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Marie-Agnès Gillot chorégraphe

 
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haydn
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MessagePosté le: Ven Nov 03, 2006 5:15 pm    Sujet du message: Marie-Agnès Gillot chorégraphe Répondre en citant

Marie-Agnès Gillot l'avait déjà laissé entendre, la chorégraphie la tente, et la voici qu'elle passe à l'acte, puisqu'elle annonce dans une interview à Point de vue - Images du monde qu'elle sera l'invitée, en janvier 2007, du festival Suresnes - Cités -Danse, où elle créera un ouvrage inspiré par l'oeuvre du scuplteur Rodin.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 02, 2007 8:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'événement se rapproche, et le Figaro publie aujourd'hui un article évoquant cette création :


Citation:
Dans le studio où Marie-Agnès Gillot répète avec ses danseurs - deux hommes et une femme venus du hip-hop et qu'elle a elle-même choisis ­­ - tout indique que cette rencontre inédite relève ­d'un ­véritable échange artistique. « Car, confie celle qui fait ses premiers pas de chorégraphe avec un autoportrait, il est nécessaire de laisser les danseurs s'exprimer par rapport à leurs propres techniques. » ­­Le hip-hop, dont elle admire l'exigence, la virtuosité, l'énergie et la dissociation extrême, « a d'ailleurs, selon elle, des points communs avec la danse classique. Même si les bases ne sont pas les mêmes, le hip-hop sait nommer chaque pas, il est très codifié, hiérarchisé et n'arrête pas d'évoluer ».



L'étoile insite par ailleurs sur sa qualité de danseuse classique, même si elle s'intéresse beaucoup au répertoire contemporain :


Citation:
« Comme j'étais trop grande, toujours trop ceci ou trop cela, la danse contemporaine a été mon échappatoire dès mes débuts dans le corps de ballet à l'âge de quinze ans, avec Attentat poétique de Daniel Larrieu. Puis j'ai été considérée comme une danseuse contemporaine, même si je suis très respectée pour ma technique classique dans ma maison », explique-t-elle. « Pour devenir étoile, il faut exceller dans la technique classique même si la danse ne s'arrête pas au classique, comme l'ont déjà prouvé Noureev et Baryshnikov », poursuit-elle, confiant avoir dû imposer son physique et sa personnalité. Le contemporain, c'est en plus et pas en moins car « il n'est pas donné à tout le monde de se transformer, de repartir à zéro », insiste celle qui a toujours été repérée par les chorégraphes invités à l'Opéra, mais qui sait aussi briller et émouvoir dans les grands rôles romantiques du répertoire.




L'article d'Isabelle Danto, dans le Figaro est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 02, 2007 8:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le site du théâtre de Suresnes publie par ailleurs une photo de répétition du spectacle :





Infos et réservations : http://www.theatre-suresnes.fr


samedi 13 janvier à 18h30
dimanche 14 janvier à 15h
lundi 15 janvier à 21h
mercredi 17 janvier à 21h
jeudi 18 janvier à 21h
samedi 20 janvier à 18h30
dimanche 21 janvier à 15h
lundi 22 janvier à 21h




Dernière édition par haydn le Mar Jan 16, 2007 9:37 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 9:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'édition 2007 de Suresnes-Cités-Danses n'a manifestement pas vraiment convaincu la journaliste de Libération, Marie-Christine Vernay, et seule la création de Marie-Agnès Gillot semble se détacher quelque peu d'une médiocrité générale :


Citation:
Le nouveau volet, Cités Danse Variation, composé de trois chorégraphies, est plus insipide. Seule la création d'une belle facture de Marie-Agnès Gillot, étoile au Ballet de l'Opéra de Paris, trouve sa cohérence. Hommage à Rodin, le trio les Rares différences sculpte les matières même du hip-hop, entraîne les danseurs dans un rapport au temps plus étiré, et révèle un garçon d'exception, Brieuc Carpentier, soliste aguerri et puncheur sans agressivité.

Le reste des programmes brasse les poncifs banlieue, les décalages où le hip-hop se perd dans les contes, dans les «Disneyland» ou «street culture» trop restrictifs. A tant flirter et papillonner, le genre perd ses fondamentaux.



La critique de Marie-Christine Vernay est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 3:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'Humanité publie aujourd'hui une interview (pas encore en ligne) de Marie-Agnès Gillot :


Citation:
J'ai essayé de faire en sorte que la danse classique comprenne la danse hip-hop. Ce qui m'intéresse, c'est de relier la beauté des gestes classiques aux mouvements de cette forme en les sortant de leur contexte d'origine. Ce spectacle est avant tout une rencontre entre artistes qui mettent en commun leurs savoirs. Le hip-hop est une danse de tension, de puissance physique, d'énergie. En classique, l'énergie doit être canalisée, cachée, rendue intouchable. On ne doit pas savoir d'où elle vient. Elle est d'emblée structurée, esthétique. C'est ce genre de chose que j'ai voulu apporter aux danseurs de hip-hop. Que leur pratique ne soit plus seulement de l'ordre de la démonstration de force, mais qu'ils aillent vers une intériorité.


