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Nouvelles de l'Opéra Royal de Versailles

 
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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2012 8:18 pm    Sujet du message: Nouvelles de l'Opéra Royal de Versailles Répondre en citant

La saison 2012-2013 de l'Opéra royal de Versailles a été mise en ligne.

En matière de danse, on y trouve, après l'Opéra Comique, une nouvelle soirée à la Noverre !
Un ballet de cour (reconstitution ?) aussi : le Ballet des Fées de la Forêt de St Germain...

Tout cela y côtoie le Ballet national de Marseille (Orphée & Eurydice), le Ballet Biarritz (avec la Cendrillon de Malandain) et le Ballet Victor Ullate de Madrid (avec une Coppélia).


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haydn
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Messages: 26671

MessagePosté le: Lun Mai 28, 2012 8:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour y aller il vaudra mieux avoir gagné au loto...


Orphée et Eurydice :, Cendrillon (T. Malandain)

Prestige : 130 Euros
Cat.1 : 100 Euros
Cat.2 : 75 Euros
Cat.3 : 50 Euros


Médée et Jason & Renaud et Armide, Coppélia (V. Ullate), Terpsichore :

Prestige : 120 €
Catégorie 1 : 85 €
Catégorie 2 : 65 €
Catégorie 3 : 45 €


Le Ballet des Fées des forêts de Saint-Germain :

Prestige : 110 €
Catégorie 1 : 70 €
Catégorie 2 : 50 €
Catégorie 3 : 30 €



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sophia



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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2012 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet des Fées de la Forêt de St Germain est mis en scène par Cécile Roussat et Julien Lubek, du Shlemil Théâtre, responsables il y a trois ans de Mûsenna, spectacle "fusion" franco-turc créé au Festival de musique baroque de Sablé et donné ensuite (entre autres) aux Bouffes du Nord. Je ne pense pas qu'ils soient dans une perspective de reconstitution (de quoi d'ailleurs?), il faut plutôt s'attendre à quelque chose de ludique, une féérie (vu le titre) mêlant un peu tous les arts, notamment ceux du cirque.


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Jeu Juil 12, 2012 9:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La suite de la saison :


le Béjart Ballet Lausanne "Brel et Barbara" 31 janvier, 1er et 2 février

le gala de l'école de danse de l'Opéra de Paris "Tricentenaire de l'école de danse" le 25 avril

http://www.chateauversailles-spectacles.fr/fr/les-grands-concerts-de-versailles-opera-royal-2012-2013#ballets[url]


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NEOPHYTE



Inscrit le: 25 Sep 2011
Messages: 1067
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Lun Mai 06, 2013 11:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le début de la saison 2013-2014 est en ligne :
http://www.chateauversailles-spectacles.fr/fr/spectacles/2013/saison-2013-2014

du 10 au 13 octobre 2013 le Bejart Ballet va danser son Bolero

et du 12 au 22 décembre 2013 le Ballet Preljocaj dansera "les Nuits"
10 représentations


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Joelle



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MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 2:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Billets commandés pour le Boléro made in Béjart Ballet ! Very Happy


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Laurine



Inscrit le: 18 Oct 2006
Messages: 93

MessagePosté le: Ven Mai 10, 2013 11:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

De retour d’une tournée au Mexique, Malandain Ballet Biarritz créera Cendrillon, ballet en 3 actes de Serge Prokofiev, chorégraphié par Thierry Malandain.

Tout en restant fidèle à la dramaturgie de Cendrillon et à la partition de Prokofiev, Thierry Malandain développe une approche toute personnelle, explorant certains thèmes qui lui sont chers.

Cendrillon, c’est le parcours d’une étoile, une étoile qui danse. Malandain nous emmène sur le chemin de l’Accomplissement. Celui qui passe par le doute, le rejet, la souffrance, l’espoir, pour atteindre enfin la lumière. Par cette vision, faite de cendres et de merveilleux, tantôt tragique, tantôt comique, s’écrit quelque chose d’universel...

Accompagnée de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi placé sous la direction de Josep Caballé Domenech, la première aura lieu en Espagne les 3 et 4 juin au Kursaal de San Sebastián puis, en France les 7,8 et 9 juin à l’Opéra royal du Château de Versailles.
Cette production accompagnée de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi sera ensuite diffusée en Espagne (Bilbao, Pampelune) puis à Biarritz dans le cadre du Festival Le Temps d’Aimer.
Des tournées sans orchestre sont également prévues en France, Italie, Allemagne, Espagne et en Amérique du Sud.

