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Soirée Lifar-Malandain, 09/10 au 28/10/06
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Omega3



Inscrit le: 02 Nov 2006
Messages: 23

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 1:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai eu l'occasion de voir deux fois ce spectacle et j'avoue qu'à part le Malandain qui m'a paru trop long, je l'ai beaucoup apprécié. Je trouve qu'il se dégage une sorte de POESIE des chorégraphies de Lifar et c'est ce qui fait cruellement défaut en ce moment à l'Opéra.

J'ai trouvé Emilie Cozette très juste dans son interprétation, que ce soit dans Suite en Blanc, La Femme ou La Lune. Je trouve qu'elle dégage une sorte d'élégance très française, sobre et chic.
J'ai trouvé Nicolas Le Riche fabuleux dans Les Mirages, expressif comme à son habitude. Ce genre de rôle lui va bien. Malheureusement je n'ai pas pu le voir dans Suite en Blanc. Quel dommage!
Marie-Agnès Gillot est une danseuse que j'apprécie énormément mais je pense qu'elle est un peu imposante pour une Ombre.
A noter Emmanuel Thibault qui a fait très attention de respecter le style Lifar. Lui aussi est un danseur que j'apprécie.
Aurélie Dupont était sans doute plus crédible en Ombre de part sa morphologie même si j'ai quelquefois un peu de mal avec son manque d'expressivité au niveau du visage. On a l'impression qu'elle danse vec un masque. Par contre j'aime bien sa façon de bouger.
En ce qui concerne C. Osta, elle n'est clairement pas une de mes danseuses préférées. Je crois que c'est physique et aussi sa façon de bouger et de "fixer" les poses qui ne sont pas toujours très nettes. J'ai l'impression qu'elle danse petit. Elle ne me fait pas rêver.
A noter Myriam Ould-Braham très vive, très agréable à regarder.

Ce qui m'a marqué: l'incroyable poésie de la chorégraphie de Lifar, Nicolas Le Riche et Emilie Cozette.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26534

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 1:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue Omega3


Il semblerait que nous ayons tous des appréciations assez diverses sur les prestations des danseurs.

Mais Serge Lifar, que d'aucuns jugeaient "poussiéreux" ou démodé, semble faire une quasi-unanimité.

Nicolas Le Riche a été très applaudi dans la Mazurka de Suite en Blanc, notamment en raison de l'engagement physique dont ce danseur fait toujours preuve. M. Le Riche est quelqu'un qui se donne à fond lorsqu'il est sur scène, et le public s'en rend compte. C'est d'ailleurs sans doute cela qui explique en bonne partie le succès qu'il rencontre. En ce qui me concerne, ma préférence restera tout de même à Jean-Guillaume Bart, en raison de sa très grande propreté dans le jeu de jambe et de son élégance parfaite.


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holiday



Inscrit le: 30 Aoû 2006
Messages: 39
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que Nicolas Le Riche a une personnalité un peu trop "débordante". J'ettends par là un charisme certain, propre à soulever les foules, et c'est ce qui s'est produit à chaque représentation de Boléro. Si cela convient très bien chez Béjart (ou chez Roland Petit dans Le jeune homme et la mort par exemple) j'ai trouvé cela plutôt inapproprié sur Lifar, où sa Mazurka était très brouillon, un peu comme si ce qu'il dansait ne l'intéressait pas.
Mais c'est vrai qu'après Jean-Guillaume Bart, c'est dur de relever le défi, et Jérémie Bélingard s'en était mieux tiré.


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wagneriano



Inscrit le: 08 Juil 2005
Messages: 213
Localisation: Rome

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 4:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Bienvenue Omega3

Nicolas Le Riche a été très applaudi dans la Mazurka de Suite en Blanc, notamment en raison de l'engagement physique dont ce danseur fait toujours preuve. M. Le Riche est quelqu'un qui se donne à fond lorsqu'il est sur scène, et le public s'en rend compte. C'est d'ailleurs sans doute cela qui explique en bonne partie le succès qu'il rencontre. En ce qui me concerne, ma préférence restera tout de même à Jean-Guillaume Bart, en raison de sa très grande propreté dans le jeu de jambe et de son élégance parfaite.


