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Message |
keriluamox
Inscrit le: 24 Aoû 2017
Messages: 246
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 Posté le: Dim Juin 23, 2024 2:52 pm Sujet du message: |
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| Katsu a écrit: |
| Après, je ne pense pas que ces comportements soient nouveaux. C'était peut-être même pire deux siècles en arrière. Ce qui ne justifie pas pour autant l'état actuel des choses. |
Oh, c’était évidemment pire jusqu’au XIXe siècle, on bavardait ouvertement…
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008
Messages: 1209
Localisation: Paris
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| Posté le: Dim Juin 23, 2024 3:22 pm Sujet du message: |
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| N'est-ce pas Richard Wagner qui a imposé le silence pendant les représentations à l'Opéra ?
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1988
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| Posté le: Dim Juin 23, 2024 3:43 pm Sujet du message: |
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| tuano a écrit: |
| N'est-ce pas Richard Wagner qui a imposé le silence pendant les représentations à l'Opéra ? |
D'après une Histoire de l'Opéra écrite en japonais et que j'ai lue, je ne sais si Wagner a interdit de discuter aux spectateurs, mais il a demandé, me semble-t-il, d'éteindre les lumières dans la salle de spectacle, pour qu'ils ne puissent partir au beau milieu du spectacle, sinon les entractes.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26671
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| Posté le: Dim Juin 23, 2024 8:44 pm Sujet du message: |
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| tuano a écrit: |
| N'est-ce pas Richard Wagner qui a imposé le silence pendant les représentations à l'Opéra ? |
A Bayreuth oui, ailleurs ce n'était pas encore l'usage. Wilhelm Furtwängler avait interdit qu'on applaudisse après l'ouverture lors des représentations d'opéra (usage qui a toujours cours dans certains théâtres en Italie) et entre les mouvements d'une symphonie, durant les concerts.
A l'Opéra de Paris, c'est Lifar qui a fait éteindre le lustre durant les représentations (avec l'installation de l'éclairage électrique, il n'y avait plus vraiment de raison de maintenir la lumière dans la salle en cours de spectacle), mais la pratique de la location des loges entières, dans lesquelles le petit "salon" à l'arrière permettait de se faire servir à dîner - et donc de bavarder - était déjà largement tombée en désuétude depuis la guerre de 1914-1918. |
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keriluamox
Inscrit le: 24 Aoû 2017
Messages: 246
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| Posté le: Dim Juin 23, 2024 11:20 pm Sujet du message: |
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| haydn a écrit: |
| A l'Opéra de Paris, c'est Lifar qui a fait éteindre le lustre durant les représentations (avec l'installation de l'éclairage électrique, il n'y avait plus vraiment de raison de maintenir la lumière dans la salle en cours de spectacle), mais la pratique de la location des loges entières, dans lesquelles le petit "salon" à l'arrière permettait de se faire servir à dîner - et donc de bavarder - était déjà largement tombée en désuétude depuis la guerre de 1914-1918. |
Ça me rappelle un chapitre du Comte de Monte-Cristo, qui évoque l’atmosphère d’une soirée à l’Opéra sous la monarchie de Juillet :
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Comte_de_Monte-Cristo/Chapitre_53
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019
Messages: 1474
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3628
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| Posté le: Lun Juin 24, 2024 9:35 pm Sujet du message: |
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| haydn a écrit: |
| Wilhelm Furtwängler avait interdit qu'on applaudisse entre les mouvements d'une symphonie, durant les concerts. |
C'est devenu la norme, et ce qu'il n'avait prévu, c'est que les applaudissements seraient progressivement remplacés par des symphonies de toux et autres crachouillis plus ou moins ragoutants. Très franchement je préfèrerais nettement des applaudissements à la place du sanatorium qui pollue les pauses entre mouvements dans les concerts classiques, et je lui en veux à mort d'avoir lancé cette mode !
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008
Messages: 1209
Localisation: Paris
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| Posté le: Mar Juin 25, 2024 11:06 am Sujet du message: |
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J'ai vu la Neuvième Symphonie de Beethoven cette année à la Philharmonie de Berlin et à la Philharmonie de Paris. Le public a applaudi entre les mouvements.
Je suis allé voir un opéra de Vivaldi la semaine dernière au Théâtre des Champs-Elysées où je crois que le public est très habitué aux structures d'airs A-B-A et il y en avaient encore qui applaudissaient après B lors de plusieurs airs alors qu'il était évident que la reprise de A venait juste après.
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