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Etés de la Danse 2015 : Alvin Ailey American Dance Theater

 
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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2014 6:17 pm    Sujet du message: Etés de la Danse 2015 : Alvin Ailey American Dance Theater Répondre en citant




C'est l'Alvin Ailey American Dance Theater qui sera à nouveau l'invité des Etés de la danse pour l'édition 2015 de cette manifestation devenue désormais traditionnelle.

Les réservations sont ouvertes dès aujourd'hui :

http://www.lesetesdeladanse.com/

Le New York City Ballet est déjà annoncé pour 2016 (clin d’œil au nouveau Directeur de la danse de l'Opéra de Paris?).



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sophia



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MessagePosté le: Mer Jan 28, 2015 5:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Programme

http://www.lesetesdeladanse.com/edition-2015/



Mardi 7 juillet à 20h
LIFT* (Barton/MacDonald)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Revelations (Alvin Ailey/Musique traditionnelle)

Mercredi 8 juillet à 12h30
Rencontre-Spectacle

Mercredi 8 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Strange Humors* (Battle/Mackey)
D-Man in the Waters* (Jones/Mendelssohn)
Takademe (Battle/Chandra)
Grace (Brown/Divers artistes)

Jeudi 9 juillet à 20h - Soirée de Gala
LIFT* ouverture (Barton/MacDonald)
Polish Pieces* duo (van Manen/Górecki)
Strange Humors* (Battle/Mackey)
Four Corners* dernière partie (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Bad Blood* première partie (Dove/Anderson, Gabriel)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Awassa Astrige/Ostrich* (Dafora/Riley)
Grace extrait (Brown/Divers artistes)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Vendredi 10 juillet à 20h
Home (Harris/Ferrer, Xavier)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
The Hunt (Battle/Les Tambours du Bronx)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Samedi 11 juillet à 15h
LIFT* (Barton/MacDonald)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Samedi 11 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
The Hunt (Battle/Les Tambours du Bronx)
Grace (Brown/Divers artistes)

Lundi 13 juillet à 20h
LIFT* (Barton/MacDonald)
Awassa Astrige/Ostrich* (Dafora/Riley)
Bad Blood* (Dove/Anderson, Gabriel)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Mardi 14 juillet à 20h
Night Creature (Ailey/Ellington)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
The River (Ailey/Ellington)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Mercredi 15 juillet à 20h
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Bad Blood* (Dove/Anderson, Gabriel)
Home (Harris/Ferrer, Xavier)

Jeudi 16 juillet à 20h
Création Rennie Harris* (Musique pas encore communiquée Exodus* (Harris/Divers compositeurs)
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Takademe (Battle/Chandra)
LIFT* (Barton/MacDonald)

Vendredi 17 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Strange Humors* (Battle/Mackey)
D-Man in the Waters* (Jones/Mendelssohn)
Takademe (Battle/Chandra)
Home (Harris/Ferrer, Xavier)

Samedi 18 juillet à 15h
Night Creature (Ailey/Ellington)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
The River (Ailey/Ellington)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Samedi 18 juillet à 20h
Création Rennie Harris* (Musique pas encore communiquée) Exodus* (Harris/Divers compositeurs)
Grace (Brown/Divers artistes)
LIFT* (Barton/MacDonald)

Lundi 20 juillet à 20h
Bad Blood* (Dove/Anderson, Gabriel)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Grace (Brown/Divers artistes)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Mardi 21 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Strange Humors* (Battle/Mackey)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
The Hunt (Battle/Les Tambours du Bronx)
Home (Harris/Ferrer, Xavier)

Mercredi 22 juillet à 20h
Night Creature (Ailey/Ellington)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Création Rennie Harris* (Musique pas encore communiquée) Exodus* (Harris/Divers compositeurs)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Jeudi 23 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Awassa Astrige/Ostrich* (Dafora/Riley)
D-Man in the Waters* (Jones/Mendelssohn)
Takademe (Battle/Chandra)
Grace (Brown/Divers artistes)

Vendredi 24 juillet à 20h
Night Creature (Ailey/Ellington)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
The River (Ailey/Ellington)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Samedi 25 juillet à 15h
LIFT* (Barton/MacDonald)
Création Rennie Harris* (Musique pas encore communiquée) Exodus* (Harris/Divers compositeurs)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Samedi 25 juillet à 20h
Grace (Brown/Divers artistes)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
The Hunt (Battle/Les Tambours du Bronx)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Lundi 27 juillet à 20h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
Strange Humors* (Battle/Mackey)
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Home (Harris/Ferrer, Xavier)

Mardi 28 juillet à 20h
D-Man in the Waters* (Jones/Mendelssohn)
Takademe (Battle/Chandra)
Création Rennie Harris*(Musique pas encore communiquée) Exodus* (Harris/Divers compositeurs)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Mercredi 29 juillet à 20h
Bad Blood* (Dove/Anderson, Gabriel)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
The Hunt (Battle/Les Tambours du Bronx)
LIFT* (Barton/MacDonald)

Jeudi 30 juillet à 20h
Night Creature (Ailey/Ellington)
Pas De Duke (Ailey/Ellington)
The River (Ailey/Ellington)
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)

Vendredi 31 juillet à 20h
Grace (Brown/Divers artistes)
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt)
Bad Blood* (Dove/Anderson, Gabriel)
Minus 16 (Naharin/Divers artistes)

