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Raymonda [Palais Garnier, du 1er au 30 décembre 2008]
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Silk



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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Au 20 Heures de TF1 d'aujourd'hui Samedi 6 Décembre un court reportage sur "Raymonda" à Garnier avec quelques phrases de B.Lefèvre et M.A.Gillot.
(Pardon, je ne sais pas envoyer le lien ! Psssst Prof. Haydn, ce serait bien une session de formation pour les dansomaniaques pas très doués Wink ).


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 12:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

De retour du Palais Garnier, le prof Haydn vole au secours des dansomaniaques que la technique met en détresse :


Lien direct sur le reportage :

http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4183719,00-raymonda-enflamme-l-opera-de-paris-.html


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Catherine



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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 1:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage a aussi été diffusé au journal de 20h de D. Pujdas mercredi ou jeudi soir sur France 2.
Merci d'intégrer le lien. J'ai une connexion trop faible en ce moment pour accéder aux vidéos. Embarassed


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 11:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le lien figure sur la page précédente, où il avait déjà été posté par Sophia Wink

Je le remets ici à titre d'information :

http://jt.france2.fr/player/20h/index-fr.php?jt=20081204&timeStamp=1978


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Catherine



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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Désolée pour ce doublon ! Embarassed Embarassed


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 07, 2008 7:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'y a pas de mal Catherine, et c'est difficilement évitable quand une discussion s'étale comme ici sur une vingtaine de pages déjà!



Quelques mots tardifs sur la représentation du samedi 6 décembre, qui voyait l’apparition, dans le rôle de Raymonda, d’Agnès Letestu, l’étoile qui, avec Aurélie Dupont, possède sans doute le répertoire le plus vaste et l’expérience la plus grande des rôles de premier plan à l’Opéra National de Paris.

Les spécialistes de Rudolf Nouréev trouveront certainement matière à débat quant à son adéquation au style du Maître, à la conformité à la doxa dans l’exécution de tel ou tel pas… Je ne serai pas en mesure d’argumenter sur ce terrain-là.

Ceci étant posé, la danse de Mlle Letestu, quels que soient les manquements qu’on puisse y pointer, est réellement celle d’une Etoile, avec tout ce que cela comporte de brio, d’extraversion ; le maintien est droit, les poses sont altières, et c’est aussi cela que le public attend, une conformité à un certain archétype de la ballerine classique.

L’assistance aura ainsi particulièrement goûté la variation dite «de la claque», au troisième acte, qui a été exécutée avec beaucoup de panache – et de parcimonie dans l’usage des battements de mains, Mlle Letestu cherchant visiblement à se prémunir contre tout glissement vers la vulgarité. A ses côtés, Stéphane Bullion se frottait pour la première fois au rôle de Jean de Brienne, en s’effaçant malheureusement trop au profit de sa partenaire. Karl Paquette en aura une fois de plus saisi l’occasion pour gagner les faveurs du public, manifestement plus sensible aux exploits spectaculaires d’Abderam qu’aux chausses-trappes techniques qui émaillent la partie de Jean de Brienne.

Le duo Henriette-Clémence, formé par Aurélia Bellet et Eve Grinsztajn, avait le mérite d’une grande homogénéité. Mlle Bellet a campé une Henriette convaincante, assez brillante dans la courte et vive variation du III, confirmant ainsi les bonnes dispositions qu’elle avait manifestées dans la Ballerine – un rôle de virtuosité, déjà – des Enfants du Paradis, au début de la saison. Mlle Grinsztajn n’a pas démérité non plus, et si sa variation du premier acte est apparue un peu fébrile, avec des décalages par rapport à la musique, celles du II et du III ont été exécutées avec propreté et aisance.

Parmi les personnages secondaires, on relèvera la bonne tenue de Charline Giezendanner, en soliste sarrasine. Le corps de ballet a en revanche semblé se désunir ici et là, notamment à la fin de la Valse fantastique, ainsi que dans les derniers instants du Grand pas hongrois, où l’un des huit couples a subitement fait défaut sur scène. Espérons qu’aucune blessure n’ait été à déplorer.

A voir et à revoir cette Raymonda, on se rend compte à quel point elle est l’illustration extrême du principe «une note, un pas», que d’aucuns ont d’ailleurs vertement reproché à Rudolf Nouréev – la question a été évoquée dans le fil consacré à la récente émission radiophonique diffusée sur France Culture. Certaines séquences paraissent effectivement d’une virtuosité étouffante, à l’image du pas de trois entre Henriette, Raymonda et Clémence, au second acte. La danse arabe qui suit – pour le corps de ballet – est de la même eau, et une précision et une virtuosité quasi – impossibles à atteindre aujourd’hui sont requises, faute de quoi l’ensemble prend immanquablement un aspect laborieux et scolaire. L’invraisemblable sophistication des pas conduit d’ailleurs souvent les artistes du corps de ballet à concentrer toute leur attention sur le travail des pieds, et de manière plus générale, du bas du corps, au détriment des ports de bras, des ports de tête et du placement (épaulements).


