Frohes Geburtstag, Franz Joseph [Haydn]!

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Ben oui, le 31 mars 1732 naissait Haydn, le vrai à Rohrau, en Autriche.





Portrait de Haydn par Ludwig Guttenbrunn, dont Haydn, un tantinet misogyne, disait que "c'est a seule chose que ma femme garde de moi, parce que c'est son amant qui l'a peint...".


Paradoxe des paradoxes, Haydn, auquel votre webmestre a emprunté son pseudonyme, n'a jamais écrit de musique de ballet, au sens strict du terme ; il a néammois composé plusieurs centaines de menuets, ländler et danses allemandes diverses, pour les besoins des fêtes à la cour de Nikolaus Esterhazy, son employeur, et pour les grands bals du Redoutensaal à Vienne. Peu de choses sont disponibles en CD, avec heureusement toutefois la réédition des 24 menuets de 1796, dans la magnifique interprétation d'Antal Dorati (grand serviteur de la musique de ballet, par ailleurs, et qui a débuté sa carrière comme chef d'orchestre aux Ballets russes de Montecarlo) avec la Philharmonia Ungarica :

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Haydn, s'il n'a pas écrit lui-même de ballet, a néanmoins inspiré plusieurs chorégraphes du XXème siècle :


Jean Dauberval : La Fille mal gardée, dont la version originale de 1789, pour le Grand Théâtre de Bordeaux, contient plusieurs emprunts à des symphonies de Haydn. La partition de Louis-Ferdinand Hérold ne sera pour sa part composée que pour la reprise de 1828 à l'Opéra de Paris, avec une chorégraphie arrangée par Aumer.

Salvatore Vigano : Prometeo, version milanaise (1813) de Die Geschöpfe des Prometheus ; pour l'occasion le chorégraphe italien à ajouté à la musique originale de Beethoven des pages de Haydn (extraits de La Création), de Weigl ainsi que des compositions de son propre cru.

Ninette de Valois : Promenade, 1943, suite de danses sur des menuets de Haydn


Twyla Tharp : As Time Goes By, 1973, sur la symphonie n° 45, "Les Adieux".

Twyla Tharp : Push Comes To Shove, 1974, sur la symphonie n° 82, "L'Ours".

Ivan Marko : Haydn getanzt / Seasons, 1982, sur la musique de l'oratorio Die Jahreszeiten (Les Saisons).

[laurence]

Haydn, voilà un grand"Classique" Vous êtes de mon avis Katharine et vous ne me contredirez pas n'est ce pas...J'aime les conflits mais aussi les terrains d'entente sur lequel on peut avancer...