclusions à ce délai de rétractation :
Article L121-21-8
Le droit de rétractation ne peut être exercé pour les contrats :
1° De fourniture de services pleinement exécutés avant la fin du délai de rétractation et dont l'exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation ;
2° De fourniture de biens ou de services dont le prix dépend de fluctuations sur le marché financier échappant au contrôle du professionnel et susceptibles de se produire pendant le délai de rétractation ;
3° De fourniture de biens confectionnés selon les spécifications du consommateur ou nettement personnalisés ;
4° De fourniture de biens susceptibles de se détériorer ou de se périmer rapidement ;
5° De fourniture de biens qui ont été descellés par le consommateur après la livraison et qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d'hygiène ou de protection de la santé ;
6° De fourniture de biens qui, après avoir été livrés et de par leur nature, sont mélangés de manière indissociable avec d'autres articles ;
7° De fourniture de boissons alcoolisées dont la livraison est différée au-delà de trente jours et dont la valeur convenue à la conclusion du contrat dépend de fluctuations sur le marché échappant au contrôle du professionnel ;
8° De travaux d'entretien ou de réparation à réaliser en urgence au domicile du consommateur et expressément sollicités par lui, dans la limite des pièces de rechange et travaux strictement nécessaires pour répondre à l'urgence ;
9° De fourniture d'enregistrements audio ou vidéo ou de logiciels informatiques lorsqu'ils ont été descellés par le consommateur après la livraison ;
10° De fourniture d'un journal, d'un périodique ou d'un magazine, sauf pour les contrats d'abonnement à ces publications ;
11° Conclus lors d'une enchère publique ;
12° De prestations de services d'hébergement, autres que d'hébergement résidentiel, de services de transport de biens, de locations de voitures, de restauration ou d'activités de loisirs qui doivent être fournis à une date ou à une période déterminée ;
13° De fourniture d'un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont l'exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation.
L'Opéra de Paris se réfugie donc (préventivement) derrière les dispositions du titre 12° (assez peu claires, elles semblent exclure aussi les prestations d'agences de voyage, par exemple, ce qui n'était sans doute pas l'intention du législateur, qui souhaitait essentiellement faire plaisir à la SNCF et à Air France, qui sinon, auraient été obligés de rembourser les billets de train et d'avion achetés en ligne), pour échapper à la contrainte du délai de rétractation de 14 jours, en considérant qu'un billet de spectacle est "une activité de loisir devant être fourni à une date ou une période déterminée".
Ce sera intéressant de connaître la jurisprudence, si un jour un procès a lieu, vu le caractère très vague du texte de loi.
En tous cas, quand il s'agit de leurs sous, ils sont hyper-réactifs, à l'ONP : loi adoptée définitivement vendredi, et dès samedi, les spectateurs sont mis en garde... |
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Pirouette
Inscrit le: 10 Mai 2015
Messages: 3
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3564
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| Posté le: Dim Sep 06, 2015 3:30 pm Sujet du message: |
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| Pirouette a écrit: |
| Dans un second temps, pour réserver un spectacle non nommé « soirée/gala de l’AROP », ai-je meilleur temps de le faire via l’AROP (avec des meilleurs placements/places moins chères ?) ou via l’Opéra de Paris? Et si je le fais via l’AROP, y a-t-il une limite de places que je pourrai réserver ? |
Ma dernière expérience de réservation via l'AROP date de plus de 3 ans et j'en garde un très mauvais souvenir. Mais peut-être ont-ils amélioré leur service depuis. Grosso modo, sur la base de cette expérience désormais lointaine, le site ne semble pas disposer d'une interface informatique en temps réel avec le plan de salle, de fait lorsque l'on réserve on n'a absolument aucune idée du placement qui nous est attribué, tout ce que l'on peut faire consiste à demander un certain nombre de places dans une catégorie donnée, à clicker "ok" et à payer. Puis on reçoit ses places par la poste plusieurs semaines après, et là la surprise est très désagréable : à chaque fois que j'ai réservé par l'AROP, que ce soit pour un de leurs galas ou simplement une soirée où ils disposent d'un contingent de places, la place qui m'a été attribuée a systématiquement été la pire place que l'on puisse imaginer au sein de la catégorie concernée. Le bristol qui accompagne le billet carton est très classieux, mais la pilule n'en a pas moins été très amère à chaque fois...
De fait, je vous conseille de réserver simplement via le site de l'ONP, la procédure est nettement plus transparente et efficace, au moins vous savez en temps réel quelle place vous a été attribuée et vous pouvez de fait clicker ok ou refuser en toute connaissance de cause...
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26523
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| Posté le: Dim Sep 06, 2015 4:25 pm Sujet du message: |
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Personnellement je n'ai jamais été adhérent de l'AROP, et je n'achète mes places que sur le site ou aux guichets de l'ONP.
Je ne pense pas que les places achetées via l'AROP soit moins chères, ce serait plutôt le contraire. Mais pour certains spectacles comme La Bayadère, surtout si vous tenez absolument y aller à une date précise, cela peut être le seul moyen s'il n'y en a plus ailleurs en vente.
Pour les Galas, cela dépend, et lorsque l'AROP n'a pas réussi à vendre toutes les places, il met un contingent à la disposition de la billetterie de l'ONP, et ces billets sont ensuite commercialisés peu de temps avant la représentation aux guichets.
En ce qui concerne le 6 décembre, je doute que des places non surtaxées soient mises en vente. En effet, il s'agit de la matinée "rêve d'enfant", un spectacle de bienfaisance donc, et le but du jeu est que le public "ordinaire" paye sa place un peu plus cher pour permettre à des gamins défavorisés/gravement malades d'assister gratuitement à la représentation.
Dernière édition par haydn le Dim Sep 06, 2015 7:26 pm; édité 1 fois |
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