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laurence



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MessagePosté le: Mar Jan 16, 2007 11:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Haydn, M-C Vernay ne jette pas un sort à tous les autres, elle parle de la chorégraphie de Régis Obadia comme une" danse élégante et raffinée pour quatre hommes en noir et blanc"
J'ai très envie de voir la création de Marie Agnés Gillot mais "Four men" m'a paru explorer quelque chose de trés inattendu: un dialogue entre une musique savante celle d l"Art de la fugue" de Bach et les figures complexes et élancées de quatre hommes "Balanchiniens" et dans ce genre nouveau et intrépide une poésie radicale de la structure qui "écoute la danse et voit la musique"
Zouhir Charkaoui, Fabrice Labrana, Amalah Dianor,et Medhi Ouachek ont su transcender le clivage entre ancien et moderne sans se contenter d'imiter


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Lise



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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Au journal de 13h de France 2, il y avait un reportage sur la création de Marie-Agnès Gillot.
Voici le lien, ensuite il faut choisir la date d'aujourd'hui :
http://jt.france2.fr/13h/


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haydn
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 9:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Critique de Philippe Noisette également dans les Echos :


Citation:
Lorsqu'en 1993 Olivier Meyer, directeur du Théâtre Jean-Vilar de Suresnes, lance ce pari un peu fou de créer un festival consacré aux danses des cités, il est loin d'imaginer le retentissement que prendra ce courant quelques années plus tard. On danse alors déjà dans les banlieues, plus pour soi que pour un public.

[...]

Mieux encore, chaque année, Olivier Meyer initie Cités Danse Variations, vaste audition d'interprètes hip-hop qui vont créer une pièce avec un artiste d'un autre horizon. « Au départ, on avait du mal à motiver les danseurs, maintenant on a 100 personnes à chaque audition qui respectent le travail à l'opposé des clichés en cour sur le désordre des jeunes de banlieue. »

Là encore on mixe les sensations : ainsi pour cette édition anniversaire Mey-Ling Bisogno mélangera hip-hop et tango, Lionel Hoche osera la fusion contemporain et urbain, alors que l'étoile de l'Opéra de Paris Marie-Agnès Gillot, dans un numéro de grand écart, s'essayera à faire bouger des enfants du rap. La danseuse dit simplement : « La rencontre entre ce style de danse et le mien, qui ont pour point commun de savoir nommer chaque pas, peut faire réussir ce projet, qui au-delà de la prouesse laisserait affleurer les sentiments nourrissant la gestuelle hip-hop. »



La critique de Philippe Noisette est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 9:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bref commentaire aussi à nouveau dans le Figaro, en contrepoint de l'article déjà publié précédemment :


Citation:
C'est au tour de Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile du Ballet de l'Opéra de Paris, de faire se rencontrer la danse et le hip-hop. Avec Les Rares Différences, l'étoile, qui signe sa première chorégraphie hors du Ballet de l'Opéra, convainc en dévoilant un univers personnel et sensuel et une gestuelle précise et raffinée. Trois interprètes, une danseuse et deux hommes en pantalon noir de derviche tourneur, invitent à une rêverie autour de la chair et des sentiments en évoluant seuls ou ensemble, en s'enroulant et en se déroulant avec une grâce évidente et un délicat travail des bras et des épaules. Cette pièce séduisante et prometteuse constitue le meilleur du programme « Cités Danse variations » (jusqu'au 22 janvier), dont les deux autres pièces, où éclate quand même une belle énergie, sont assez convenues.



La critique d'Isabelle Danto, du Figaro, est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 11:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le spectacle de Marie-Agnès Gillot semble bénéficier d'une excellente couverture médiatique, puisque le Monde, dans son édition datée de demain (18/01) en remet une couche :


Citation:
Inspiré par la sculpture de Rodin, le trio Les Rares Différences, conçu pour deux hommes et une femme par Marie-Agnès Gillot, fait imploser les corps lentement. Suite de séquences courtes, ponctuée d'étreintes belles et bizarres - la femme s'accroche parfois comme une grenouille en travers de l'homme -, cette pièce, encore un peu appliquée, possède une sincérité d'invention pleine de fulgurances. Elle reflète surtout la façon dont Marie-Agnès Gillot colle à ses sentiments, tente d'en trouver une expression gestuelle neuve sans perdre de vue la capacité singulière des interprètes hip-hop.