Tout à fait d'accord. Wink


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur la question de la Mazurka, il me semble aussi que Jean-Guillaume Bart en a été la vedette incontestée et incontestable. Et au-delà de cette variation, du ballet lui-même! Mais si l'on doit émettre une seule petite réserve, -quelle vanité, pour ne pas parler de ridicule!!! Embarassed-, c'est peut-être sur son trop grand classicisme, sachant qu'il s'agit tout de même d'interpréter une danse de caractère. Lifar, en chorégraphiant un ballet abstrait comme Suite en blanc, néanmoins inspiré de Namouna, ballet narratif et orientalisant de Lucien Petipa et Charles Nuitter, a voulu, d'après ce que j'ai pu lire (est-ce que cela vient seulement de lui ou également des interprètes?), gommer plus ou moins cet aspect "danse de caractère", en le mettant en tout cas au service d'autre chose, en l'occurrence de la virtuosité technique.

Citation:
"Suite en blanc est une véritable parade technique, un bilan de l’évolution de la danse académique depuis quelques années, une facture présentée à l’avenir par le chorégraphe d’aujourd’hui. […]
En composant Suite en blanc, je ne me suis préoccupé que de danse pure, indépendamment de toute autre considération. J’ai voulu créer de belles visions, des visions qui n’aient rien d’artificiel, de cérébral. Il en est résulté une succession de véritables petites études techniques, de raccourcis chorégraphiques indépendants les uns des autres, apparentés entre eux par un même style néo-classique. »
Serge Lifar, Le Livre de la danse – 1954


La musique de Lalo ne peut toutefois le faire disparaître, malgré ce qu'en dit Lifar que je trouve d'assez mauvaise foi sur ce plan, et j'avoue qu'en dépit des mérites de leurs diverses interprètes, il m'a toujours manqué un petit quelque chose de ce point de vue dans la Flûte et surtout dans la Cigarette...


Citation:
« Certains m’ont reproché d’avoir "impitoyablement tailladé" la partition d’Edouard Lalo pour Namouna, ou bien d’avoir réglé des "danses pures" sur une musique "orientale". A l’exclusion de quelques numéros - qui d’ailleurs ne figurent pas dans cette version -, le caractère oriental de la musique de Lalo est pour le moins discutable, tandis que son aspect foncièrement dansant ne saurait être mis en doute. Voilà une belle, une très belle musique et une musique nettement "chorégraphique". Primitivement, en 1882, Namouna était un grand ballet en deux actes et trois tableaux, sur un livret de Nuitter et de Lucien Petipa. […]
Namouna n’eut pas un grand succès et sa carrière s’est arrêtée à seize représentations. Elle fut reprise en 1908 dans une belle interprétation, ayant en tête Mlle Zambelli et M. Léo Staats. Mais malgré le succès de Mlle Zambelli, notamment dans le pas de la Cigarette, où elle imitait les volutes de la fumée, elle ne se maintint pas.
La musique d’Edouard Lalo a été élaguée au moment où, en 1935, M. Léo Staats réglait un divertissement pour le Corps de Ballet de l’Opéra se rendant à Florence.
C’est dans cette version simplifiée que la partition me fut confiée pour y régler une chorégraphie nouvelle. Seuls les fragments les plus beaux étaient conservés, généralement sans transition, et constituaient une véritable suite de numéros dansants, soli, pas de deux, pas de trois… La question ne se posait même pas de leur imposer une action, de les relier entre eux par un fil littéraire. »
Serge Lifar, Comoedia – juillet 1943


Mais pour en revenir encore à la Mazurka et pour réagir au post de Holiday (je sais que nous en avions déjà discuté! Wink), j'ai vraiment apprécié ce qu'a fait Nicolas Le Riche, qui avait davantage ce côté "caractère", sans toutefois tomber dans la vulgarité ou tout du moins dans une expressivité un peu inappropriée comme j'en ai le souvenir avec la Mazurka de Jérémie Bélingard.


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holiday



Inscrit le: 30 Aoû 2006
Messages: 39
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 5:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les goûts et les couleurs peuvent se discuter à l'infini, je ne reviendrai donc pas sur M. Bélingard, il en effectivement déjà été question plus haut ( Wink ). Mais j'ai eu la désagrable impression que Nicolas Le Riche cherchait plus à se mettre en valeur lui-même qu'à souligner la chorégraphie de Lifar. Certaines figures archétypiques, comme les arabesques avec les deux mains en "oreiller" sous la joue (désolée le langage n'est pas très technique), si bien exprimées par Jean-Guillaume Bart, étaient chez Nicolas Le Riche, à peine ébauchées, comme s'il cherchait avant tout à s'en débarrasser. Ce côté flamboyant mais bâclé mais profondémént exaspéré, je l'avoue, ce qui me rend assez peu indulgente.


