ONP : répétitions générales

[julien]

Bonsoir à tous !
Je ne prends que rarement la parole, tout en vous lisant régulièrement, pour vous demander quelques "trucs et astuces", si je puis m'exprimer ainsi.
Etudiant et balletomane, je ne peux pas raisonnablement me payer de "bonnes places" pour voir ce que je voudrais voir en terme de ballets et d'opéras...

Je me demandais si le fait de chercher des places de générale pouvait constituer une bonne solution pour multiplier les possibilités de voir les productions de l'ONP (et si oui, comment en récupérer, of course... )

Je suis déja abonné à l'arop qui me donne 2 places par an et mon pass jeune me sert aussi souvent que possible, mais face aux détenteurs du "pass senior", capables d'attendre depuis 14h pour une représentation commençant à 19h30, j'avoue ne pas être capable de lutter... Il faut bien bosser en journée... Je salue toutefois leur enthousiasme sans borne.

Merci donc à ceux qui auraient de bons conseils pour rendre l'opéra un peu plus accessible, j'ai pensé que ça pourrait être une bonne idée de demander sur Dansomanie dans la mesure ou certains d'entre vous ont l'air de connaître Garnier comme leur poche !

(PS : j'ai déja investi dans une bonne paire de jumelles, mais je frise la tendinite d'épaule...)

[haydn]

Les générales sont ouvertes exclusivement sur invitation. L'AROP en reçoit un assez gros contingent, qu'elle redistribue à ses membres (en clair, plus vous payez une cotisation élevée, plus grand sera le nombre d'invitations auxquelles vous aurez droit : 5 si vous êtes membre "mécène" à 500 € la cotisation annuelle plus un don minimum de 1500 € au titre de "droit d'entrée", 1 place si vous êtes membre "ami" à 100 € de cotisation, sans droit d'entrée obligatoire).

Il y a ensuite les invités de la production (metteurs en scène, chorégraphe...), les retraités de l'Opéra de Paris, le personnel, les invités de la direction et du service de presse...

Donc, soit vous cotisez à l'AROP, soit vous avez dans vos relations un généreux donateur qui vous fera profiter d'une invitation qu'il n'utilise pas lui-même.

Il y a toujours, les soirs de générale, des gens qui tentent leur chance devant le théâtre, "au cas où" une âme charitable aurait une place en surplus... Certains commencent effectivement à faire le pied de grue devant le théâtre des le début de l'après-midi. Quand on aime...

Enfin, je ne suis pas assez vieux pour avoir connu cela moi-même, mais il paraît que dans les années 1960, quand Callas et quelques autres "monstres sacrés" du chant officiaient sur la scène de l'Opéra, on voyait des lyricomanes enragés camper sur le parvis du Palais Garnier toute la nuit et toute la journée précédant la répétition ou la représentation, avec un thermos de café et une solide provision de sandwiches, histoire d'être les premiers de la file et d'avoir ainsi les meilleures chances de décrocher le précieux sésame...