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haydn
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 Posté le: Jeu Nov 22, 2007 8:44 pm Sujet du message: |
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| Le décès de Maurice Béjart n'est malheureusement pas vraiment une surprise ; le chorégraphe était gravement malade depuis plusieurs années déjà, et on peut penser qu'il a pris, avant de mourir, toutes les dispositions nécessaires pour assurer la pérennité de sa compagnie, de son école et de son œuvre. En quelque sorte, l'anti-destin cher à Malraux.
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lalouveblanche
Inscrit le: 30 Oct 2005
Messages: 466
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| Posté le: Jeu Nov 22, 2007 8:50 pm Sujet du message: |
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| Oui,c'est sûr. Je suis sûre que ses principales oeuvres resteront, car quand on parle aux jeunes qui s'intéressent à la danse, même s'ils ne connaissent aucun nom de danseurs, le nom de Béjart ne leur est pas inconnu, signe que ses oeuvres ont bel et bien marqué plusieurs générations, même si chacun perçoit ses oeuvres différement. C'est un bon espoir pour l'avenir de ses oeuvres, enfin, je pense.
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haydn
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Messages: 26671
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| Posté le: Jeu Nov 22, 2007 9:20 pm Sujet du message: |
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France2 a diffusé dans le journal de 20 heures, une brève interview de Nicolas Le Riche, en hommage à Maurice Béjart. Kader Belarbi et Claude Bessy ont également évoqué en quelques mots le souvenir du chorégraphe.
La séquence devrait être en ligne sur le site de France2 vers 21h - 21h30
http://jt.france2.fr/
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mimine
Inscrit le: 18 Sep 2006
Messages: 29
Localisation: paris
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| Posté le: Jeu Nov 22, 2007 9:30 pm Sujet du message: |
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| Il s'en est allé,lu qui dsait que la mort ne peut être évitée!Il nous laisse le "paradis" de deux cent cinquante créations,il nous laisse la soif de vivre et de danser,de regarder danser pour croire et espérer,pour aimer aussi.Cher Haydn,la seule à pouvoir parler du Maitre est Mme Claude BESSY,et les danseurs avec qui il a travaillé.L'hommage de la France arrive bien tard lui qui souhaitait vivre et danser dans son pays!Une simple révérence et un immense merci !
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462
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| Posté le: Jeu Nov 22, 2007 9:39 pm Sujet du message: |
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Dois-je l'avouer? Je reconnais tout ce que Béjart a pu faire pour populariser la danse et l'imposer comme une composante majeure du monde culturel contemporain; personne autant que lui sans doute dans le monde de la danse n'a autant fait pour la démocratisation de la culture, et ce n'est pas un mince compliment. Ne m'intéressant à la danse que depuis une décennie, je n'ai cependant pas pu voir en quoi ses chorégraphies, avec l'avalanche de bons sentiments qui les caractérisait, avaient pu bouleverser le public lors de leur création. Je ne crois pas, pour ma part, que ses oeuvres lui survivront très longtemps: tout ce que j'ai vu, et surtout L'oiseau de feu et Le mandarin merveilleux, m'a paru extrêmement daté: pour beaucoup d'artistes contemporains (et même, d'une certaine façon, un Balanchine), leur oeuvre trouve après leur mort un écho plus grand que de leur vivant; ma cassandresque prévision est que ce sera l'inverse pour Béjart. Béjart entre dans l'histoire de la danse, c'est évident, mais à mon sens plus comme homme que comme chorégraphe.
Paix à ses cendres et toute ma sympathie à ceux qui sont tristes ce soir.
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 1324
Localisation: Paris
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| Posté le: Jeu Nov 22, 2007 10:14 pm Sujet du message: |
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| Quand on découvre Béjart adolescent, on ne peut qu'être fasciné, mais c'est sûr que l'effet retombe un peu après. Attention toutefois à ne pas se référer aux seuls documents d'archives des années 70 qui eux, paraissent bien datés.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22166
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noone
Inscrit le: 14 Juin 2005
Messages: 108
Localisation: france
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3628
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 12:36 am Sujet du message: |
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| la seule chose qui me console, c'est que le public de l'ONP a eu l'occasion de lui rendre un hommage spectaculaire lors du délire qui avait accueilli la reprise du Bolero il y a deux ans, avec Nicolas le Riche. C'étaient en quelque sorte ses adieux (il était déjà très malade), et quels adieux !
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haydn
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haydn
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 10:55 am Sujet du message: |
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Selon le Journal du Dimanche, qui juge d'ailleurs la chose un peu timide, France2 va modifier ses programmes du 25 et du 26 novembre :
| Citation: |
Béjart: Le discret hommage de France 2
Afin de rendre hommage à Maurice Béjart, décédé jeudi à 80 ans, France 2 a décidé de modifier ses programmes... noctures. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 1h40 du matin, la chaîne du service public rediffusera Maurice Béjart, l'amour de la danse, réalisé en 2005 par Gilles Amado. Lundi, France 2 rediffusera Béjart, trois semaines et demie à Chaillot. |
Même le décès d'un "monstre sacré" tel que Béjart ne justifie apparemment pas que le "service public" ou ce qu'il en reste compromette ses recettes publicitaires en diffusant de la danse classique autrement qu'à des heures indues... A 1h40 du matin, on peut parier que des records d'audience seront battus. 