L'article de Rosita Boisseau est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 18, 2007 9:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'interview de Marie-Agnès Gillot à l'Humanité, signalée plus haut, est à présent en ligne sur le site du quotidien communiste, ICI;


Ce texte est accompagné d'un autre article, chroniquant le spectacle :


Citation:
Suresnes Cités Danse a quinze ans. Quinze ans donc qu’Olivier Meyer, directeur de la manifestation, par ailleurs à la tête du théâtre Jean-Vilar, brouille les cartes des genres. Il a été l’un des premiers à offrir la scène de son théâtre à des artistes plus accoutumés au bitume. À l’affiche pour 2007, des créations en nombre, une soirée anniversaire et un programme emblématique, Cités Danse Variations, où des chorégraphes contemporains se confrontent à des interprètes hip-hop sélectionnés au préalable (1). Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile de l’Opéra de Paris (voir ci-dessus) a relevé avec les Rares Différences le défi à elle adressé. La statuaire de Rodin, au coeur de sa création, a donné du fil à retorde aux danseurs contraints d’évoluer au ralenti avec une précision millimétrée. Cela permet de voir les muscles au travail, d’en révéler la beauté ; l’interprète, en somme, se sculptant lui-même, sous l’oeil de la chorégraphe. Elle a su capter l’instant où l’ossature du breaker devenu modèle lui permet de prendre la pose. Les épaules, le dos, le buste sont âprement sollicités. Les muscles roulent sous la peau comme de l’argile encore fraîche. Ce travail de toute l’enveloppe, loin de l’envol classique, laisse une empreinte durable. Cela n’ouvre-t-il pas à ces farouches athlètes les portes d’un autre narcissisme ?



La critique de Muriel Steinmetz est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Ven Jan 19, 2007 2:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Marie-Agnès Gillot a aussi le droit aux honneurs du dernier numéro de Paris-Match, avec plusieurs phtos de répétitions prises apparemment au Palais Garnier.



Citation:
La jeune feme a toujours songé à s'inspirer des oeuvres de Rodin. "Je voulais faire évoluer des danseurs à partir des poses de certaines sculptures, a priori irréalisables physiquement, et raconter une histoire autour de ça", explique-t-elle. Les corps et les prouesses contre-nature des danseurs de hip-hop se prêtent particulièrement bien au jeu.


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sophia



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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2007 5:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur Culture Kiosque, l'article (illustré de deux photos) de Patricia Boccadoro au sujet du Festival de Suresnes et plus particulièrement des Rares Différences de Marie-Agnès Gillot, qui explique à la journaliste la genèse de sa chorégraphie. On apprend que l'oeuvre sera présentée au Japon (enfin, peut-être est-ce déjà passé?) et que c'est Marie-Agnès Gillot herself qui dansera le rôle, Julie Guibert ne pouvant être présente là-bas.
http://www.culturekiosque.com/dance/reviews/suresnes_festival.html#hp

Citation:
Les rares Différences, which lasts a fleeting 30 minutes, is a creation for three dancers, where every gesture has a place and a meaning. Nothing is superfluous. Hip-hop and classical dance blend harmoniously together in an expressive and attractive work set to music by Willie Bobo, Otto Bubenick, Bela Bartok and Gabriel Fauré. It begins with the arrival on stage of two tall, sensual dancers of hip hop, whose muscular bodies and gestures immediately recall sculptures in the Rodin Museum.

"I was directly inspired by Auguste Rodin", Gillot told me after the performance. "I'd felt like creating something for a long time, and then the idea of using hip-hop dancers was suggested by Brigitte Lefèvre who had seen a short piece I made for an evening dedicated to rare illnesses a few years ago. I love Rodin's work and have read his reflections on art; his sculptures are very moving, and Les Rares Differences stems from his philosophy that art cannot exist without life, intermingled with something else of my own, deeply personal. "

"Once I began my choreography last November, it all fell naturally into place. The first twelve minutes of the music were created for me and the rest of the score came along little by little, with extracts from Bartok and Fauré towards the end. I was also helped by the dancers, who demonstrated hip-hop movements to me. Watching them carefully, I kept everything I particularly liked and my final version stays as close as possible to the natural base. The rapid hand movements, for example, are typical of hip hop style, and it was Julie Guibert herself, a remarkable dancer, who introduced a spectacular slow backwards roll so reminiscent of Rodin's statues."

Marie-Agnès Gillot told me that she did not choreograph the piece with herself in mind. On the contrary, she insisted that she liked the distance from the work that creating it for other dancers gave her, but as Julie Guibert will be unable to accompany the small group on a short tour to Japan, where the work is shortly being presented, Gillot may well find herself in the forefront of the action, on stage!


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LucyOnTheMoon



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Messages: 984

MessagePosté le: Ven Fév 13, 2009 11:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pu à mon tour découvrir ce ballet, donné ce soir à l'amphithéâtre Bastille, avec Marie-Agnès Gillot herself (la danseuse programmée étant blessée). Première fois que je la voyais danser de très près - elle a vraiment des bras incroyables ! Sa danse très fluide complète très bien celle plus saccadée de ses deux compagnons, deux grands gaillards au côté desquels Mlle Gillot, pourtant très grande, semblait parfois une petite chose fragile Surprised Ils avaient par moment envers elle une attitude presque "maternelle" très surprenante et très touchante. Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé Smile


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