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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Nov 16, 2005 11:03 pm Sujet du message: Swan Lake ou le Lac des Cygnes - Matthew Bourne |
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Exaltant, audacieux et vraiment original, le spectacle de Matthew Bourne transforme l'un des ballets les plus appréciés au monde en un conte contemporain, poignant, plein d'esprit et d'élégance, qui a séduit le public grâce à son analyse sincère et approfondie de l'amour humain, de l'oppression sociale et du pouvoir de l'imagination. Réputé pour avoir remplacé le corps de ballet féminin traditionnel par un ensemble masculin menaçant, Matthew Bourne marie danse, élégance, humour, spectacle, comédie et mime pour présenter un "Lac des cygnes" contemporain, provocant et saisissant.
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http://www.mogador.net/2005/swanlake.htm
Je serai à Mogador vendredi soir et vous dirai si c'est la fontaine de Trévi, le Ceasar Palace, ou le Parc André Citroën...
Je ne sais absoluement pas ce que je vais voir... Qui a une opinion ? Je crains le pire...
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1483 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Nov 16, 2005 11:26 pm Sujet du message: Wingspan? |
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Birds of a Feather
Flock Together?
Or,
Better Wingspan
than Greenspan?
Or,
a Rolling Swan
gathers no Floss?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Jeu Nov 17, 2005 8:41 am Sujet du message: |
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En vedette dans le Figaroscope paru hier, Matthew Bourne, justement, où il est brièvement interviewé par Ariane Bavelier :
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Comment expliquez-vous que votre « Lac » ait mis tellement d’années à arriver à Paris ?
A la création, Brigitte Lefèvre était venue me voir. Elle voulait l’inscrire au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris, comme elle y a inscrit la relecture de Giselle par Mats Ek. Cela ne s’est pas fait parce qu’assez vite mon Swan Lake s’est retrouvé placé sur le territoire du music-hall plutôt que du ballet.
Vous sentez-vous l’héritier des grands chorégraphes narratifs anglais comme Ashton ou Mac Millan ?
Tout à fait, sauf que je n’ai pas un vocabulaire classique. Pour avoir beaucoup vu de ballets classiques, je m’en inspire. Cependant mes sources sont complètement éclectiques : j’emprunte aussi aux comédies musicales hollywoodiennes. |
L'article du FigaroScope est ICI
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Nov 19, 2005 1:38 am Sujet du message: |
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Grosse opération marketing autour de cette production qui a bien bourlingué dans le monde entier (entendez le monde anglo-saxon). Halte à Paris dans le très grand théâtre Mogador nouvellement piloté par de vaillants hommes d'affaires. Tee-shirt, tasses, programmes à 15 euros, places à 80, voilà une affaire qui tourne et c'est plein de bas en haut.
Le Lac est transposé dans une principauté d'opérette. Un jeune prince original s'y ennuie à mourir. Après une soirée très arrosée dans le pub du coin, il s'évade dans un clair de lune et retrouve de gentils petits cygnes masculins. Parodie, burlesque, poésie, ..., cette réécriture n'est pas choquante, ni sans charme, pour les habitués de la Giselle de Mats Ek, de la Cendrillon de Nureev ou de la Sylvia de Neumeir.
Décor et costumes sympathiques, trouvailles scéniques intéressantes, les ingrédients sont là pour faire un bon "plat du jour".
Mais Matthew Bourne n'est pas Petit, ni Béjart. Sa chorégrahie ressemble plutôt à du mime mélangé avec du Kamel Ouali de la Star Academy. C'est à dire, de la nourriture type Flunch, pas chère, équilibrée avec de bons produits. Une bonne cantine.
Le problème, c'est que ce n'était pas du cygne qui nous était servi ce soir par certains, mais du didon nourri au hamburger...
Bref, si vous voulez compléter votre collection de Lac cet hiver, vous pouvez voir, à la rigueur...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Dim Nov 20, 2005 11:36 am Sujet du message: |
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La presse institutionnelle est semble-t-il moins sévère que l'ami Pierre avec ce Lac des cygnes aux relents un peu trop commerciaux sans doute...