Samedi 1er août à 15h
Polish Pieces* (van Manen/Górecki)
Awassa Astrige/Ostrich* (Dafora/Riley)
Takademe (Battle/Chandra)
Four Corners* (Brown/Rux, Kirk, Yacoub)
Home (Harris/Ferrer, Xavier)

Samedi 1er août à 20h
LIFT* (Barton/MacDonald),
Grace (Brown/Divers artistes),
After the Rain pas de deux* (Wheeldon/Pärt),
Revelations (Ailey/Musique traditionnelle)


*Première en France pour la compagnie


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Juin 18, 2015 6:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Autour du festival Les Etés de la danse :

La collaboration avec le cinéma Le Balzac se poursuit cet été avec une sélection de films (préparée par René Sirvin) dans le cadre d'un cycle intitulé : Black and White American Dance Film Festival.

On pourra voir ainsi les films suivants : An Evening with Alvin Ailey : The Stack-Up - Cry - Divining - Revelations : présentation par Alvin Ailey, Judith Jamison et Talley Beatty, réalisé par Thomas Grimm (1986, 108') les 15 et 20 juillet à 20h30, le Dance Theatre of Harlem : Fall River Legend - The Beloved - John Henry - Troy Game, réalisé par Thomas Grimm (1989, 120') le 16 juillet à 20h30, La Légende de Joseph de John Neumeier : musique de Richard Strauss, avec Judith Jamison, Kevin Haigen, Karl Musil, Franz Wilhelm et le Ballet du Staatsoper de Vienne, réalisé par John Neumeier (1977, 65') le 18 juillet à 11h et le 21 juillet à 20h30 et A Tribute to Alvin Ailey : Memoria - Witness - For "Bird", With Love - Episodes : présentation Alvin Ailey, Judith Jamison et Ulysses Dove, avec l'Alvin Ailey American Dance Theater, réalisé par Thomas Grimm (1990,107') le 19 juillet à 11h et le 23 juillet à 20h30.

Plus de détails ICI.



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haydn
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Messages: 26671

MessagePosté le: Jeu Juin 18, 2015 7:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour télécharger le programme au format pdf, cliquez sur la vignette :




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sophia



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MessagePosté le: Lun Juil 06, 2015 10:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les distributions de la tournée sont en ligne.

La première est demain.


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haydn
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Messages: 26671

MessagePosté le: Mer Juil 08, 2015 4:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques détails sur les ouvrages présentés, illustrés de photos, pour ceux qui se sont ou se rendront aux Etés de la danse (cela ne sera vraisemblablement pas mon cas cette année). Impressions personnelles et comptes-rendus bienvenus Wink




    NIGHT CREATURE
    (1974) - 17 mn
    Chorégraphie : Alvin Ailey
    Musique : Duke Ellington*
    Costumes : Jane Greenwood
    (costumes recréés par Barbara Forbes)
    Lumières : Chenault Spence
    Night Creature est l’un des ballets les plus ‘’classiques’’ d’Alvin Ailey
    sur une musique jazz, typique de l’art de Duke Ellington. La danse
    captive par sa sensualité, avec ses rites nocturnes de séduction,
    donnant au mouvement valeur de catharsis.
    « A la différence des étoiles, les créatures de la nuit ne disparaissent
    pas avec l’aube, elles continuent de briller, croyant chacune devenir
    une star avant que la nuit ne s’achève. »
    (Duke Ellington)




    PAS DE DUKE
    (1976) - 12 mn
    Chorégraphie : Alvin Ailey
    (ballet remonté par Masazumi Chaya)
    Musique : Duke Ellington
    Costumes : Rouben Ter-Arutunian
    Lumières : Chenault Spence
    Pas de Duke fut créé pour le spectacle “Ailey Celebrates Ellington”,
    en août 1976 (participation de la compagnie d’Alvin Ailey au
    Bicentenaire des États-Unis), au New York State Theater. Pas de
    Duke est la réinterprétation moderne par Alvin Ailey du pas de
    deux classique, écrit pour deux des plus grands danseurs de ce
    temps : Judith Jamison et Mikhaïl Baryshnikov.

    En cinq parties :
    • Introduction sur Such Sweet Thunder (1957)
    • Adage sur Sonnet for Caesar (1975)
    • Variation du danseur sur Sonnet to Hank Cinq (1957)
    • Variation de la danseuse sur Clothed Woman (1948)
    • Coda sur Old Man’s Blues (1930)




    REVELATIONS
    (1960) - 38 mn
    Chorégraphie : Alvin Ailey
    Musique : chants traditionnels*
    Costumes : Ves Harper
    (costumes pour Rocka My Soul
    redessinés par Barbara Forbes)
    Lumières : Nicola Cernovitch
    Trois parties – dix séquences :
    • ‘’Pilgrim Of Sorrow’’ (I Been ‘Buked/Didn’t My Lord Deliver Daniel/
    Fix Me, Jesus)
    • ‘’Take Me To The Water’’ (Processional, Honor, Honor/Wade in
    the Water/I Wanna Be Ready)
    • ‘’Move, Members, Move’’ (Sinner Man/The Day is Past and Gone/
    You May Run On/Rocka My Soul in the Bosom of Abraham)