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haydn
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Messages: 26671
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 11:00 am Sujet du message: |
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Le Nouvel Observateur publie aussi son dossier "Béjart", signé de Raphaël de Gubernatis, grand pourfendeur du "Tutu-pointes" devant l'éternel :
| Citation: |
| A quoi tint le succès phénoménal de Maurice Béjart qui fit de lui l’une des grandes figures artistiques du siècle qui vient de s’écouler ? Au génie qui a présidé à la conception de ses œuvres les plus marquantes tout d’abord. (la révélation du "Le Sacre" à Bruxelles fut un coup de tonnerre) ; au changement des mentalités dans le monde occidental où l’on redécouvrait le corps et la liberté sexuelle, où l’on commençait à se délester du puritanisme du siècle précédent. (un monde "libéré" où la plastique magnifique de ses danseurs et la sensualité comme l’énergie de sa danse allaient cristalliser les désirs d’une époque) ; à la façon dont le chorégraphe, captant l’air du temps, savait mettre en scène, dans de grandes fresques philosophico-chorégraphiques, les aspirations de la jeunesse de son temps. Car bien avant de devenir le chorégraphe "moderne" d’un public sage et bourgeois, Béjart, dans les années 60 et 70, fut celui d’une jeunesse intelligente et idéaliste en ébullition, celle qui avait alors le désir de changer le Vieux Monde, de vivre autrement. |
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/
Egalement, une série de liens sur les vidéos de ballets de Maurice Béjart disponibles sur Youtube :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20071122.OBS6203/la_carriere_de_maurice_bejart_en_images.html
Des albums-photos :
http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries_photos/culture/20071122.OBS6211/la_vie_de_maurice_bejart.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries_photos/culture/20071122.OBS6219/les_creations_de_maurice_bejart.html
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haydn
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 11:06 am Sujet du message: |
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Quelques réactions à la mort de Maurice Béjart, à commencer par celle de ... Nicolas Sarkozy.
| Citation: |
Hommage de M. le Président de la République à Maurice BEJART
Avec Maurice BEJART s’éteint l’un des plus grands noms de l’histoire de la danse. Je regretterai non seulement l’homme, le danseur, mais aussi le chorégraphe.
« Symphonie pour un homme seul » et « l’Oiseau de feu » allaient révéler son talent de chorégraphe ; son « Sacre du Printemps », créé en 1959, fut l’un des plus grands chocs chorégraphiques du XXème siècle.
Nul doute que ses chorégraphies resteront durablement dans les mémoires. Pendant de longues années encore, elles seront représentées sur les plus grandes scènes du monde.
Dernièrement, il créait encore. Seule la mort pouvait l’interrompre dans son élan. |
http://www.elysee.fr/documents/index.php?lang=fr&mode=view&cat_id=1&press_id=700
Christine Albanel, Ministre de la Culture :
| Citation: |
Avec Maurice Béjart, nous perdons l’un des plus grands chorégraphes de notre temps, l’un des plus célèbres et des plus admirés. Le créateur des Ballets du XXe siècle puis du Béjart Ballet Lausanne, aura vraiment joué un rôle essentiel pour faire aimer la danse contemporaine au plus grand nombre, sans jamais céder à la facilité, ni renoncer à sa profonde exigence d’artiste.
Maurice Béjart aura connu la joie irremplaçable de voir de son vivant, et très tôt dans sa carrière, nombre de ses créations devenir des classiques, de véritables références pour tous les danseurs et les chorégraphes de notre temps : du Sacre du Printemps, qui l’a fait connaître dans le monde entier, à la Messe pour le temps présent, en passant par l’Oiseau de feu, ou bien sur l’inoubliable Boléro.
C’était un créateur au style immédiatement reconnaissable entre tous. Il laisse pourtant une oeuvre qui, par son ampleur et l’extrême variété de son inspiration, donne le sentiment d’un renouvellement perpétuel dans la manière et les moyens d’expression. Pour donner corps à ses rêves chorégraphiques, il savait merveilleusement solliciter ses danseurs d’une façon à chaque fois inédite. C’est ainsi qu’il n’aura cessé, jusqu’à la fin, de nous surprendre et de toucher le coeur de ses contemporains. |
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/mbejart.htm
L'inénarrable Jack Lang ne pouvait évidemment pas demeurer en reste :
| Citation: |
| "C'est un géant de l'histoire de la scène qui nous quitte", un "magicien qui aura donné la passion de la danse moderne à des millions de spectateurs dans le monde". "Il était en même temps profondément un humaniste et en cette période d'intolérance, le message de métissage culturel et philosophique qui était le sien est plus actuel que jamais." |
Rappelons tout de même que Jack Lang avait voulu faire venir à Béjart à Paris pour qu'il dirige une école de danse installée au Palais de Chaillot, projet qui n'a jamais abouti malheureusement.