Réservations : sur le site de l'Opéra royal du Château de Versailles
http://aparteweb.com/awprod/CVS/AWCalendar.aspx?INS=CVS&CAT=162&LNG=FR

Bande annonce Cendrillon : http://vimeo.com/59217248


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22166

MessagePosté le: Ven Mai 01, 2015 9:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lil' Buck, le fabuleux danseur de jookin', incarnera Apollon à Versailles les 10 et 11 mai pour l'inauguration du bosquet du Théâtre d'Eau.

Derrière ce projet, qui retrouve-t-on, je vous le demande? Benjamin Millepied et son LADP!

La nouvelle est dans le blog du NYTimes : Lil Buck at Versailles, as Apollo. Seriously.


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Ornella



Inscrit le: 03 Mai 2013
Messages: 363
Localisation: Versailles

MessagePosté le: Jeu Mai 14, 2015 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une vidéo https://www.youtube.com/watch?t=61&v=Uopzv9SgK-Q


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juthri



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Messages: 65

MessagePosté le: Lun Déc 12, 2016 12:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fidèle à une compagnie qui lui a assuré de belles Nuits de l'Orangerie, l'Opéra de Versailles invite le Ballet Preljocaj pour l'avant-première francilienne de sa dernière création, La Fresque.
Sous-titrée L'Extraordinaire Aventure, cette pièce est une œuvre de commande, dont l'objet était de réaliser un ballet pour "tout public", comme l'explique Angelin Preljocaj dans une conférence publique introductive à la première. Aux inquiétudes que peut susciter cet objectif en terme de qualité, il détaille métaphoriquement son souhait de "non pas abaisser le bas, mais abaisser le haut". Comprendre qu'il a travaillé à ne pas perdre en qualité chorégraphique, mais qu'il s'est fixé comme but de la rendre plus accessible.

Fort de cette ambition, son choix de thème s'est arrêté sur un conte chinois du XVIIe siècle, La Peinture sur le Mur, de P'ou Soung-lin, tiré d'un pléthorique recueil de contes fantastiques en prose, marqués par la doctrine taoïste, en particulier l'animisme et les dualités, et écrits à une époque où les mariages d'amour étaient bannis de la société chinoise. D'où la base du travail du poète d'inventer des amours impossibles, mettant en scène un homme "réel", souvent érudit, et une femme surnaturelle, souvent une femme-renarde (clin d'œil à Polina), ou ici une représentation picturale. De ce conte le chorégraphe retient essentiellement le niveau diégétique et l'expurge de la plupart de ses références philosophiques, en particulier les conséquences de la transgression vers le monde surnaturel, pour la remplacer par une réflexion sur l'impact de la perception du public sur l'ouvrage proposé et sa capacité à le transformer.
Il en résulte un argument assez simple, partant de la découverte par deux étudiants, Chu et Meng, d'un vieux temple bouddhiste, qui recèle une antique peinture représentant des Apsaras, les Filles du Ciel chargées de répandre les fleurs de la Réincarnation. Ebloui par la beauté des long cheveux dénudés de l'une d'entre elle, et guidé par le vieux bonze gardien du lieu, Chu franchit le voile qui le sépare de la scène. Après la rencontre "biblique", l'histoire d'amour débutera (différence majeure de tradition avec les contes "européens"), et s'étendra jusqu'au mariage symbolisé par le nouage des T'iao, les touffes de cheveux, en un chignon tenu par une fleur rouge offerte postérieurement (le fantastique autorise tous les anachronismes) par l'époux. Cette intrusion ayant engendré le courroux des Gardiens Célestes, Chu fut éjecté du monde du tableau et se retrouva auprès de Meng et du vieux bonze qui leur désigna le tableau : surprise, l'Apsara choisie avait dorénavant les cheveux noués par une fleur rouge...