    Alvin Ailey avait 29 ans quand il créa Revelations, sur des negrospirituals.
    C’était seulement sa dixième oeuvre. Il s’est souvenu des
    services religieux baptistes : « Le dimanche, nous allions à l’église.
    Et là, nous nous imprégnions de la musique la plus splendide qui
    puisse être entendue sur cette terre. Emplis d’un sentiment profond,
    de foi, de joie et parfois de tristesse, les choeurs chantaient avec
    une telle ferveur que même l’enfant que j’étais alors, non seulement
    entendait, mais voyait la musique. J’ai essayé de restituer toutes ces
    émotions. »
    Revelations est la ‘’signature’’ de la compagnie, un ballet-culte qui
    résiste au temps et enthousiasme toujours autant les publics.
    La première des trois parties du ballet, ‘’Pilgrim of Sorrow’’, est
    la plus sombre : elle utilise les spirituals les plus anciens et les
    plus nostalgiques qu’Alvin Ailey décrit comme ‘’les chants de la
    délivrance, qui parlent des chagrins et des tribulations du monde’’.
    On y trouve le duo Fix Me, Jesus, témoignage d’une foi inébranlable,
    traduite en équilibres et extensions.
    Sous le générique de ‘’Take Me to the Water’’, la deuxième partie
    est un cérémonial tout en blanc : selon le rite de l’église baptiste
    (une branche d’arbre pour nettoyer la terre, un tissu blanc pour
    nettoyer le ciel), un couple reçoit le baptême sous une grande
    ombrelle blanche. Le solo I Wanna Be Ready semble la complainte
    personnelle de l’abnégation.
    La troisième partie, ‘’Move, Members, Move’’, sur des gospels, exalte
    le sentiment de la liberté et la volonté de l’atteindre (exprimée par
    le trio des hommes, Sinner Man). Enfin, la très célèbre ‘’séquence
    jaune’’ - regroupant The Day is Past and Gone, You May Run On, et
    Rocka My Soul - encourage la participation des spectateurs.




    THE RIVER
    (1970) - 33 mn
    (Première avec la compagnie Ailey- 1980)
    Chorégraphie : Alvin Ailey
    (ballet remonté par Masazumi Chaya)
    Musique originale : Duke Ellington
    Arrangements : Martha Johnson
    Costumes : A. Christina Giannini
    Lumières : Chenault Spence
    Commandé par l’American Ballet Theatre, ce ballet est le fruit
    d’une collaboration étroite entre Duke Ellington et Alvin Ailey. La
    musique évoque le parcours d’un fleuve, de sa source jusqu’à la
    mer, en prêtant particulièrement attention aux événements qui se
    produisent sur chacune de ses rives. Une allégorie sur la naissance,
    la vie, la mort et la renaissance.
    Alvin Ailey - en traduisant chorégraphiquement le thème de l’eau - a
    su combiner danse classique, jazz et modern dance, sur la première
    partition symphonique de Duke Ellington, composée spécialement
    pour la danse. L’oeuvre musicale, se composait à l’origine d’un
    Prologue, d’un Epilogue, et de onze parties. Pour sa propre
    compagnie, en 1981, Alvin Ailey réduisit le ballet à huit séquences
    et supprima les “pointes” des danseuses. L’oeuvre gagna alors une
    nouvelle énergie : dans son expression vibrante, The River retournait
    ainsi à sa source.
    Dans la première partie, Spring, le danseur soliste s’étend avec
    langueur devant le groupe, qui se réveille lentement. Le mouvement
    s’accélère en ondulations et élans, et Meander devient alors un
    sprint désinvolte. Créé pour Erik Bruhn et Natalia Makarova, Giggling
    Rapids est un duo vif et enjoué qui allie une vélocité rythmique à
    une douceur fascinante. Lake est un pas de deux voluptueux. Dans
    Falls les sauts virtuoses des solistes font jaillir la puissance vitale
    apparemment sans effort, tandis que la danseuse de Vortex semble
    emportée dans un tourbillon. Riba Mainstream est une satire légère
    des “quatre petits cygnes” (citation de l’Acte II du Lac des cygnes,
    de Marius Petipa et Lev Ivanov) en contraste avec un ensemble
    masculin de chats “cool”. Twin Cities est un moment étrangement
    mystérieux : sur fond de gospels, un homme et une femme, chacun
    dans son propre cercle de lumière, cherchent à franchir la barrière
    invisible du fleuve, jusqu’à y parvenir et se réunir.




    STRANGE HUMORS
    (1998) - 6 mn
    Chorégraphie : Robert Battle
    Musique : John Mackey
    Costumes originaux : Missoni
    (costumes recréés par Jon Taylor)
    Lumières : Burk Wilmore
    Strange Humors, créé en 1998 pour la Parsons Dance Company,
    est un ballet captivant de Robert Battle. John Mackey, camarade et
    ami de Robert Battle à la Juilliard School, écrit pour cette oeuvre une
    partition où fusionnent musique africaine et orientale ; décrite par
    Robert Battle comme un “contraste chorégraphique.” La puissance
    physique du duo masculin s’inspire du tango et du style Martha
    Graham, auxquels s’intègrent des touches de hip-hop.
    La pièce s’ouvre sur une ligne mélodique profonde et douce
    interprétée par des cordes, quand enfin, la partition commence à
    proprement parler, attirant deux danseurs enflammés sur le devant
    de la scène. Le duo se lance alors dans une frénésie de mouvements
    où les gestes des pieds sont omniprésents, rappelant les coups du
    karaté où s’enchaînent les chutes soudaines. Robert Battle dit à
    propos de son ballet qu’il a délibérément placé des chutes “au milieu
    de l’oeuvre au moment où les spectateurs sont les plus attentifs”
    afin de créer un moment de stupeur, installant un faux sentiment
    de sécurité sur scène. La sensation d’insécurité renforce d’ailleurs
    le caractère envoûtant de la partition au fur et à mesure qu’une
    complicité s’établit entre les deux danseurs.




