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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006
Messages: 600
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 Posté le: Jeu Mar 29, 2007 10:25 pm Sujet du message: |
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Ce sentiment de solitude, je l’ai vécu lundi lorsque tout le monde semblait assister au Don Quichotte époustouflant d’Emmanuel Thibault et Myriam Ould-Braham, alors que je revenais un peu morose de ce Proust dont grosso modo seuls Stéphane Bullion, Christophe Duquenne, Eve Grinsztajn et Alexis Renaud subsistaient des précédentes distributions que j’avais vues et dont j’attendais beaucoup pour cette raison.
Comme vous, j’ai préféré la distribution qui sera sur le DVD et je partage presque toutes vos remarques, à l’exception de celle de l’orchestre qui a été particulièrement médiocre ce jour là, obligeant Mathilde Froustey et Christophe Duquenne à s’ajuster continuellement à la musique jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus ! Je n’ai pas vraiment compris, les fois précédentes m’ayant paru tout à fait correctes.
Ainsi, je pense que les couples fonctionnaient moins bien (je passe sur la petite phrase de Vinteuil où la musique a divagué) Isabelle Ciaravolla et Manuel Legris, Simon Valastro et Stéphane Bullion, et ceci indépendamment de l’incroyable subtilité de la prestation de Stéphane Bullion.
Aussi, le couple Mathieu Ganio et Stéphane Bullion était plus émouvant que celui que ce dernier forme avec Hervé Moreau qui individuellement est suffisamment torturé mais moins expressif que Mathieu Ganio et moins interactif dans sa relation à Morel.
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Mélisande
Inscrit le: 07 Déc 2006
Messages: 25
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| Posté le: Ven Mar 30, 2007 12:14 pm Sujet du message: |
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Demain sera la dernière de ce "Proust". Dommage, je ne pourrai y retourner... Ce ballet gagne à être revu pour mieux apprécier cette suite de tableaux assez courts, après un prologue sur l'Heure exquise pour nous plonger dans une atmosphère (où effectivement il ne se passe rien au niveau de la danse) et un final très grinçant sur Wagner, reflet de la décadence et la décrépitude d'une certaine classe sociale. La musique très variée est somptueuse, surtout sensuelle (sauf Rienzi !) et ajoute à l'effet de succession de moments, d'arrêts sur image. Il est certain que le corps de ballet est sous-employé par rapport à un ballet classique, mais tout est si poétique qu'on ne s'en rend même plus compte.
J'ai eu la chance de voir 2 distributions différentes des rôles titres (à l'exception de Morel/Bullion) les 13 et 21 mars. Manuel Legris en Charlus, vieux beau méconnaissable m'a époustouflée, et je ne citerai pas les autres danseurs un par un, car tous m'ont éblouie dans ce ballet. Grâce à eux, et à Roland Petit, je viens de terminer "Du côté de chez Swann" (et j'ai hâte de lire les 6 autres volumes !!), alors que cela fait des années que j'essayais vainement d'entrer dans ce style littéraire... Ma reconnaissance aussi à tous les solistes de l'orchestre.
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1796
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| Posté le: Sam Mar 31, 2007 11:26 pm Sujet du message: |
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| Ce soir Laurène Lévy remplaçait Mathilde Froustey dans le rôle de Gilberte.
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006
Messages: 14867
Localisation: tokyo
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danse-0pera
Inscrit le: 29 Nov 2006
Messages: 406
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Jeu Avr 12, 2007 12:23 pm Sujet du message: |
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Présentation très neutre du spectacle, sans commentaire sur les prestations des interprètes, par Antonella Poli sur www.notedidanza.it :
| Citation: |
Faire danser les sentiments, questa l’essenza della creazione di Roland Petit nel 1974, entrata per l’occasione in questa stagione nel repertorio del Ballet National de l’Opéra de Paris.