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paco



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 1:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

laurence a écrit:
Vous parlez tout le temps des danseurs...et bien moi j'ai été séduite non pas par les danseurs mais par une chorégraphie absolument extraordinaire


oui oui moi aussi, Laurence. Mais je ne voulais pas relancer un énième débat sur les chorégraphies de Nureyev Wink


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Silk



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 10:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord avec vous Paco Wink et d'accord avec Laurence...
Après la représentation d'hier soir 7/12, Gilbert/Duquenne/Paquette, je partage les avis de Maraxan, Haydn et Cléo sur cette distribution, dominée par l'extraordinaire "Raymonda" de Dorothée Gilbert ! Elle danse avec une intelligence devenue rare et je crois bien ne pas avoir vu une aussi belle interprétation de la variation à la claque depuis Sylvie Guillem...
Mais...la représentation a été alourdie par la direction d'orchestre ! Dès l'ouverture j'avais du mal à reconnaitre la musique de Glazounov et le 1er Acte était lent, pesant, plombant les évolutions des danseurs; çà s'est un peu arrangé au 2ème Acte pour replonger au 3ème, handicapant les danseurs qui ont eu bien du mérite, en particulier C.Duquenne...
Une question pour finir : de quel droit la Direction du Ballet a t'elle supprimé la fin du 2ème Acte avec Jean de Brienne, Bernard, Bérenger, Raymonda, Henriette et Clémence ? Dramaturgiquement, cette fin de l'acte est boiteuse ! Cet ensemble valorisait pourtant le rôle de Jean de Brienne et lui donnait un peu de couleurs...
Mais que fait la Fondation Noureev pour laisser passer çà ?


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Silk



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 10:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un mot supplémentaire pour remarquer des danseurs qui se détachent : C.Giezendanner, S.Valastro et A.Madin, qui, que ce soit dans le corps de ballet ou en solistes, dansent avec le même entrain, entrainant (c'est le cas de le dire !) leurs camarades derrière eux !


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Lacdescygnes



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 10:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tout à fait d'accord sur ces trois danseurs, Silk! C'est ce que je me dis à chaque fois que je les vois. Very Happy


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haydn
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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 11:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il me semble que Laurence suggérait justement que l'on débatte aussi de la chorégraphie... Rudolf Nouréev fut assurément un immense artiste, mais je pense que lui-même n'aurait pas souhaité qu'on considère son œuvre comme une sorte de veau d'or intouchable et idolâtrique.


Plus sérieusement, les chorégraphies de Nouréev sont, pour beaucoup d'entre elles (Cendrillon constitue à cette égard une notable exception), non pas des créations ex nihilo, mais bien elles-mêmes des arrangements, des relectures d'ouvrages de Marius Petipa, et immanquablement vouées à subir, avec le temps, des évolutions et des adaptations. Dans la danse, il a toujours été une pratique, pour ne pas dire une tradition bien établie et admise de tous, d'adapter les chorégraphies en fonction des possibilités de tel ou tel interprète, sans que personne ne trouve à crier au scandale. Il en va de même pour ce qui est de l'art lyrique, ou des airs étaient retranchés, ajoutés ou modifiés dans les opéras en fonction des désidératas des chanteurs.

La question du droit d'auteur et du respect de l'intégrité des créations chorégraphiques demeure d'ailleurs une affaire complexe, et lorsque des tribunaux sont amenés à trancher des litiges, les décisions des différentes juridictions apparaissent souvent contradictoires.

Je vous invite, à ce sujet, à vous plonger dans la lecture de cet intéressant article publié par un doctorant en droit de l'université de Poitiers, M. Dominique Bougerol :

Analyse juridique de la chorégraphie : droit d'auteur et droits voisins

Il aura fallu attendre la loi dite "Loi Lang" de 1985, pour qu'en France, les droits des chorégraphes soient définis de manière un peu plus précise. La situation était d'ailleurs confuse dans bon nombre de pays. Cela explique notamment le fait que Nouréev (et d'autres, comme Ashton en Angleterre) aient recouru à l'astuce des "arrangements musicaux" pratiqués par Lanchbery & consorts afin de pouvoir protéger sans ambigüité leurs œuvres en tant que créations originales (l'arrangeur musical étant reconnu, par les sociétés de droits d'auteurs, comme auteur principal au même titre qu'un compositeur) ; d'où les bidouillages plus ou moins heureux subis notamment par la Bayadère et Don Quichotte ; pour Cendrillon et Raymonda, ce n'était pas possible tout simplement parce que Prokofiev et Glazounov n'étaient pas encore tombés dans le domaine public... Quant au Lac des cygnes, un bricolage de la musique de Tchaïkovsky aurait sans doute conduit à un épouvantable scandale, de la même façon que si on s'était permis par exemple de toucher en profondeur à Parsifal...


