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sophia
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 Posté le: Ven Avr 21, 2006 8:29 pm Sujet du message: |
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Sur CultureKiosque, le compte-rendu de Patricia Boccadoro sur La Bayadère, paru hier, est consacré spécifiquement, une fois n'est pas coutume, aux costumes de la production.
Il nous est notamment rappelé que la plupart des costumes ont été faits à partir de tissus de saris importés d'Inde et la difficulté qu'il y a pour les nettoyer est soulignée. On y apprend aussi que les solistes sont assez libres concernant l'ornementation de leurs costumes et le choix des bijoux:
| Citation: |
The étoiles however, were free to reduce the number of flounces if they preferred to carry less weight, and also to choose their own headdress and personalise their outfit as they pleased. They could also choose their own ear-rings, bracelets and necklaces.
"I chose two of the smaller diadems for Gamzatti', soloist Emilie Cozette told me. "They had so many jewels in them and seemed to suit me best", she said, commenting that none of them were heavy and that it had been particularly exciting to try things on. She spoke of her joy in wearing the scintillating costumes, particularly of the delicate purple trousers, bolero, sari and diamond-encrusted veil for the mime scene of act I. |
Sur un tel sujet, il est bien évidemment question de l'Idole dorée et particulièrement d'Emmanuel Thibault (avec deux photos en prime!) dont Patricia Boccadoro a toujours été une fervente admiratrice. Et une partie du secret est finalement révélée: c'est de 3h30 dont il a en réalité besoin pour s'habiller et se maquiller!
| Citation: |
Among the countless colourful outfits and dresses, the appearance of the Golden Idol is outstanding. The very costume, inspired by the Hindu gods, is a work of art in itself.
"It's made entirely by hand", said Etienne Bretel. "Squarciapino worked from Hindu documents, and the whole affair is excessively complicated, with a great collar, arm bracelets, and gold metallic skirt. It's absolutely magnificent, and Emmanuel Thibault, who came into our department to add some finishing touches to his headdress, is unbelievable in the role, and that's even before he begins to dance. His golden make-up is extraordinary; you think he's made of gold". Thibault himself told me that he spends three and a half hours to dress and make-up for the part which lasts just two minutes. He added that all the elaborate jewellery he wears had been created by the department's "atelier de decoration", as have all the diadems, necklaces, bracelets and earrings worn by the women. Stones and other elements from Hindu jewellers, which have directly been imported from India, have been used to create a collection that Cartier, Boucheron, Chaumet and Fred would be proud to possess! |
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Azulynn
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haydn
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Azulynn
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sophia
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haydn
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| Posté le: Sam Aoû 19, 2006 1:12 pm Sujet du message: |
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Je fais remonter ce vieux sujet pour signaler cet article publié dans Corse-Matin, tout à la gloire d'Isabelle Ciaravola. Le critique, Pierre Claverie, fort dépité d'avoir été privé de sa danseuse favorite dans Nikiya pour cause de grève (snif, le même gag m'est aussi arrivé...), n'en démord cependant pas : si le spectacle avait eu lieu, Mlle Ciaravola aurait été nommée Etoile ce jour là! De toutes façons, pour Pierre Claverie, aucun doute, le prochain astre de l'Opéra de Paris, ce sera elle!
| Citation: |
Cela fait déjà plusieurs mois, que les bruits de couloirs, ceux de la grande maison, l'Opéra de Paris, chuchotent le nom d'Isabelle Ciaravola comme prochaine étoile du ballet nationnal... Mais ces bruits ne sont que des chuchotements, de secrètes espérances et la première danseuse de l'opéra en fait fi. Le parcours effectué depuis ses premières années à Ajaccio puis à Paris ne fut pas semé que de pétales de roses mais de beaucoup d'épines: celles de l'intransigeance d'une discipline, d'un art qui ne tolère que l'excellence. La belle Isabelle a gravi avec beaucoup de sagesse et de persévérance chaque barreau de l'échelle qui mène au plus haut du ciel de la danse...quadrille, coryphée, sujet et enfin première danseuse. Ce dernier titre est déja une consécration, celle de son talent. Mais c'est aussi parfois la dernière marche. Le statut d'étoile, c'est un peu comme être de l'autre côté du miroir. Jusqu'à ce jour, elles ne sont que six: Aurélie Dupont, Marie-Agnès Gillot, Agnès Letestu, Delphine Moussin, Clairemarie Osta, Laeticia Pujol et huit alter ego masculins: Jean Guillaume Bart, Kader Belarbi, Mathieu Ganio, Manuel Legris, Nicolas Leriche, José Martinez, Benjamin Pech et Wilfried Romoli. Toutes et tous ont été à un moment ou un autre invités à danser à Porto-Vecchio, de même qu'Isabelle Ciaravola depuis qu'elle est simple quadrille. Elle sera certainement de retour dans la cité du sel le 28 juillet prochain. Elle vient de perdre aujourd'hui son prénom, elle est désormais "La Ciaravola". "Elle a tout d'une grande" disent les meilleurs spécialistes "et sa grâce est absolue".
Elle a toujours fait la fierté de la Corse et des Corses. Encore davantage maintenant qu'elle est reconnue partout. Native d'Ajaccio, ses parents rayonnent de bonheur et d'espoir. Et ils ont raison, ils n'ont jamais failli pour soutenir leur fille. Ils ont toujours cru en elle et s'emerveillent de ce passage de l'ombre à la lumière. Paulette et Christian Ciaravola sont tr-s estimés dans la cité impériale et bien au delà. Ils dirigent depuis tant d'années un établissement qui est une véritable institution pour le monde musical "Musica Minighetti". Il serait maintenant souhaitable que les bruits de couloir deviennent une réalité.
Cela a bien failli être le cas, il y a peu, au moment d'une représentation de "La Bayadère". La mise en scène et la chorégraphie étaient de Rudolf Noureev. Isabelle Ciaravola aurait du avoir le rôle titre, celui de Nikiya. Ce n'était pas à Garnier mais à Bastille, mais la représentation a été annulée pour cause de grève alors qu'Isabelle n'était à quelques "poussières" du firmament!
Extrait de Corse-Matin, 29 - 05 - 2006 |
Source : http://corsicamusique.com/archive2006-05.htm
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