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Emotionnel, intelligent sans la ramener, ce Swan Lake secoue les clichés avec une telle vigueur qu'on en sort sous le choc. L'Opéra de Paris désirait l'inscrire au répertoire du Ballet. Matthew Bourne a préféré les scènes du music-hall et de Broadway. Enfin, il s'arrête à Paris ! |
La critique de Rosita Boisseau, dans Le Monde d'aujourd'hui est ICI
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Aucune faute de goût dans les ingénieux ensembles des quatorze cygnes, sans rapport avec les numéros de travestis des Ballets Trockadero. Ici le drame est réel, et les cygnes cruels et musclés mettent en pièces le héros. Pas de rédemption dans cette nouvelle version du captivant Swan Lake de Matthew Bourne. Notre siècle est sans pitié pour les petits princes rêveurs. |
L'article de René Sirvin dans Le Figaro est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Sam Déc 03, 2005 12:16 pm Sujet du message: |
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Si une bonne partie de la presse nationale semble boycotter la tournée du Mariinsky à Paris, en revanche le Swan Lake de Matthew Bourne bénéficie de toutes les sollicitudes, comme en témoigne ce nouveau papier de Françoise Delétraz dans le Figmag :
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Matthew Bourne est un chorégraphe qui n'a pas son pareil pour élaborer les histoires. On se souvient de son fameux Car Man, qu'il avait conçu comme un film. Il suit ici la même logique : une tragédie psychologique où s'affrontent vie publique et vie privée. Quant au public parisien, il est très étonnant, une bonne partie faisant visiblement ses premières armes dans un spectacle de danse et découvrant Tchaïkovski par la même occasion. Preuve s'il en est que cette oeuvre majeure du répertoire romantique peut plaire à un très large public, même néophyte, et qu'elle a encore de beaux jours et de nombreuses versions devant elle. |
La complaisance dont font preuve les journalistes vis-à vis de ce spectacle - pas un n'a évoqué les tarifs exorbitants auxquels sont vendues les places à Mogador - sent l'opération de com' un peu trop bien ficelée...
L'article de Françoise Delétraz est ICI
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1139 Localisation: PARIS
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Lun Jan 09, 2006 5:46 pm Sujet du message: |
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J'avoue qu'en ce qui me concerne, j'ai été un peu rebuté par les tarifs assez excessifs pratiqués par les organisateurs du spectacle, et qu'en plus, comme ça tombait en même temps que la tournée du Mariinsky au Châtelet, puis que le Lac des cygnes et la Petite danseuse à l'Opéra de Paris, le temps et les finances ne me suffisaient plus et j'ai bien dû faire des choix...
Mais tous les Dansomaniaques n'ont pas boycotté ce spectacle, puisque notre ami Pierre y a été aussi. Et puis si ça peut convaincre des gens d'aller ensuite voir d'autres spectacles de ballet, pourquoi pas.
Et vous avez la voix de la Presse avec vous, Doudou, puisque les critiques ont fait preuve d'une (trop?) belle unanimité dans les éloges... 
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1139 Localisation: PARIS
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Jeu Juin 26, 2008 11:04 pm Sujet du message: |
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Une nouvelle tournée de cette pièce (que pour ma part je n'ai pas vue) est annoncée pour 2009. Plus de renseignements à venir sur le site http://www.swanlaketour.com/.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1209 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Juil 10, 2008 2:28 pm Sujet du message: |
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Oui parce que pour l'instant, il n'y a aucun détail, on ne sait pas si ça passera par la France.
Comme Haydn, j'avais trouvé les tarifs excessifs.
Je n'ai pas trop aimé le DVD, que j'ai toujours, de toute façon. Peut-être qu'en vrai, c'est mieux ?
Les cygnes semblent imiter de vrais volatiles, c'est plus comique que grâcieux, et pas du tout romantique.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 4:17 pm Sujet du message: |
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Marc, pour éviter trop de digressions sur le fil consacré au Royal Ballet, je poursuis notre conversation sur le Swan Lake de Bourne sur ce fil.
Juste pour quelques précisions, sachant que je crois comprendre que vous avez déjà vos places pour janvier.
Il faut savoir que ce ballet a un contexte, qui est le Londres des années 90. En effet, vous risquez en voyant ce spectacle d'avoir une impression de "déjà vu", tant le côté décalé et clin d'oeil parait banal aujourd'hui, il faut impérativement le situer dans le contexte de la création de ce spectacle (plus de 10 ans déjà !).
Depuis, ce genre de "concept performance" a été vu et revu, et pour prendre ne serait-ce que le Théâtre de la Ville on a assisté à bien plus déjanté. Vous risquez donc de vous dire "Much ado about nothing"....
Ce qui ne retire rien à la qualité technique et artistique de la troupe, qui est globalement d'un excellent niveau.
A la création, Londres vivait une sorte de "movida", on sortait d'une très longue période de crise économique et identitaire en Grande-Bretagne, on était d'un seul coup en pleine transformation de la capitale en cité jeune, cosmopolite et animée d'une vie nocturne non-stop.
