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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Mar Fév 22, 2011 10:21 am Sujet du message: |
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Cela dit, Carabosse est souvent jouée par un homme aussi ; en contemporain, Bernarda Alba chez Mats Ek...
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Florine
Inscrit le: 16 Juil 2006 Messages: 293 Localisation: Londres
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Posté le: Mer Fév 23, 2011 1:29 am Sujet du message: |
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nabucco a écrit: |
Cela dit, Carabosse est souvent jouée par un homme aussi |
Oui. Dans les deux versions qui précédaient la production actuelle du Royal Ballet, elle était joué par, entre autres, Anthony Dowell, Ed Watson et Thiago Soares (et aussi Monica Mason, Zenaida Yanowsky ...). Dans la version courante, elle est trop "sexy" pour etre jouée par un homme.
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Jeu Mar 03, 2011 9:29 am Sujet du message: |
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La critique d'Ismene Brown sur l'excellent site The Arts Desk est très mitigée, non pas tant sur la chorégraphie et les interprètes que sur la production elle-même, qu'elle a l'air de juger très "fric et gadgets" : "a very odd, very shallow, very bright and brilliantly bold staging, that makes no sense, that offers no depth".
La critique est en tout cas accompagnée d'une superbe galerie de photos signées Charlotte MacMillan.
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Mary Barnstable
Inscrit le: 04 Déc 2007 Messages: 16 Localisation: London UK
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Posté le: Jeu Mar 03, 2011 4:53 pm Sujet du message: |
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Ismene Brown's review is a little harsh as for a lot of people Lewis Carroll's Alice in Wonderland has never made any sense either, it is a book that offers entertainment rather than depth and the ballet reflects that. The staging is superb and the designers are to be congratulated on their originality.
The title role must have been daunting for Lauren Cuthbertson after a lengthy bout of illness but she gave what might be a career-crowning performance. For ballet lovers it is worth going to see for the Queen of Hearts (Yanowsky) alone, who dances a crazy Rose Adage with fruit pies replacing roses whilst her cringing partners are menaced by the ever present executioner.
Wheeldon's choreography is very enjoyable and the score is very clever with a wonderful waltz pastiche, but above all the work does justice to a book much beloved by generations of children.
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Mary Barnstable
Inscrit le: 04 Déc 2007 Messages: 16 Localisation: London UK
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Posté le: Jeu Mar 03, 2011 6:35 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Je ne trouve pas que mettre une ballerine de grande taille constamment sur pointes à minauder et lui faire faire des pitreries soit une raison valable pour trouver un ballet intéressant |
I don't think Yanowsky's height came into it, the second cast is Tamara Rojo who isn't that tall, perhaps a flair for comedy was more important.
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Jeu Mar 03, 2011 8:41 pm Sujet du message: |
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Etrange tout de même que Wayne MacGregor n'ait pas été sollicité pour créer un ballet "narratif" au RB alors qu'il en est le chorégraphe résident...
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Mar Mar 15, 2011 1:39 pm Sujet du message: |
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Un petit mot sur le Royal Ballet. J’aime chez nos amis anglais la façon simple et décontractée avec laquelle ils abordent les chefs d’œuvre du passé, sans vouloir spécialement les retraiter à la façon contemporaine, en les relisant ou en les déformants. C’est ainsi que j’ai bien aimé le « Swan Lake » que j’ai vu à Londres samedi dernier, à la différence de celui de Noureev, où, en conservant tous les codes, Noureev a brouillé toutes les cartes en introduisant de la psychanalyse matinée d’homosexualité soft, si bien qu’on ne sait plus trop qui aime qui et qui veut quoi.
A Londres, les choses sont simples. L’héroïne est Odette / Odile et les relations entre Siegfried et Rothbart sont sans ambigüité (attention, je n’ai rien contre l’ambiguïté dès lors qu’elle est lisible, ce qui ne m’a pas convaincu dans le Lac des Cygnes de Noureev…)
Déjà, le décor de Covent Garden m’a semblé délicieusement kitch. A l’acte 1 et surtout à l’acte 3, cela ressemblait à un décor pour palais de princesse de petite fille, de ceux qu’on offre à noël avec la robe à paillettes, le chapeau pointu et la baguette magique. Et bien, j’ai aimé, car j’y ai vu la mise en décor assez fidèle de qui ressemble à la base à un conte. Cela m’a fait un peu pensé à l’atmosphère du film « Peau d’Ane » de Jacques Demy.
Ensuite, j’ai trouvé l’orchestre très bien. Par-là, je veux dire que j’ai trouvé qu’il suivait un tempo régulier du début à la fin, sans ralentissement particulier pour s’adapter à la danse. ( A contrario, avec « Giselle » vue au même endroit, j’avais été très frappé par le ralentissement spectaculaire du rythme au moment du morceau de bravoure d’Albrecht au dernier acte, quand Johan Kobborg avait entamé une série d’une vingtaine d’entrechats six).