Roland Petit è stato il primo coreografo a proporre una versione coreografica del famoso romanzo, lavorando per quadri in cui ha cercato di rappresentare sia gli stati d’animo del narratore - mettendone in risalto in particolare la gioia e la dolcezza per i suoi amori così come la sua melanconia, l’ossessione del passato, il sentimento di gelosia - sia dare uno spaccato della società borghese della Recherche con tutti i suoi vizi e le sue abitudini. |
L'article d'Antonella Poli est ICI
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Jeu Avr 19, 2007 10:09 am Sujet du message: |
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Patricia Boccadoro publie aujourd'hui même sur CultureKiosque sa critique du spectacle:
PROUST ACCORDING TO ROLAND PETIT
Pour la journaliste, ce sont les pas de deux - un art où Roland Petit est passé maître - qui constituent les plus beaux moments chorégraphiques de cette oeuvre, et ce, malgré leur rapport un peu lâche au ballet lui-même. Elle a ainsi particulièrement apprécié La Petite Phrase de Vinteuil qui lui permet de faire un bel éloge de Mathilde Froustey, ainsi que le pas de deux de La Prisonnière interprété par Manuel Legris et Isabelle Ciaravola.
| Citation: |
La petite phrase de Vinteuil, the first of the beautiful pas de deux, enhanced by the exquisite Mathilde Froustey partnered by premier dancer Christophe Duquenne. Set to a score by César Franck, Sonate pour violin et piano, this was one of those treasured moments when one wishes time would stop still. Froustey has a very special quality which enables her to bring out the poignancy in the role she dances. She was Proustian to the tips of her delicate small fingers.
Tableaux 111 , Les aubépines was remarkable for the softness of the atmosphere and attractive dresses, designed by Luisa Spinatelli, followed by Les jeunes filles en fleur , a tableaux which was seemingly a paradise of freshness and purity, but the whole was sublimated by the extraordinary pas de deux between Proust jeune and Albertine, interpreted by Manuel Legris and Isabelle Ciaravola. Legris is not only an exceptional dancer and interpreter, he is also a remarkable partner, and, set again to a score by César Franck, Psyché followed by Saint-Saens, Organ Symphony, Petit's musical intelligence let the music itself dictate the steps. |
La seconde partie lui paraît néanmoins plus cohérente et ce sont cette fois Stéphane Bullion et Hervé Moreau qui ont droit à des louanges appuyées.
| Citation: |
Choreographically speaking however, the work was more coherent in the second part for there was an evolution in the characters and a narrative of sorts. Stephan Bullion was outstanding as Morel, the idol of Mr Charlus, commanding the stage as he stood, naked and immobile.
But again, the most beautiful moments came in the pas de deux, and in particular between Morel and Saint-Loup, superbly interpreted by Hervé Moreau. Set to Gabriel Faure's Elégie for Violin and Piano, and Elégie for Cello and Orchestra , the blond Saint- Loup, the symbol of courage and masculine beauty confronts Morel, the dark angel. When a company has two powerful young interpreters of the stature of Bullion and Moreau in a work of this quality, the result can only be magnificent. |
Patricia Boccadoro pointe en revanche l'aspect quelque peu exagéré et démodé du final, en rupture avec la beauté intemporelle du reste de l'oeuvre.
Hervé Moreau et Stéphane Bullion
Photo: Laurent Philippe - Ballet de l'Opéra national de Paris
Mathilde Froustey et Yann Saïz
Photo: Laurent Philippe - Ballet de l'Opéra national de Paris
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chrysantheme
Inscrit le: 07 Déc 2006
Messages: 507
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008
Messages: 1152
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| Posté le: Sam Oct 18, 2008 10:34 am Sujet du message: |
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| Quel est le nom du beau morceau pour harpe et orchestre vers le début du ballet ?
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005
Messages: 213
Localisation: Rome
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Sam Oct 18, 2008 11:52 am Sujet du message: |
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| Désolé de vous contredire, Wagneriano, mais il s'agit du Morceau de concert pour harpe et orchestre en Sol Majeur, Op.154. de Camille Saint-Saëns (1ère partie, Tableau IV, "Faire catleya").
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008
Messages: 1152
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| Posté le: Mer Oct 22, 2008 3:17 pm Sujet du message: |
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Merci !
Le spectacle est passé sur Mezzo tout récemment et me donne très envie d'y aller cette saison !
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