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pedro



Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 208

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour apporter mon grain de sel dans cette "dispute" classique/caractère à propos de Suite en Blanc relayée par Dansomanie, je dirais que ce ballet à l'origine de caractère, dans un atmosphère de fète foraine imposée par la musique a eté pretexte pour Lifar à un Manifeste néo-classique mais que les danseurs russes que j'y ai vus revenaient au caractère sans le vouloir. C'est le cas de Lifar lui-même dans cette Mazurka tant épluchée sur votre site. Je revois Lifar avec des penchès de tête proprement faunesques d'une grande sensualité. C'est le cas de Nina Vyroubova dans la Cigarette, très "gitane" si on peut risquer le jeu de mot. Quant au troisième morceau musical lui aussi un peu oriental, la "flute" avec ses syncopes et ses rubati, il a été le plus mal servi dans ce que j'ai vu de la série récente. Mon meilleur souvenir remonte à Rosella Hightower, qui n'avait rien pourtant rien d'orientale mais qui pliait et dépliait son buste comme un ruban avec un art dont on semble avoir perdu le secret.


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Omega3



Inscrit le: 02 Nov 2006
Messages: 23

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 8:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me rappelle avoir vu Nicolas Le Riche en répétition pour la Mazurka de Suite en Blanc dans une vidéo. Son manège était particulièrement impressionnant. Flamboyant, il l'est incontestablement. Mais contrairement à vous, je ne pense pas que Nicolas Le Riche bâcle quoi que ce soit. Au contraire, il essaye de toujours mettre en valeur la chorégraphie qu'il danse. Pour ma part, il n'a jamais fait de faute de goût.

J'ai vu Jean-Guillaume Bart dans la Mazurka. Je l'ai trouvé très appliqué.

Merci de me souhaiter la bienvenue!


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dumbo



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Messages: 122

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je réponds un peu tard à Sophia, mais je n'ai pas oublié.

Je n'ai eu qu'une seule véritable révélation pendant cette série : Jean-Guillaume Bart, dans la Mazurka. J'ai trouvé sa danse très précise, avec beaucoup de style et d'élégance. Il m'a semblé qu'il la dansait véritablement comme une danse de caractère. Je ne l'avais pas vu souvent, et je regrette qu'il ne soit pas possible de le voir plus souvent.

La deuxième révélation a été Agnès Letestu dans la Cigarette. J'apprécie beaucoup cette danseuse, mais cette fois elle m'a surprise par le caractère qu'elle mettait dans cette variation. C'est sa Cigarette que j'ai préférée, tout comme son Ombre. Elle était impitoyable, distante d'avec le jeune homme, et en même temps manifestait une sorte d'humanité et de fatalité. Elle m'a émue jusque aux larmes.

Mes autres favoris de cette série l'étaient déjà avant : Isabelle Ciaravola, Myriam Ould-Braham, Fanny Fiat, Karl Paquette. Laura Hecquet n'a, à mes yeux, qu'un seule défaut : sa tenue des mains et des doigts. J'espère ne pas en avoir oublié.

Et je viens ajouter mon enthousiasme face à cette programmation à la "quasi-unanimité" suscitée par Lifar ici.

PS : je plaide la fatigue pour excuser mon langage défaillant.


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Omega3



Inscrit le: 02 Nov 2006
Messages: 23

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 9:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais oublié la Cigarette d'Agnès Letestu. Pas mal aussi! Mais je ne l'ai pas vue dans l'Ombre.

Quant à Laura Hecquet, je pense qu'elle a tout d'une grande.

En ce qui concerne le corps de ballet, je trouve qu'il y avait deux danseuses qui [n'arrivaient pas à suivre dans Suite en blanc] [édité par la modération : merci d'éviter toute critique pouvant avoir un caractère blessant ou injurieux. Je compte sur votre compréhension]


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26534

MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 10:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La Cigarette d'Agnès Letestu mérite plus qu'un "pas mal", tant son abattage fait merveille dans ce rôle. Son Ombre était également excellente, dommage que vous l'ayez manquée (les ports de tête notamment étaient remarquables). C'est un rôle qui lui avait d'ailleurs porté chance, car c'est en dansant la fameuse variation des Mirages qu'elle fut promue Première danseuse.

Mais si vous avez vu Aurélie Dupont, la "consolation" aura été à la hauteur.

Et en ce qui concerne Mlle Hecquet, je pense que nous serons tous d'accord. Certes, cette danseuse est mise assez en avant depuis quelques mois, mais, au vu de ce qu'elle nous a montré, cela semble pleinement justifié.