    TAKADEME
    1999) - 3 mn
    Chorégraphie : Robert Battle
    Musique : Sheila Chandra
    Costume original : Missoni
    (redessiné par Jon Taylor)
    Lumières : Burke Wilmore
    A l’occasion de cette nouvelle édition, Robert Battle a choisi de
    remonter l’une de ses premières créations Takademe, créée à
    l’origine pour la compagnie junior Ailey II. Les rythmes complexes de
    la danse indienne Kathak* sont ici déstructurés et rendus abstraits
    dans un solo percutant et haletant, sur les vocalises saccadées de
    Sheila Chandra**.

    *Le nom Kathak est dérivé du mot sanscrit qui signifie ‘’histoire’’ (katthaka en sanscrit
    signifie qu’ ‘’il/elle raconte une histoire’’). Dans le nord de l’Inde, le kathak (danse
    narrative) a d’abord été interprété par les hommes, tenant parfois encore des rôles
    féminins.
    ** La voix de Sheila Chandra utilise – comme les joueurs de tambours indiens – les
    sons frappés, répétés comme des syllabes, des onomatopées.




    THE HUNT
    (2001) - 13 mn
    Chorégraphie : Robert Battle
    Assistant à la création : Erika Pujikic
    Musique : Les Tambours du Bronx
    Costumes : Mia McSwain
    Lumières : Burke Wilmore
    Sur les sons puissants et obsessionnels des ‘’Tambours du Bronx’’,
    The Hunt fait songer à quelque chasse rituelle. Vêtus de longues
    jupes noires et rouges, les danseurs se mettent en route, affirmant
    leur fougue et leur volonté de combat.
    Avec intensité, ce ballet évoque la brutalité des hommes, la peur de la
    proie et la fatigue extrême de la poursuite.




    LIFT
    (2013) - 26 mn
    Chorégraphie : Aszure Barton
    Assistants chorégraphe : Jonathan Emanuell Alsberry
    et William Briscoe
    Musique : Curtis Macdonald
    Costumes : Fritz Masten
    Lumières : Burke Brown
    A l’occasion de la saison 2013-2014, Robert Battle commande à
    la chorégraphe Aszure Barton une nouvelle pièce pour l’Alvin Ailey
    American Dance Theater. Sur une partition originale rythmée par les
    percussions et composée par Curtis Macdonald, le ballet créé par
    Aszure Barton est inspiré par l’énergie des danseurs. Utilisant un
    processus de recherche unique, nourri par le dialogue incessant que
    Aszure Barton entretient avec les danseurs pour lesquels elle écrit
    un projet, l’artiste parvient à développer et structurer une oeuvre
    stylistique forte où mouvement, composition et atmosphère de la
    création sont le résultat de la participation active d’artistes brillants.
    Dance Magazine décrit le travail de Aszure Barton comme « à la
    fois vulnérable et dynamique, brillant mais également étrange,
    intelligent et animal. » « Pour préparer l’écriture de la pièce LIFT,
    j’ai eu le plaisir d’observer les danseurs de la compagnie Ailey
    pendant les répétitions ou les représentations de leurs tournées.
    J’ai été particulièrement sensible à leur talent, leur passion, à la
    beauté, à la force et à la puissance de leur corps, tant au niveau
    physique qu’émotionnel. Puis, j’ai commencé à construire avec mon
    compositeur, Curtis Macdonald, la trame et le corps de la partition
    inspirés par l’énergie que les danseurs avaient si généreusement
    partagée... La pièce ne va pas se développer autour d’une “idée”,
    mais va s’incarner dans une atmosphère, souvenir du temps que
    nous avons passé ensemble. » - Aszure Barton [note de travail avec
    l’Alvin Ailey American Dance Theater]




    FOUR CORNERS
    (2013) - 24 mn
    Chorégraphie : Ronald K. Brown
    Assistant chorégraphe : Arcell Cabuag
    Musiques : Carl Hancock Rux, Rahsaan Roland Kirk, et Yacoub
    Costumes : Omotayo Wunmi Olaiya
    Lumières : Al Crawford
    La compagnie Alvin Ailey American Dance Theater fait son grand
    retour au Lincoln Center, en juin 2013 (après près de dix ans
    d’absence), avec la création de Four Corners, chorégraphiée par le
    célèbre Ronald K. Brown et donnée en première mondiale.
    Cette oeuvre créée sur une musique de Carl Hancock Rux et plusieurs
    autres artistes, présente quatre anges positionnés respectivement
    aux quatre points cardinaux, portant chacun les vents du monde.
    Inspiré par les paroles de la chanson Lamentations de Rux, Four
    Corners met en scène onze danseurs en quête de spiritualité et
    à la recherche de la paix éternelle : un voyage intense et plein
    d’espérance, mais également fait de souffrance, de dévotion et de
    consécration qui s’accomplira après avoir “gravi le sommet de la
    montagne”.
    Ronald K. Brown signe son oeuvre chorégraphique en mélangeant
    la danse moderne aux cultures d’Afrique de l’ouest. Ses oeuvres
    offrent un puissant regard sur la spiritualité, l’esprit de communauté
    et la liberté.
    Le ballet Four Corners offre à Carl Hancock Rux une première
    collaboration avec Ronald K. Brown, mais est, en réalité, la cinquième
    oeuvre au répertoire de la compagnie Alvin Ailey du chorégraphe - les
    danseurs de l’AAADT étant particulièrement réputés, grâce à leur
    savoir-faire unique de raconteur d’histoire, à inspirer les chorégraphes.




