Balanchine - Brown - Bausch, ONP, 10/12-31/12 2010

[Aurélie]

Bah, il y a des oeuvres qui y survivent!

[danse-0pera]

Oh non pas à bas Youtube !! C'est une mine dans laquelle on peut découvrir énormément de choses qu'on n'aurait pas l'occasion de voir sinon !

[marc]

[marc]

[Zoe]

Clairemarie Osta remplaçait Emilie Cozette aux côtés de Mathieu Ganio, Nolwenn Daniel et Myriam Ould-Braham dans Apollon dimanche 26 après-midi. Clairemarie Osta est une de mes danseuses préférées… Son pas de deux avec Mathieu Ganio était enlevé. Ils ont d’ailleurs tous les deux été chaleureusement applaudis.

Miteki Kudo était l’élue dans le Sacre. Sa prestation a été excellente mais c’est Eleonora Abbagnato qui m’a le plus captivée. J’attends avec impatience d’avoir l’occasion de la revoir dans d’autres ballets. J’ai aussi été marquée par la bonne humeur des danseurs lors des saluts. J’aimerais savoir ce qui les a fait rire

[haydn]

Bienvenue Zoé et merci pour ces premières impressions.

[Jarno]

Bonsoir,

Je rentre de Garnier.

Dans la première partie, Balanchine m'a laissé froid, j'ai trouvé ce ballet un peu mièvre, et à vrai dire sans grand intérêt, dans l'ensemble.

En revanche j'ai a-do-ré O Zlozony/O composite, alors que je m'attendais à une déception après avoir lu certains avis.
J'ai été envoûté par la musique de Laurie Anderson, et j'ai trouvé la chorégraphie absolument superbe, élégante, magnifique, servie par trois danseurs au sommet de leur art.

Enfin, dans le Sacre, la troupe livre un spectacle d'une puissance dramatique incroyable, la chorégraphie de Pina Bausch est extraordinaire, et Alice Renavand offre une Elue d'une intensité exceptionnelle. Ce Sacre est un coup de poing qui ne laisse pas indemne. Garnier lui a réservé un véritable triomphe, entièrement mérité.

Reste à savoir combien de temps encore l'Opéra attendra avant de donner à Alice Renavand le statut qui correspond au talent avec lequel elle sert les plus grands chorégraphes, dans des rôles importants, depuis plusieurs années maintenant...

[haydn]

Petite anecdote qui m'a été rapportée par l'une des élues justement, il y a deux jours : lorsque Pina Bausch était encore de ce monde et supervisait les représentations à l'Opéra de Paris, elle ne désignait qu'en cours de représentation celle qui porterait la fameuse écharpe rouge en guise de signe distinctif, ce qui augmentait encore la tension qui régnait sur le plateau.

Par voie de conséquence, le public ne découvrait lui-même qu'à la dernière minute qui serait la "soliste", si tant est que ce terme ait un sens dans ballet tel que le Sacre du printemps made in Wuppertal.