Et puis, il y a eu la danse qui m’a semblé absolument impeccable. Je ne vais pas lister les différents danseurs et danseuses, je ne suis pas capable de faire des commentaires pertinents, simplement, je dirais que d’entrée, chez les garçons, le niveau a été placé très haut avec la prestation de Sergei Polunin qui remplaçait Bennet Gartside dans le pas de trois du 1er acte. Il volait littéralement sur la scène, réalisant des sauts et des pirouettes époustouflantes, comme un oiseau. (Sergei Polunin est d’ailleurs un oiseau…) J’ai beaucoup aimé ce moment, d’une part parce que c’était beau, et d’autre part parce que Sergei Polunin se produisait devant le prince Siegfried, assis sur une chaise, qui était Carlos Acosta. Or, j’avais en tête l’interview de Sergei Polunin dans le magazine de Covent Garden au moment de sa nomination comme « principal », dans laquelle il disait clairement son ambition de supplanter les anciens dans les plus grands rôles, et on pensait forcément à Carlos Acosta. Cette ambition juvénile était un peu de mauvais goût, mais elle était aussi charmante car elle témoignait d’un tempérament fougueux qui est certainement une grande qualité pour un soliste (Peut-on être un grand soliste masculin sans être un peu « toréador » ?) En tout cas, je voyais dans cette prestation impeccable de Sergei Polunin, où il s’investissait sans réserve, une petite provocation devant « l’ancien », comme un défi d’excellence de soliste à soliste, une idée qui me plaisait bien, (même si elle n’était peut-être pas juste), car j’y voyais une certaine forme de noblesse.
Et puis, il y a eu Tamara Rojo. Dire qu’elle a été parfaite est certainement un pléonasme, même si je l’ai trouvée plus parfaite en cygne noir qu’en cygne blanc, question de tempérament, j’imagine. Il n’empêche, elle a formé avec Carlos Acosta un couple formidable basé sur une confiance totale de la ballerine dans son partenaire. Et cela était très frappant au moment des actes 2 et 4, où les portés extrêmement assurés de Carlos Acosta ont permis à Tamara Rojo d’exprimer toute la fragilité et l’abandon de son personnage. Un moment en particulier, où la salle a frémi en pensant que cela allait se terminer par une chute, avant de s’enthousiasmer : Tamara Rojo se laissait tomber en arrière, et c’était un mouvement tellement pur qu’il semblait se réaliser au ralenti, jusqu’au moment où on a pensé qu’on se trouvait à la rupture, le point de déséquilibre, la chute inéluctable. C’est alors, à cet instant précis, ce dixième de seconde là, que le bras de Carlos Acosta a enveloppé la taille de la ballerine lui permettant, dans une ultime cambrure de son torse et un admirable mouvement en arrière de ses bras, d’exprimer un abandon d’une intensité et d’une beauté remarquable. Quel moment et quel couple ils ont faits !
Le corps de ballet a livré une prestation de très haut niveau, les cygnes ont été superbes de grâce et de délicatesse, le célèbre pas de 4 exécuté avec une perfection comme je n’avais pas vu encore, notamment dans les mouvements de tête qui étaient parfaitement synchrones ce qui est rare.
Et puis, pour finir, je voudrais parler du rideau de scène, car j’adore ce rideau de velours rouge bordé d’or frappé aux armes de la reine. J’aime ce rideau, car pour moi il fait partie de la dramaturgie du ballet. A la fin de « Swan Lake », quand la mélodie s’apaise, prend une intensité magnifique, quand Siegfried et Odette redevenue femme sont enlacés sur un vaisseau lointain et fantomatique pour s’aimer pour l’éternité, et que les cygnes dansent avec une grâce infinie le triomphe de l’amour par-delà la mort, alors, le rideau commence à descendre des cintres de l’opéra, de part et d’autre de la scène, il tombe avec une lenteur majestueuse, et, en développant ses plis tel un éventail gigantesque, il masque la scène peu à peu. Et quand ses deux pans se réunissent, quand les armoiries de la reine se rejoignent, les dernières notes de la musique retentissent alors que se font entendre les tonnerres d’applaudissements du public. Quelle gueule ça a ! C’est autre chose qu'un sinistre rideau de métal qui s’abat d’un bloc sur la scène comme le couperet d’une guillotine…
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Mer Avr 13, 2011 10:26 pm Sujet du message: |
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[édité par la modération : lien interne, qui ne fonctionne pas]
Je mettrai le détail de la saison dès que possible.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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Posté le: Mer Avr 13, 2011 11:04 pm Sujet du message: |
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Apparemment Tony Hall fera la présentation de la saison opéra et ballet ce jeudi (d'après le Twitter du ROH).
Autre sujet: pour ceux qui ont eu la chance de voir la version Nureyev de Romeo à Bastille et veulent s'amuser à comparer avec la version McMillan, si vous avez quelques deniers à dépenser en Eurostar, il y a la possibilité de voir la version McMillan dans ce machin iimmense qu'est O2 Arena à Londres, avec le Royal Ballet, aux dates suivantes (encore pas mal de places disponibles) :
Friday 17 June 2011, 7.30pm
Tamara Rojo and Carlos Acosta
Saturday 18 June 2011, 2.00pm
Mara Galeazzi and Edward Watson
Saturday 18 June 2011, 7.30pm
Alina Cojocaru and Johan Kobborg
Sunday 19 June 2011, 3.00pm
Tamara Rojo and Carlos Acosta
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