    GRACE
    (1999, nouvelle production 2012) - 31 mn
    Chorégraphie : Ronald K. Brown
    Assistant chorégraphe : Arcell Cabuag
    Musique : Divers compositeurs
    Costumes : Omatayo Wunmi Olaiya
    Lumières : William H. Grant III
    (Créé pour l’Alvin Ailey American Dance Theater en 1999)
    Le ballet Grace, oeuvre capitale de Ronald K. Brown, créé pour la
    compagnie Alvin Ailey en 1999, est une oeuvre enthousiasmante et
    spirituelle, écrite sur les standards Come Sunday de Duke Ellington,
    Gabriel de Roy Davis et sur les rythmes “afro-pop” de Fela Kuti.
    Imprégnée des fondamentaux du langage chorégraphique de Ronald
    K. Brown, mêlant danse moderne et cultures d’Afrique occidentale,
    cette pièce met en scène 12 danseurs en partance pour un voyage
    émouvant, reposant sur la pensée de Ronald K. Brown, arguant que
    la plupart des gens traversent la vie sans mesurer la ‘’grâce’’ qui les
    entoure.
    En 2003, Grace entre au répertoire de la compagnie de Ronald K.
    Brown : EVIDENCE, A DANCE COMPANY. Avec cette pièce, Brown
    creuse son sillon en cherchant à ‘’élever notre esprit et à toucher
    notre âme”.
    Robert Battle dit, à propos de Grace, que “le langage chorégraphique
    employé par Brown dans cette pièce montre la danse africaine
    comme on ne l’a jamais vue ; dans toute sa puissance. Grace est
    une oeuvre brillante et une pièce importante du répertoire de la
    compagnie Ailey. Le magnifique solo illustré par la chanson Come
    Sunday de Duke Ellington ouvre la pièce, mêlant à la fois les
    éléments religieux et laïques. La forte tension existant entre ces
    deux notions opposées, cherchant parfois à se refléter l’une l’autre,
    reste passionnante jusqu’à ce que les danseurs sortent de la scène
    dans leurs costumes blancs.”
    Une force masculine habite la première partie de l’oeuvre : la hauteur
    des sauts y rivalise avec les rythmes frénétiques. Les notions
    opposées dont Battle parlait précédemment ne se manifestent
    pas seulement dans la juxtaposition des mouvements rapides et
    lents, mais également dans le choix des costumes rouges et blancs
    portés par les danseurs. A la fin, tous les danseurs vêtus de blanc
    se dirigent symboliquement en haut de la scène (vers le ciel), enfin,
    touchés par la “grâce”.




    AWASSA ASTRIGE/OSTRICH
    (Première par la compagnie Ailey – 2014) - 4 mn
    Chorégraphie : Asadata Dafora
    (recréé par Charles Moore)
    (remonté par Ella Thompson-Moore)
    Musique : Carl Riley
    Costumes : Catti
    Lumières : Craig Miller
    Le chorégraphe Asadata Dafora, originaire de la Sierra Leone,
    développe dans le solo Awassa Astrige/Ostrich une vision singulière
    de la danse traditionnelle africaine intégrant les codes de la scène
    moderne occidentale. Cette pièce révolutionnaire, créée en 1932
    sur une musique de Carl Riley avec percussion africaine et flûte,
    est une de premières chorégraphies modernes à faire fusionner les
    mouvements africains avec la scène occidentale. Agitant ses bras
    comme des ailes, tête haute et ondulant du corps, un guerrier se
    transforme en autruche fière et puissante - le roi des oiseaux.




    BAD BLOOD
    (Première par la compagnie Ailey - 1986) - 17 mn
    Chorégraphie : Ulysses Dove*
    (ballet remonté par Masazumi Chaya)
    Musique : Laurie Anderson et Peter Gabriel
    Costumes et scénographie : Carol Vollet-Kingston
    Lumières : Beverly Emmons
    Dans Bad Blood, Ulysses Dove, par des mouvements forts en émotions
    et l’énergie athlétique des corps, tente de recréer la guerre
    entre les sexes, et pose la question ‘’Peut-on à la fois former un
    couple et conserver son individualité?” Dans une recherche futile et
    désespérée, provoquant les contacts, les sept danseurs se jettent
    les uns contre les autres et finissent par s’étreindre violemment.
    Sur une musique de Laurie Anderson et Peter Gabriel, Bad Blood est
    la première des pièces écrites par Ulysses Dove à aborder ce thème
    à l’origine de deux oeuvres emblématiques de l’artiste : Episodes et
    Urban Folk Dance. Il sera également le quatrième ballet d’Ulysses
    Dove (parmi les sept) à intégrer le répertoire de la compagnie Ailey.
    Ulysses Dove est considéré comme l’un des chorégraphes les plus
    importants de la deuxième moitié du XXe siècle, connu pour avoir développé
    un style combinant les influences de ses mentors : Alvin Ailey et
    Merce Cunningham. Ulysses Dove, à propos de sa pièce, dit au magazine
    Connoisseur : « La passion est un de mes thèmes favoris. Dans
    chaque étreinte, chaque seconde de la vie [doit être] vécue pleinement
    de sorte qu’aucun regret, recul, ou regard en arrière ne soit possible. »