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haydn
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 11:16 am Sujet du message: |
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Du côté des professionnels de la danse, outre Brigitte Lefèvre, dont les propos ont déjà été rapportés plus haut :
Patrick Dupond
| Citation: |
Maurice Béjart est sans doute déja en train de faire danser les étoiles. Il va laisser une lumière indélébile. Son oeuvre va perdurer à travers tous les danseurs et danseuses qu'il a fait travailler.
Un jour où l'autre on perd son père et une partie de soi-même. C'est ce qui m'arrive aujourd'hui avec la disparition de Maurice Béjart. Je lui dois tout. Maurice m'a ouvert les yeux sur la vie. |
Claude Bessy
| Citation: |
| Béjart a tout apporté à la danse, il a ouvert la danse au monde entier, au public de masse. C'est Maurice qui a tout fai. Ce n'est pas possible de remplacer le chorégraphe, mais il faut espérerque la troupe va vivre longtemps pour perpétuer son souvenir. C'est ce qu'il désirait, c'est ce qu'il m'a encore dit en me demandant de regarder si son ballet marchait bien. C'était un ami, pas seulement un chorégraphe, pour moi. C'est quelqu'un qui fait partie de ma vie. C'est surtout un soulagement parce qu'il souffrait énormément. Je l'ai encore vu la semaine dernière dans un état physique dramatique et il souhaitait mourir. |
Marie-Claude Pietragalla
| Citation: |
| Maurice Béjart était quelqu'un qui a marqué tellement de générations de danseurs. On va se sentir orphelins. On ne serait pas là si Maurice Béjart n'avait pas existé, s'il n'avait pas apporté cette révolution incroyable et fantastique qu'il a fait sur la danse. C'est lui qui m'a donné envie de faire de la danse et, tout au long de ma vie d'artiste, j'ai pu le rencontrer à travers des créations. |
Nicolaï Tsiskaridzé
| Citation: |
| C'est une perte importante pour le monde du ballet. Maurice Béjart a créé des spectacles, comme par exemple Boléro, qui sont devenus des modèles imités dans le monde entier. Il reste si peu de personnalités ayant façonné le ballet du XXe siècle. Les critiques doivent être très attentifs à ne pas les blesser. |
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haydn
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| Posté le: Ven Nov 23, 2007 11:24 am Sujet du message: |
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Le décès de Maurice Béjart, vu par la presse suisse :
La Tribune de Genève :
| Citation: |
| Il est sans doute déjà en train de faire danser les étoiles...» De quel plus bel adieu pouvait rêver Maurice Béjart, qui s'est éteint jeudi peu après minuit? Patrick Dupond, ancien danseur étoile de l'Opéra de Paris, a su trouver les mots. Des mots qui auraient sans doute reçu l'agrément du «plus grand maître de la danse du XXe siècle», converti à l'islam chiite depuis 1973. Maurice -Béjart disait ne pas craindre la mort,car «elle est une certitude», ni l'heure où elle se manifeste: «Je crois que l'on meurt toujours à temps», a-t-il déclaré il y a peu à l'ATS. «Le temps est compté différemment pour chacun, mais on meurt à temps.» |
Article : La Tribune de Genève
Le Temps :
| Citation: |
| Maurice Béjart a changé la face de la danse. Dès le milieu des années 1950, le jeune Marseillais né un 1er janvier 1927, saisit l'humeur de son époque. C'est sa force, son intelligence, d'être dans l'air du temps. La France aspire à un nouveau souffle, embrumée encore par les spectres de l'occupation. Lui rencontre deux compositeurs, Pierre Henry et Pierre Schaeffer qui bricolent leur musique concrète dans un studio. Il est fasciné par ces lignes de fracture sonores, cette discordance qui est celle du moment. Elles lui inspirent Symphonie pour un homme seul. C'est sa naissance de chorégraphe. Un tour de force. |
Article : Le Temps
24 Heures (qui annonce également la parution d'un numéro spécial consacré à Béjart) :
| Citation: |
| Sans doute ses créations récentes, pour séduisantes qu’elles pussent être, n’avaient-elles rien de très novateur. Béjart fait désormais figure de classique. Mais dans les années cinquante et soixante, il passait pour rien moins que révolutionnaire. En 1955, tranchant sur ses œuvres de jeunesse encore très sages, sa Symphonie pour un homme seul, sur une musique concrète, éclate au visage des spectateurs bien-pensants. L’enfant du vieux port de Marseille, passé par la troupe de Roland Petit et partenaire des vieilles gloires de l’Opéra de Paris dans des galas de province, s’impose. Il est devenu un vrai chorégraphe. |
Article : 24 Heures
L'article de 24 Heures, signé de Céline Fontanaz, mérite d'être signalé pour sa qualité, qui tranche avec les hagiographies dépourvues de nuances que l'on trouve dans la plupart des autres journaux.
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