La pièce, d'une longueur d'une heure vingt, est divisée en vingt tableaux, ce qui produit paradoxalement, mais volontairement, un rythme d'une intense lenteur, du fait de leur agencement souvent en trois temps : une présentation immobile, une animation, puis un ralentissement, souvent en silence d'ailleurs, avant une transition vers le tableau suivant. En complément les tableaux alternent entre progression narrative et séquences figuratives, presque elles-même "de transition". A ce propos le chorégraphe expliquait qu'il voyait les ballets narratifs et figuratifs comme deux facettes en dialogue permanent du même art, et qu'il naviguait toujours entre les uns, plus orientés vers le public, et les autres, pour revenir à l'essence du geste dansée.
Quant au cœur des scènes, il est souvent basé sur une musique traînante et doucereuse, de nappes électroniques à la Tangerine Dream, improvisant sur quelques mélopées asiatiques, à quelques exceptions près, guitares électriques ou fanfare cuivrée en avant. La musique s'estompe même régulièrement pour ne plus laisser entendre que la respiration des danseurs pour quelques passages organiques. Cette composition, signée Nicolas Godin, du duo versaillais Air, assume le contre-pied de la frénésie très souvent à l'honneur de la production contemporaine actuelle, et convainc finalement, moins sur sa musicalité que sur son inclinaison vers la rêverie, et son abandon vers la lenteur qui évoque un autre film, Lost In Translation de Sofia Coppola, pour lequel ils avaient signé la bande-originale.
Loin du grandiose de l'essieu de Siddharta, la scénographie prend elle aussi le chemin de l'épure, scène noire et nue, découpée par des rideaux coulissants, et des panneaux à l'avant et l'arrière scène sur lesquels sont projetés des images abstraites ondulantes, créées par des mouvements de cheveux dans l'eau passés au négatif, pour un résultat de sobres filigranes évanescentes. Accompagné d'éclairages tout en clair-obscur, le tout est bien en phase avec le propos, et génère un environnement très lisse qui tend à gommer toute matérialité au profit de visions subjectives, et perdre ainsi le spectateur dans un espace-temps entre rêve et réalité.

Les deux premiers tableaux, présentant les voyageurs puis les moines, introduisent l'autre idée directrice d'Angelin Preljocaj : jouer avec les références chorégraphiques et présenter un pot-pourri qualitatif de ses propres créations et de ses influences.
Si les voyageurs apparaissent ancrés au sol dans une gestuelle saccadée à la Bagouet, ils évolueront petit à petit vers du Cunningham, pour atteindre le langage contemporain aérien typique de Preljocaj incarné par les moines. Le troisième tableau est le cœur du ballet, la présentation de La Fresque avec ses cinq danseuses assises, aux cheveux longs et aux robes follement chic signées Azzedine Alaïa, qui révèlent tout leur charme dans le mouvement. Si les poses initiales et finales de ces cinq déesses fantasmées sont irréelles à souhait, en multipliant les renversements de bustes accentuant les mouvements de cheveux jusqu'à l'extrême sensualité, dignes de Pina Bausch, la virtuosité de la chorégraphie, assise de bout-en-bout, rajoute une touche d'intensité charnelle presque palpable, qui achève d'abolir la frontière entre réalité théâtrale et rêverie du spectateur. D'autant que la séquence de l'entrée de Chu dans le tableau et sa rencontre avec son élue, sont traités avec une totale limpidité qui permet d'interpréter le sous-titre : ce qui est extraordinaire dans ce voyage c'est qu'il soit possible, par simple volonté de le vivre.
Les tableaux suivants convoqueront l'Estro par sa scène de liesse villageoise, et surtout Martha Graham par un porté "respirant", lors du duo caractéristique de Preljocaj, dans lequel il réinvente son fameux baiser, en choisissant la nage pour remplacer l'envol, danseuse naïade allongée sur les genoux de son partenaire accroupi.
le chorégraphe poursuivra son voyage dans l'histoire de la danse contemporaine et de la collision des genres, des plus conventionnelles, d'une séquence purement néo-classique où les robes des danseuses évoquent les danses de caractères des grands ballets classiques, ou un groupe dessinant des effets de dominos puis de déplacements sur le plateau. Mais aussi vers de plus inattendus : une référence à l'acte II de Giselle et son bouquet de fleurs, transposition dans le monde du classique occidental du thème de l'amour impossible entre l'homme et la féminité réincarnée, ou deux tableaux dans lequel Preljocaj tisse l'allégorie du fantasme des cheveux au maximum, par une prolongation des chevelures des danseuses voluptueusement suspendues aux cintres, et donnant lieu à des danses du ruban très circassiennes, ou un ballet de la coiffeuse, dans lequel les quatre comparses tresseront les cheveux (les vrais) de l'héroïne immobile mais intense.
Entre les deux, pas moins de trois tableaux des masques, dans lequel le chorégraphe réussit à réunir les deux cultures, l'asiatique et sa mythologie de la réincarnation, figurant le franchissement successifs des différents plans de l'existence par une succession de chutes sur-place, mais aussi l'européenne, par un visuel très inspiré par l'expressionnisme allemand, des peintures d'Ernst Ludwig Kirchner et surtout de la danseuse Mary Wigman, précurseuse de la danse-théâtre. Dommage que la composition musicale qui accompagne ce tableau fasse sonner les cuivres vers une ambiance de carnaval caribéen. La profusion symbolique de l'univers retenu n'avait guère besoin qu'on y convoque une cérémonie Vaudou...
La dernière référence à l'amour impossible sera celui de Roméo et Juliette, dans la version Preljocaj, par la mise en scène du mirador-fusée de la scénographie de Bilal, et l'apparition en ombres chinoises de gardiens-gladiateurs, qui récupéreront l'intrus pour l'expulser hors du tableau depuis le haut d'un plan incliné. Il se redressera hagard dans son monde initial devant la Fresque reconstituée, au détail de la coiffure près. La violence de la pénultième scène brise la délicatesse de l'ensemble, et achève l'évocation d'une gestation, dont les signes émaillent de part en part le ballet, entre la rencontre et la pénétration initiale, les bruits et mouvements organiques de respiration et de battements, les cordons ombilicaux géants, jusqu'à cet accouchement final.