    HOME
    (2011) - 25 mn
    Chorégraphie : Rennie Harris
    Assistant chorégraphe : Nina Flagg
    Musique : Dennis Ferrer, Raphael Xavier
    Costumes : Jon Taylor
    Lumières : Stephen Arnold
    Rennie Harris a su amener sur un plateau de théâtre les techniques
    du hip-hop, du stepping et d’autres, empruntées à la street dance. Il
    les utilise ici pour mettre en scène dix propositions gagnantes au
    concours ‘’Fight AIDS your way’’/‘’Combattez le SIDA à votre façon’’
    (à l’initiative du laboratoire Bristol-Myers Squibb).
    La chorégraphie se construit petit à petit, accompagnée par une musique
    soul : des mouvements individuels lents à une explosion collective
    euphorique. Un puissant moment d’émotion qui stupéfie.




    D-MAN IN THE WATERS (Part I)
    (1989, chorégraphie révisée en 1998) - 16 mn
    (Première par la compagnie Ailey - saison 2013-14)
    Chorégraphie : Bill T. Jones
    (remonté par Janet Wong)
    Musique : Felix Mendelssohn, octuor à cordes en mi bémol
    majeur, op. 20 (1825)
    Costumes : Liz Prince
    Lumières : Robert Wierzel
    D-Man in the Waters, morceau de bravoure chorégraphié par Bill T. Jones,
    est un classique de la danse moderne et une oeuvre récompensée par
    le New York Dance and Performance Award (“Bessie”).
    Cette pièce célèbre la vie et la résistance de l’esprit humain
    s’incarnant dans la perte, l’espoir et le triomphe. Sur l’octuor à cordes
    en mi bémol majeur, op. 20 (1825) de Felix Mendelssohn, l’oeuvre est
    un des plus beaux exemples d’esthétique postmoderne. Il apparaît
    dans une séquence du célèbre film Dancing in the Light: Six Dances
    by African-American Choreographers de la chaîne PBS.

    La compagnie Alvin Ailey American Dance Theater présente en
    1983, pour la première fois, une pièce de Bill T. Jones, invité par Alvin
    Ailey pour la création de Fever Swamp.




    MINUS 16
    (1999) - 36 mn
    Chorégraphie : Ohad Naharin
    Musique : montage musical
    Lumières : Bambi (adaptation : Ohad Naharin)
    C’est un assemblage d’extraits ‘’recyclés’’ (appartenant à des ballets
    précédents du chorégraphe) que nous propose le trublion de la
    danse israélienne : Ohad Naharin. La première séquence (dérivée
    d’Anaphaza - 1993) dispose des hommes et des femmes assis
    en demi-cercle, propulsés violemment de leurs chaises l’un après
    l’autre, et se débarrassant au fur et à mesure de leurs vêtements et
    de leurs chaussures. Le beau duo (sur le Nisi Dominus de Vivaldi) est
    dédié à Mari Kajiwara, récemment décédée. Elle en fut l’interprète et
    a été l’épouse du chorégraphe.
    À la fin des diverses séquences (qui nous transportent dans des
    univers variés, du mambo à la techno en passant par la musique
    traditionnelle israélienne), les danseurs vont à la rencontre du public,
    invitant les volontaires à monter sur scène et à improviser avec eux.




    POLISH PIECES
    (Nouvelle production - 2014, Première par la compagnie Ailey
    - 1996) - 18 mn
    Chorégraphie : Hans van Manen
    (ballet monté par Mea Venana)
    Musique : Henryk-Mikolaj Górecki
    Scénographie et costumes : Keso Dekker
    Traitement spécial des tissus : Elissa Tatigikis Iberti
    Lumières : Joop Caboort
    Dans Polish Pieces, le chorégraphe néerlandais Hans van Manen
    déploie son talent à l’écriture de mouvements brillants, simples et
    géométriques. Animés par les rythmiques de la partition de Henryk-
    Mikolaj Górecki, les 12 danseurs forment un groupe multicolore,
    créant un tableau chatoyant où l’énergie palpite et parcourt
    l’ensemble des danseurs. L’écriture de la pièce développe des
    variations infinies pour les mouvements d’ensemble, contrastant
    avec les pas de deux sensuels et lyriques.