A l'époque, présenter Swan Lake avec "que" des hommes était le sommet de la provoc' bien-pensante. Je connaissais des parisiens qui ne mettaient jamais les pieds au Ballet mais qui traversaient la Manche exprès pour voir ce spectacle, c'était l'événement mondain chic-branchouille que le tout-Europe se devait de voir. Du défunt Nova Magazine à Vogue en passant par Upstreet, toute revue un peu "mode" parlait de ce spectacle.
Depuis, ce genre de spectacle un peu décalé est devenu monnaie courante. Si vous y assistez il faut impérativement y aller comme au Musée, c'est-à-dire avec le recul de ce qu'était le "junk" dans les années 90.
A partir de là, si donc on ne cherche pas à retrouver une modernité qui n'en est plus une, reste une troupe de haut niveau et un spectacle très bien construit.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Lun Nov 30, 2009 9:22 pm Sujet du message: |
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Et bien merci Paco pour ces précisions qui situent l'oeuvre dans son contexte. Je les aurai en tête quand je me formerai une opinion en regardant le spectacle.
En tout cas, et déjà, la découverte de ce ballet grace aux extraits de YouTube m'a permis de repondre à une question que je me posais devant la fin du joli film "Billy Elliot" : Quelle version du Lac des Cygnes Billy pouvait-il bien danser ? Et bien c'était celle de Matthew Bourne, dont la création devait être très voisine du tournage du fim puisqu'ils datent apparemment tous deux de cette époque dont vous avez rappelé l'esprit.
(La fin du film Billy Elliot ...
http://www.youtube.com/watch?v=C5BSyJ_vlHo )
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Mer Jan 20, 2010 8:14 pm Sujet du message: |
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J'ai assisté à la représentation du vendredi 15 janvier dernier au Sadler's Wells Theatre. Déjà, j'ai découvert ce lieu que j'ai trouvé franchement agréable, convivial avec un public bon enfant.
Dans la salle, j'étais situé au parterre, au premier rang, et ce fut pour moi une expérience auditive et visuelle nouvelle. En effet, comme il n'y a aucun espace entre le premier rang et la fosse, autre que celui pour mettre ses jambes, j'étais quasiment dans la fosse avec les musiciens à mes pieds. L'intensité sonore de l'orchestre et sa richesse auditive en étaient remarquables. Ce n'était pas de la stéréophonie, ou de la quadriphonie, mais de la multiphonie avec des sons qui arrivaient très proches et de partout. Par ailleurs, comme la fosse n'est pas large, la scène était à quelques mètres à peine, si bien que je voyais les danseurs tout proches, avec la sueur qui perlait sur leur peau, le bruit de leur respiration, l'expression de leurs visages. C'était épatant !
Je n'ai pas pu noter le casting car il n'est pas distribué à l'entrée de la salle mais simplement affiché dans le foyer. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de photographier cet affichage, cependant j'ai retenu les noms des deux personnages principaux: Le Prince était Dominic North et le Cygne était Jonathan Ollivier.
Ce que j'ai vu était très professionnel, accompli par des artistes de haut niveau particulièrement impliqués dans la représentation. L'originalité du propos est total et le spectacle se déroule selon une logique très claire, naturellement, sans artifice. La légèreté alterne avec l'humour, la gravité, le mélodrame, la tragédie. Certaines scènes sont irrésistibles d'originalité et de drolerie, comme ces danses de rock n'roll sur la musique de Tchaïkovsky ou, plus globalement, toute la première partie qui caricature la vie de palais.
Les Cygnes hommes ne posent aucun problème d'acceptation. Comme l'explique Matthew Bourne, il n'a pas conçu un ballet "gay", même si on peut le recevoir ainsi, mais un ballet qui parle de la nécessité de l'amour et des ravages que causent son absence.
Dominic North a posé un Prince sensible, fragile, bouleversant. Pour moi, il a illuminé tout le spectacle par l'intensité émotionnelle qu'il a donné à son Prince. Jonathan Ollivier, quant à lui, a fort bien rendu l'ambiguité de ses deux personnages : Le Cygne, un être entier, noble, sauvage, qui après s'être laissé apprivoiser donne tout de lui, jusqu'au sacrifice de sa vie ; et l'Etranger (le Cygne Noir), manipulateur, cynique, sûr de lui et dominateur.
Les autres cygnes dansent dans des ensembles fort bien synchronisés, et J'ai été impressionné par l'expression de leurs regards constamment durs, farouches, indomptables, qui semblent porter en eux le présage du dénouement tragique.