L'interprétation des dix danseurs de la compagnie est solide, mais le faible nombre de scène à "caractères" la dilue dans les scènes anonymes de groupe ou transitoires, dans lesquelles les danseurs sont emportés par la veine immatérielles de l'ensemble. Outre le vieux bonze interprété par Fran Sanchez, seul le couple principal est réellement incarné, par Jean-Charles Jousni qui compose un Chu presque didactique en marquant les différent styles de danse, et Yurié Tsugawa épatante en Aspara-à-la-robe-blanche-et-aux-cheveux-de-jais, comme lors de son solo et sa course effrénée centripète vers une mort réincarnatoire qui n'est pas sans rappeler l'intensité du Kathak.

Le pari de la qualité est rempli à profusion, tant sur le plaisir du voyage chorégraphique que dans la maîtrise du temps en suspension. Porté par un visuel magnifique, fait de touches de couleurs vives ou de lumières dessinées, qui font naître le mouvement délicat sous nos yeux, comme les pages d'un livre illustré que notre imagination couplée au talent du conteur ferait s'animer. Ses défauts divergeront selon les publics, les plus expérimentés regretteront le manque de tension global pour une création contemporaine, un arc narratif un peu trop simplifié, voire sacrifié au profit de scènes purement esthétiques et surtout une musique parfois inadaptée et globalement bien moins réussie que le visuel. Les plus jeunes issus de la génération zapping ne seront pas perturbés par les différences stylistiques car foncièrement adaptée à ces chocs culturels, mais seront peut-être moins faciles à charmer par un rythme aussi languissant.
Mais si chacun peut y voir un défaut, tous y verront la qualité et l'exigence de la proposition, et l'opportunité de ses thèmes de questionnement. C'est la force de la création de Preljocaj, de proposer un voyage personnel dans l'histoire de son art au travers d'un ballet syncrétique et de son visuel suggestif, riche et apaisant, qui se respirerait presque les yeux fermés. Un beau ballet méditatif.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Déc 20, 2016 4:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de Juthri / Xavier Troisille est en ligne avec les illustrations adéquates :



    29 novembre 2016 : La Fresque (Angelin Preljocaj) à l'Opéra royal de Versailles

      Fidèle à une compagnie qui lui a assuré de belles «Nuits de l'Orangerie», l'Opéra de Versailles invite le Ballet Preljocaj pour l'avant-première francilienne de sa dernière création, La Fresque.

      Sous-titrée L'Extraordinaire Aventure, cette pièce est une œuvre de commande, dont l'objet est de réaliser un ballet pour «tout public», comme l'a expliqué Angelin Preljocaj dans une conférence publique introductive à la première. Aux inquiétudes que peut susciter cet objectif en termes de qualité, il détaille métaphoriquement son souhait de «non pas abaisser le bas, mais abaisser le haut». Comprendre là qu'il a travaillé à ne pas perdre en qualité, mais qu'il s'est fixé comme but de rendre la chorégraphie plus accessible.

      Fort de cette ambition, son choix de thème s'est arrêté sur un conte chinois du XVIIe siècle, La Peinture sur le Mur, de P'ou Soung-lin, tiré d'un pléthorique recueil de contes fantastiques en prose, marqués par la doctrine taoïste, en particulier l'animisme et les dualités, et écrits à une époque où les mariages d'amour étaient bannis de la société chinoise. D'où la base du travail du poète d'inventer des amours impossibles, mettant en scène un homme «réel», souvent érudit, et une femme surnaturelle, souvent une femme-renarde (clin d'œil à Polina), ou ici une représentation picturale. De ce conte le chorégraphe retient essentiellement le niveau diégétique et l'expurge de la plupart de ses références philosophiques, en particulier les conséquences de la transgression vers le monde surnaturel, pour les remplacer par une réflexion sur l'impact de la perception du public sur l'ouvrage proposé et sa capacité à le transformer.

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