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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1415 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Fév 16, 2007 5:55 pm Sujet du message: |
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Il y a un débat sur la question du sponsoring sur le forum "Ballet Talk" en ce moment, sous la rubrique ABT, à lire notamment les interventions d'un certain "SanderO".
La subvention d'état est fondamental.
Rappelons-nous ce qui existait avant la notion de service public et bien public : Le féodalisme.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Fév 16, 2007 9:04 pm Sujet du message: |
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Le Spectre de la Rose
- avec Rudolf Noureev:
http://www.youtube.com/watch?v=ij4oaWneWgo
- avec Mikhaïl Barychnikov et Marianna Tcherkassky:
http://www.youtube.com/watch?v=j59BCqfLqxc
- avec Igor Kolb et Zhanna Ayupova:
1- http://www.youtube.com/watch?v=2ZYNjYSLSo4
2- http://www.youtube.com/watch?v=GckXuHjmWtE
3- http://www.youtube.com/watch?v=Ph_LXwoPsB0
4- http://www.youtube.com/watch?v=FVwO7S09qQI
5- http://www.youtube.com/watch?v=aF8uL6Muito
J'aime beaucoup Igor Kolb ordinairement, mais là je suis d'accord avec Katharine, il y a un manque de force certain en même temps que quelque chose de très mièvre dans sa prestation; c'est aussi le risque inhérent à ce ballet...
Pour la venue de l'ABT, je retiens moi aussi Le Spectre de la Rose et plus généralement la personnalité et le talent d'Herman Cornejo. Ce fut un moment d'exception que son Spectre, quelque chose auquel on n'assiste pas tous les jours... Mais plus que le Pas de deux de Diane et Actéon, effectivement dansé de manière irréprochable et très virtuose par José-Manuel Carreno et Xiomara Reyes (on peut néanmoins le voir mieux dansé à mon goût, dans un style plus raffiné et subtil par Ruzimatov/Lezhnina ou Kovmir/Terekhova), je citerai le grand moment de cette tournée qu'a constitué le phénoménal Cygne noir de Gillian Murphy, cette dernière parvenant à éclipser par son talent et sa puissance scéniques un Angel Corella à qui on pouvait difficilement reprocher quoi que ce soit pourtant. En revanche, (je ne reviens pas sur les Ombres), décue par un peu passionnant, pour ne pas dire laborieux, Balanchine (Symphonie Concertante) en-dehors de quelques solistes (Julie Kent, Gillian Murphy encore, Stella Abrera).
Dernière édition par sophia le Ven Fév 16, 2007 9:34 pm; édité 1 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mer Fév 21, 2007 11:19 pm Sujet du message: |
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Classic Toulouse avait dépêché un envoyé spécial pour ces représentations de l'ABT à Paris, Robert Pénavayre, manifestement très bon public, puisqu'il a tout adoré, y compris Paloma Herrera dans la Bayadère :
Citation: |
La soirée inaugurale de cette tournée s’ouvrait sur un standard du ballet classique : La Bayadère et, plus particulièrement, son fameux Royaume des Ombres, en fait le second acte de ce ballet. C’est d’après Petipa que la grande ballerine russe Natalia Makarova chorégraphia en 1974, pour l’ABT, cette page d’anthologie passée à la postérité pour sa lente et infinie procession de tutus blancs sur une musique (signée Minkus) complètement répétitive et fascinante, une procession se terminant en lignes parallèles donnant le vertige. Un grand moment.
C’est aussi dans cet acte que Solor et la malheureuse Nikiyia se retrouvent pour un pas de deux émouvant, ici dansé par deux étoiles (principals aux USA) de la troupe, le très physique et fougueux espagnol Angel Corella et la gracieuse argentine Paloma Herrera. |
L'article de Robert Pénavayre sur www.classictoulouse.com est ICI
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Lun Fév 26, 2007 12:05 pm Sujet du message: |
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Patricia Boccadoro publie elle aussi sa critique des spectacles de l'ABT à Paris (en fait, elle n'a assisté qu'à une seule représentation, celle du 8 février), un peu plus proche de la réalité semble-t-il que l'échantillon de style "Pravda" cité ci-dessus... Un résultat mitigé donc, titre l'article paru sur CultureKiosque, pour un programme peut-être un peu trop diversifié...
AMERICAN BALLET THEATRE DELIVERS MIXED RESULTS IN PARIS
Le "désastre" (ce n'est pas moi qui le dis... ) de La Bayadère du 8 février (avec Veronika Part et David Hallberg) est évoqué sans détours, - antiaméricanisme primaire bien sûr... -, qu'aurait-elle alors écrit le soir de la première?..., de même que la piètre prestation de l'Orchestre Pasdeloup. On sera en revanche nettement moins d'accord sur sa comparaison avec le Corps de Ballet féminin de l'Opéra, jugé le meilleur au monde , gageons que Patricia n'a pas dû venir à l'Opéra depuis un certain temps...
Citation: |
The programmes at the Chatelet were intended to present a panorama of ABT's repertoire and stars, but what was shown, at least on February 8th, was a demonstration of a lack of lyricism, musicality, and technical ability. Any hopes of seeing stars of the stature of a Jose Manuel Carreno, Angel Corella or Paloma Herrera quickly evaporated soon after the curtain went up on the third act of The Bayadère, which was judged an unmitigated disaster by all who saw it.
Who advised Mr. McKenzie to bring that, and to Paris, where the Opéra company possesses what is probably the most beautiful female corps de ballet in the world? Since the death of Rudolf Nureyev in 1993, this particular piece, which is amongst the most spectacular white acts in the history of dance, has virtually become their signature tune. To see it performed in this way, with the soloists running on like schoolgirls to do their little bits, and the 24 Bayadères in unsuitable tutus, their spiky legs labouring with the difficult choreography under the harsh lighting, each one of them devoid of personality and mystery, was a huge disappointment. Drilled rather than coached for the occasion, they also had trouble keeping pace with the Orchestre Pasdeloup, conducted by Charles Barker, which galloped through the score.
Matters were not even partially saved by soloists David Hallberg and Veronica Part who had no idea as to why they were there and did not even give each other a second glance. Whilst Part possessed the technical ability for the role, Hallberg, a dancer who might show promise in a work more suited to his gentle style, lacked the nobility, elegance and power associated with Solor, who is, after all, an Indian warrior. |
L'oeuvre de Mark Morris, Drink To Me Only With Thine Eyes, ne semble pas l'avoir entièrement convaincue: la seconde partie présentait toutefois à ses yeux de beaux passages et permettait d'admirer l'admirable Herman Cornejo. Seul le ballet de Jerome Robbins Fancy Free sera finalement parvenu à l'enthousiasmer véritablement.
Patricia Boccadoro tient tout de même à souligner, - et c'est tout à son honneur -, qu'il est difficile de juger une compagnie sur une seule représentation, a fortiori lorsque celle-ci s'est révélé un choix malheureux...
Citation: |
However, it is difficult to give a fair assessment of a company on an evening which was evidently a most unfortunate choice. Warm and praiseworthy comments came from people who had seen, The Green Table, or Dark Elegies, and apparently, a fascinating Spectre de la rose was given by Hermann Cornejo. But reviewers, alas, cannot be present on every evening. |
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