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Jade



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous livre, un peu tard, mes impressions sur la première à laquelle j'ai assisté.

Je n'ai pas trouvé que Mlle Gillot avait démérité, bien au contraire. Sa Raymonda m'a surprise, mais je l'ai trouvée interessante. Et les critiques aperçues ici ou là me semblent injustifiées, tant la technique de cette grande artiste est toujours éblouissante.
Mlle Gilbert, effectivement, attire les regards par sa grâce, sa musicalité, sa précision, et là encore, sa technique. Idem pour Le Riche, qui semble être au sommet de son art, aussi félin que puissant, un grand danseur, un grand acteur aussi, et une présence en scène simplement unique. Je regrette la fadeur de M. Martinez a ses côtés, bien sûr desservi par un rôle assez terne. Mais enfin je n'ai pas été enthousiasmée, je n'ai rien ressenti en sa présence, et pas sûre que Raymonda ait ressenti grand chose non plus.
Enfin, le corps de ballet m'a semblé approximatif parfois, un peu trop à certains moments, mais ce ballet est quand même un morceau de bravoure et pour une première on peut faire preuve d'indulgence

Au total une belle soirée, mais quelques réserves :
Que je trouve la chorégraphie de Noureev inutilement compliquée ! Bien souvent les pas sont plus difficiles qu'esthétiques, et on se demande quel est l'enjeu, à exiger de danseurs des performances hors normes pour des enchaînements pas toujours très agréables à regarder... la technique pour la technique ? pour moi la danse ce n'est pas ça, et la chorégraphie encore moins...
Quant à la surabondance de costumes, décors, artifices (tournoi, cheval à roulettes, duel), figurants, eh bien désolée mais je trouve ça d'une lourdeur proche de l'indigestion... au second degré, peut être ? mais pendant plus de trois heures, franchement ce n'est pas ce que je préfère.
Ce ballet est sans doute festif, sans doute difficile, mais j'ai plutôt l'impression de voir une pièce montée dégoulinante qu'une patisserie exquise... peut être la première indigestion des fêtes, d'une certaine manière ? et je doute que les non-balletomanes puissent voir dans ce genre de "peplum" autre chose qu'une farce... je trouve ça dommage. Je ne suis pas sûre que la danse bénéficie de cette "Raymonda", dans l'ensemble, cette non-histoire à l'argument bien faible, qui sert de réceptacle à tout et un peu n'importe quoi ; tout cela manque d'élégance et de finesse, et je le regrette, pour la danse et pour les danseurs.



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haydn
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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 12:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue Jade.

La faiblesse de l'argument de Raymonda est indubitable, certes, mais on ne saurait en tenir Nouréev pour fautif. Les ressorts dramatiques de l'action étant très limités, le ballet ne devient intéressant que si les démonstrations de virtuosité ne souffrent aucun défaut.

Personnellement, l'opulence de la scénographie ne me cause pas de troubles gastriques, elle me rendrait plutôt nostalgique d'une époque où l'on était encore capable d'investir des sommes conséquentes dans la réalisation de productions chorégraphiques spectaculaires.


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tuano



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est peut-être plus une question de volonté et de goûts que de budget, car on nous a dit régulièrement ces dernières années qu'on avait construit pour une production d'opéra les décors les plus chers de l'histoire de la maison alors qu'il ne s'agissait que de murs noirs (je pense à l'Elektra diffusée sur France 3 ce week-end ou le Tristan et Isolde qui vient de connaître sa dernière représentation, trop cher pour être reprise une nouvelle fois). Il paraît aussi que les costumes et décors de Simon Boccanegra étaient très chers (un rideau, des costards de grands couturiers pour les solistes et des K-Way de mauvaise qualité qui n'ont pas trouvé preneur lors de la dernière vente de costumes, malgré un prix d'appel à 5 euros, T-shirt inclus).


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paco



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MessagePosté le: Lun Déc 08, 2008 1:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

tuano a écrit:
C'est peut-être plus une question de volonté et de goûts que de budget, car on nous a dit régulièrement ces dernières années qu'on avait construit pour une production d'opéra les décors les plus chers de l'histoire de la maison alors qu'il ne s'agissait que de murs noirs (je pense à l'Elektra diffusée sur France 3 ce week-end ou le Tristan et Isolde qui vient de connaître sa dernière représentation, trop cher pour être reprise une nouvelle fois). Il paraît aussi que les costumes et décors de Simon Boccanegra étaient très chers (un rideau, des costards de grands couturiers pour les solistes et des K-Way de mauvaise qualité qui n'ont pas trouvé preneur lors de la dernière vente de costumes, malgré un prix d'appel à 5 euros, T-shirt inclus).


excellente l'anecdote sur Simon ! Laughing

tout à fait d'accord, je ne pense pas que cette magnifique production de Raymonda ait coûté beaucoup plus cher que certaines scénographies très "cheap" en apparence et dont on nous annonce un budget faramineux. Tout est une question d'arbitrages de la part des directeurs artistiques.


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