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F. de l'O.



Inscrit le: 31 Mai 2006
Messages: 38

MessagePosté le: Ven Nov 03, 2006 6:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Remarque en passant vite.

« Daté ! » « Daté ! »
Ailleurs qu'ici verdict sans appel -comme l'on dit. Et ici la première fois appel interjeté par Sophia.
La répétitivité du « Daté ! », soulignée encore par Déméter un peu résignée mais non dupe (page 14), me fait penser au portrait de Fouquier-Tinville par Chateaubriand : une grenouille cachée sous l'échafaud dans le panier aux têtes et coassant inlassablement : « La mort ! La mort ! »...
« Daté ! Daté ! » - « La mort ! »...

Oeuvre datée... Oeuvre terriblement datée...
Voici, d'un artiste dont on reparle un peu en ce moment, une oeuvre terriblement datée :


Source : http://www.artunframed.com
« Les Muses au bois sacré » -sous Terpsichore probablement, observez bien : la date -terrible.

Une autre oeuvre, d'un autre, datée aussi, mais moins terriblement -la date est derrière...

Source :http:// www.artunframed.com

Je n'ai assisté à la soirée qu'une seule fois, en achetant une place in extremis -un "retour". Je n'ai évidemment rien vu de ce que les connaisseurs voient... Dire mon émotion après les Mirages (que je retiens mieux que Suite en blanc parce qu'à mon degré zéro il faut de la narration pour que "ça marque", en particulier devant l'image finale du Jeune Homme portant sa Solitude -Manuel Legris/Aurélie Dupont-), n'apporterait rien de plus à ce fil.
Mais si de la technique de l'art je n'ai vu rien, j'ai cru reconnaître, comme je n'étais pas loin de la scène, fugacement parmi les danseuses du corps de ballet Sophia Parcen, qui m'est -figurez-vous- familière, et extrêmement sympathique, parce que je passe par chez elle pour venir ici, et je ne "clique" jamais sur "Dansomanie" avant que son beau visage n'apparaisse à la fin de celle de ses BD naïves et charmantes figurant dans la page d'accueil de son site.
Je suis farouchement incapable de voir si une cinquième est ouverte ou fermée, mais d'avoir cru la reconnaître, elle, alors même que ma voisine et son mari -qui ne s'étaient pas fendus du programme- se trompaient sur les Premières Danseuses (moi non : merci Dansomanie), me donnait l'impression d'être somme toute un connaisseur aussi, après tout, un peu...




Dernière édition par F. de l'O. le Mer Mar 28, 2007 7:13 pm; édité 2 fois
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26534

MessagePosté le: Ven Nov 03, 2006 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'histoire ne dit pas si Serge Lifar était homme de grande piété, mais s'il a commis quelque pêché, l'Eglise lui aura pardonné, et le père Claude Olliver, de Radio Notre-Dame, ne mégote pas sur l'encens...


Citation:
"Mirages", c'est le chef-d'oeuvre de Serge Lifar, qui conclue une soirée d'une rare finesse poétique, se situant entre ciel et terre, une oeuvre totale d'une exrême mobilité se déroulant dans des décors somptueux d'un palais romain qui disparaît dans les cintrespour au delà du mirage revenir à la cruelle réalité de la condition humaine dans ses impossibles désirs d'accomplissement : un ballet sublimé par l'investissement total de Kader Belarbi : "une [sic] jeune homme qui s'en va, rejoint son ombre (Delphine Moussin) son unique compagne dans laquelle il reconnaît enfin, dans l'éclatante lumière de midi, sa solitude!"



L'Envol d'Icare a également transporté le Padre au ciel :


Citation:
C'est Benjamin Pech dans sa première création en tant qu'Etoile qui brosse cette figure impressionnante d'un homme qui cherche à réinventer le mythe solaire dans un tourbillon de farandoles et de danses, c'est la superbe et grâcieuse Mélanie Hurel qui joue le rôle d'Ariane, symbole de lumière



L'article complet du Père Ollivier devrait bientôt être en ligne sur le site de www.radionotredame.com


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Ven Nov 03, 2006 11:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur Tanznetz, la critique du spectacle Lifar/Malandain par Julia Bührle (en allemand): Reiner Tanz und Traumvisionen


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Sam Nov 04, 2006 2:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un article historique intéressant de Pier Paolo Gobbo sur Suite en blanc est paru sur Balletto.net (en italien):
http://www.balletto.net/giornale.php?articolo=1411

Very Happy


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