    AFTER THE RAIN PAS DE DEUX
    (Première par la compagnie Ailey - 5 décembre 2014) - 9 mn
    Chorégraphie : Christopher Wheeldon
    (ballet remonté par Jason Fowle)
    Musique : Arvo Pärt
    Costumes : Holly Hynes
    Lumières : Mark Stanley
    Le ballet After the Rain de Christopher Wheeldon créé en 2005, à
    l’occasion de la New Combinations Evening, soirée donnée au New
    York City Ballet en l’honneur de l’anniversaire de la naissance de
    George Balanchine, est immédiatement un succès.
    Cette pièce, initialement composée de deux volets, propose dans
    sa deuxième partie un pas de deux homme-femme devenue
    un ballet à part entière. Applaudie pour sa simplicité touchant au
    sublime et pour la beauté du langage chorégraphique mettant en
    valeur la capacité de dialogue fusionnel des artistes qui l’interprètent,
    l’oeuvre prend une nouvelle tonalité lorsque les danseurs de la
    compagnie Ailey s’en emparent. Sur une musique du compositeur
    estonien Arvo Pärt, ce duo sensuel, enthousiasmant le public, est la
    première œuvre de Christopher Wheeldon à entrer au répertoire
    de la compagnie Ailey.





En marge des spectacles, les Etés de la danse organisent également un stage :






    Fort de son succès, le festival Les Étés de la Danse organise son 3ème stage international thématique, en lien avec la compagnie invitée. Ce stage atypique permet aux participants une véritable immersion dans l’univers professionnel de la compagnie, en côtoyant ses danseurs, ses professeurs et chorégraphes.

    Cette année, l’Alvin Ailey American Dance Theater répond pour la 4ème fois à l’invitation du festival. Son directeur Robert Battle propose une programmation fidèle à l’esprit de son fondateur, mais aussi tournée vers la création et la pluralité des styles. Un projet spécifique est donc élaboré, comprenant des cours de danse classique, moderne, Horton, jazz, hip-hop, des ateliers de Répertoire Alvin Ailey* ainsi que des cours de Pilates, de Gyrokinesis et de Yoga. Une équipe pédagogique composée de professeurs de renommée internationale, pour la plupart enseignants ou anciens élèves de la Ailey School, offrent aux stagiaires une évidente cohérence des enseignements. Chaque fin de semaine est ponctuée par des démonstrations en public (restitution des ateliers de répertoire), suivies de rencontres au sein des studios.

    Parallèlement, des activités complémentaires sont proposées aux stagiaires : temps de parole et d’échange, rencontres avec les danseurs, invitations aux répétitions, spectacles et projections des pièces de répertoire de l’Alvin Ailey American Dance Theater.

    Deux semaines de stage sont proposées :

    du 13 au 18 et du 20 au 25 juillet 2015, au CENTRE INTERNATIONAL DE DANSE JAZZ – 54, rue de Clichy - 75009 PARIS.

    Les cours sont ouverts aux jeunes danseurs préprofessionnels, aux professionnels, aux enseignants, mais aussi aux auditeurs désireux d’assister aux différents évènements. Pour la plupart des cours, selon les effectifs, les stagiaires sont répartis sur 3 niveaux : ADO (13/14), PRE-PRO (15/17) et PRO (+18 ans).

    Une pré-sélection sur dossier, tenant compte du parcours artistique de chacun, est effectuée par la direction. Cette année, deux auditions** d’entrée à la Ailey Schoolsont organisées les dimanches 19 et 26 juillet 2015.

    Monique LO UDIèRES
    Directrice artistique du stage
    *ateliers Ailey ouverts à partir de 15 ans
    **auditions ouvertes à partir de 15 ans


    LES PROFESSEURS

    Tracy INMAN
    Co-directeur de la Ailey School
    Professeur de la technique Horton

    Hollie WRIGHT
    Responsable du département Jazz
    à la Ailey School

    Javier TORRES
    Chorégraphe et professeur de danse
    classique invité

    Julie MAGNEVILLE
    Directrice et chorégraphe
    de la Zakat Dance Company
    Professeur de moderne-jazz

    Dominique LISETTE
    Professeur de hip-hop et chorégraphe

    Manola ALBA
    Danseuse et instructeur de Gyrotonic
    et Gyrokinesis

    Renee ROBINSON
    Danseuse principale de l’AAADT
    de 1981 à 2012

    Alexandre PROIA
    Directeur Artistique
    de Proia Dance Project
    Professeur freelance

    Magali VERIN
    Artiste, interprète, chorégraphe
    et professeur de danse

    Elodie AUGER
    Co-directrice
    de la Zakat Dance Company
    Professeur de classique « Méthode
    des Barres Flexibles »

    Catherine POIGT
    Professeur de Pilates
    Diplômée du « Live Art Pilates
    Institute » de Los Angeles

    MUSICIENS :
    Martine DORÉ
    Jean-Luc PACAUD
    Frank PREVOST
    Victor SEE YUEN

    RÉSERVATIONS
    Fnac, Carrefour et points de vente habituels
    Par téléphone : 0 892 683 622 (0,34€/mn)
    Par internet : www.fnac.com
    Théâtre du Châtelet
    1, place du Châtelet - Paris 1er
    Aux caisses, du lundi au samedi, de 11h à 19h sauf dimanche et jours fériés
    17, avenue Victoria, Paris 1er
    Par téléphone : 01 40 28 28 40
    Par internet : www.chatelet-theatre.com

    TARIFS : de 13€ à 90€
    Rencontre : de 8€ à 10€
    Soirée de Gala : de 30€ à 110€

    www.lesetesdeladanse.com



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MessagePosté le: Ven Juil 10, 2015 8:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comptes-rendus de la première sur Culture Box et de la deuxième dans Les Echos.