Car ce Lac des Cygnes est tragique. Il n'y a pas de voies possibles pour des amours hors normes : Le Cygne est détruit, mis en pièces par les siens et le Prince meurt de chagrin. Il n'y a pas de liberté possible pour qui est aliéné par les contraintes de la vie. Le Prince meurt de voir son rêve de liberté, Le Cygne, annihilé.
En cela, la morale de ce spectacle qui fait voyager au milieu d'un fleuve d'émotions est cruelle. C'est aussi pour cela que c'est un beau spectacle qui a reçu des applaudissements nourris et enthousiastes, dont les miens.
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Charlotte-Alexia
Inscrit le: 27 Jan 2010 Messages: 3 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Jan 28, 2010 11:59 pm Sujet du message: |
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Bonjour à tous! je viens de découvrir ce merveilleux forum et je voulais partager également mon opinion sur ce sujet.
Depuis 2008, j'ai découvert "Edward aux mains d'argent" de Matthew Bourne au théâtre du Châtelet et depuis j'essaye d'être au rendez-vous à chaque fois que cela est possible pour admirer le travail de ce splendide chorégraphe. En 2009, j'ai donc pu voir son nouveau ballet "Dorian Gray" au Sadler's Wells Theatre et en janvier 2010 (le 20 et 21 précisément) j'ai eu l'immense chance d'assister à deux représentations de Swan Lake. Ce ballet est un moment de pure grâce! je voulais réagir au poste de Marc car comme lui j'ai eu (et par comparaison, je me permet de le dire) le meilleur cast le premier soir, à savoir: Jonathan Ollivier (le Grand Cygne/L'Étranger), Dominic North (le Prince), Nina Goldman (la Reine), Kerry Biggin (la Petite Amie).
C'était la première fois que je voyais Jonathan Ollivier et ce fut une réelle révélation!!A la fois majestueux en Grand Cygne et charmeur en Étranger, il est incroyable!
Ce n'était pas la première fois que je voyais Nina Goldman (déjà vu dans "Edward aux mains d'argent") mais j'ai toujours une immense joie de la voir sur scène! Froide en tant que mère et classe en tant que Reine, c'est une formidable danseuse!
Kerry Biggin quant à elle est un très bon choix pour incarner la Petite Amie du Prince.Drôle et attachante, elle n'est jamais ridicule. Je comprends vraiment pourquoi Matthew Bourne travaille avec elle depuis des années!
Je voulais terminer par mon coup de cœur depuis que je l'ai vu en "Edward", Dominic North! C'est pour moi une réelle étoile.Comme dit Marc, "il a illuminé tout le spectacle par l'intensité émotionnelle qu'il a donné à son Prince". J'ai eu l'immense bonheur de revoir ce danseur d'une innocence et d'une grâce rare!! C'est pour moi un gage de réussite quand il est sur scène!. Il est vraiment éblouissant de talent!
Le deuxième soir, j'ai pu retrouver Jonathan Ollivier en Grand Cygne mais le Prince était interprété par Christopher Marney. Après avoir vu Dominic North, je peux dire que c'est très difficile de faire mieux. Effectivement, j'ai été moins touchée par son interprétation (malgré son talent indiscutable).
La Reine était interprétée par Charlotte Broom, nouvelle danseuse de la troupe, dans le même style que Nina Goldman. La Petite Amie était jouée par Chloe Wilkinson. Mais de même que pour le Prince, j'ai préférée les deux premières interprètes que j'ai vu le soir précédent.
Seuls petits bémols, Richard Winsor n'était pas là les deux soirs, je n'ai donc pas pu le voir.Il aurait été intéressant de comparer les deux prestations de danseurs assez différents.
Sam Archer remplace Christopher Marney après les dates londoniennes donc je ne l'ai pas vu non plus, mais de même silhouette que Dominic North, je pense qu'il peut être convainquant.
Les cygnes sont dansés par un ensemble d'hommes très convainquant, avec des regards et des gestes en accords avec ces oiseaux. J'ai pu le voir car comme Marc, j'étais également au premier rang (comme d'habitude et c'est à chaque fois un bonheur! )
Voilà, je pourrais vous parlez encore des heures de ce ballet. Même s'il est dramatique, comme le dit si bien Marc, on ressort de la salle avec des étoiles pleins les yeux et une musique qui nous fait toujours rêver.
C'était la première fois que je voyais des Anglais se lever dans une salle de théâtre, c'est pour vous dire!Je me suis levée et mes applaudissements les ont accompagné forcément!
Si vous avez l'occasion de passer en Angleterre,allez-y.Ils font en ce moment une tournée aux alentours de Londres et au Nord du pays. C'est vraiment un ballet à découvrir ou à revoir et en plus ce cast là en vaut vraiment le coup!
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