J'irai demain pour ma part. Smile


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sophia



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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2015 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai assisté à la matinée du 11 juillet.

C'est la quatrième fois en onze ans que la troupe d'Alvin Ailey est invitée à Paris dans le cadre des Etés de la danse. Tropisme ouvertement américain du festival (il suffit de voir la liste des compagnies invitées depuis l'origine), mais aussi et surtout garantie absolue de remplissage de la salle. L'Alvin Ailey American Dance Theater vient clairement remplir les caisses du festival par des temps difficiles (après l'échec de la saison viennoise, ils ont frôlé la faillite). Pari (peu risqué) réussi, le Châtelet, dans sa jauge de places mises en vente (ce qui signifie qu'il reste en réalité toujours des places), a largement fait le plein, quand on se souvient l'avoir vu plus qu'à moitié vide pour d'autres (le ballet de Vienne pour ne pas le reciter).

Ici l'on ne croisera ni les habitués de l'Opéra ni ceux du Théâtre de la Ville d'en face. Alvin Ailey amène aux Etés de la danse un autre public, divers, familial, sympathique, et surtout extrêmement enthousiaste. La troupe est ovationnée du début à la fin, son tube Revelations bissé, la standing ovation est de rigueur, bref, l'ambiance évoque davantage les concerts de vedettes à l'Olympia ou au Zénith que les soirées de ballet gentiment compassées type Opéra de Paris. S'il faut absolument faire une comparaison, c'est peut-être avec les grand-messes béjartiennes, dans cette capacité qu'elles ont elles aussi de réunir un public large, qui échappe pour une fois aux classements sociologiques.

Le programme de cette matinée était composée de deux pièces anciennes et de deux pièces nouvelles. Le renouvellement du répertoire est une difficulté à laquelle toutes les compagnies associées à un chorégraphe fondateur se retrouvent confrontées dès lors que ce dernier n'est plus là. Cette tournée permet de l'éprouver à nouveau. La venue de la troupe en 2012 avait du reste déjà bien souligné à quel point il était compliqué, malgré les efforts, de sortir de la petite poignée de classiques qui font encore et toujours le succès de la troupe. Ni le répertoire importé (Paul Taylor) ni le répertoire créé pour la troupe (Robert Battle, Ulysses Dove) ne m'avaient alors paru spécialement mémorables, sur le plan de l'interprétation ou sur celui de la créativité chorégraphique.

Qu'en est-il des deux premières proposées dans ce nouveau programme? Le point commun de LIFT d'Aszure Barton et de Four Corners de Ronald K. Brown est que ces deux pièces renouent ouvertement avec les racines africaines de la troupe. Des sauts à la verticale, des mouvements de bassin, des bras pendants, des pieds nus... Aucune ne m'a vraiment emballée, même si l'on sent bien que c'est du cousu main pour la troupe et qu'il y a là une certaine efficacité. Les deux pièces - la première dans une ambiance "tambours du Bronx", la seconde plus R'n'B mainstream - sont clairement destinées à magnifier les corps puissants et athlétiques des danseurs, à mettre en valeur leur énergie, leur expressionnisme, leur sensualité, dans un mélange de styles - africain, hip-hop, modern-jazz - qui leur va bien. Le "génie" de LIFT n'est certes pas dans sa construction, la pièce m'a au contraire paru bien décousue, avec des tableaux qui se succèdent arbitrairement et sans cohérence évidente, mais elle s'avère néanmoins plus intéressante que Four Corners - très "show télé" -, avec notamment des ensembles d'hommes aux bras d'aigles saisissants et surtout un duo électrisant au milieu.

Pas de Duke était, je l'avoue, la raison pour laquelle je m'étais déplacée. Il s'agit d'un pas de deux, sur des standards de Duke Ellington, créé en 1976 pour Judith Jamison, l'une des figures tutélaires de la troupe, et Mikhaïl Barychnikov, qui se présente comme un pastiche jazz d'un pas de deux classique. On y retrouve donc tous les ingrédients bien connus : entrée, adage, variations et coda, le tout emballé dans une bonne dose de virtuosité (manèges, grands jetés, grands sauts, pirouettes..). Le style sent bien ses années soixante-dix, mais la déception vient surtout de l'interprétation un peu trop premier degré de Sean Aaron Carmon et Jacquelin Harris - meilleure que son partenaire toutefois.

Revelations est une sorte d'odyssée en miniature du peuple noir, inspirée par des negro-spirituals. Les différents tableaux qui le composent déploient un langage fort, immédiatement identifiable, même si aujourd'hui il s'est complètement banalisé (les grands pliés à la seconde, les bras d'aigle). Sa force est qu'il n'est pas qu'une exaltation de la physicalité des danseurs - il fait sens, émeut, crée l'empathie, et ce, malgré une troupe qui ne semble pas forcément au meilleur de sa forme (développés seconde et promenades tremblotants, ensembles un peu mécaniques). C'est triste à dire, mais seul ce Revelations, malgré son côté vu et revu (et sans doute bien daté à sa manière), parvient vraiment à retenir l'attention et à séduire au sein de ce programme.


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sophia



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MessagePosté le: Lun Juil 13, 2015 8:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage sur la compagnie Alvin Ailey sur France 3.


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